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La musique de Vivaldi à Led Zep, la littérature de Shakespeare à Achille Talon, le cinéma de René Clair à American Pie,

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Encyclopédie du savoir inutile et dispensable.

Philosophie archéologique à 2 balles sur fond musical

 

Parlez-moi de votre enfance...
Parlez-moi de votre enfance... 

C'est étonnant de voir comme notre esprit ressemble à un site archéologique. Une cité vieille de 10 000 ans aurait autant de mystères. Il est tout aussi difficile de retrouver les premières fondations de la Colonie Mythique comme notre Nature Première. A mesure que le temps passe, on oublie les traces du passé, défait, recyclé, reconstruit en d'autres édifices plus adaptés au temps présent, et futures ruines d'un avenir pas si lointain.

 

C'est décourageant de rechercher cette « nature première » de notre ego, tant le parcours est semé d'embuches, et surtout quand on atteint le big-bang de notre mémoire. Il semblerait que la mémoire arrive avec le langage, support d'expression durable de notre pensée. Retourner dans nos souvenirs avec notre regard d'adulte est un exercice certes intéressant, mais biaisé. Nous ne sommes plus pareil, et notre vécu influence l'expérience introspective tout comme le physicien perturbe le champ d'action de son expérience. Et pourtant quelle expérience enrichissante, même si elle est dure à entreprendre.

 

Cela devient exaltant de découvrir une trame de base, la petite musique sous-jacente qui anime notre vie. Une mélodie brute, naïve, primitive, mais unique: nous, et personne d'autre.

A partir de cet instant, le travail essentiel de notre archéologie intime va consister à trier et ordonner les couches temporelles de notre histoire.

 

Au fur et à mesure de nos découvertes, il est rassurant de voir se dégager le fil conducteur de notre nature dans bon nombre de nos actes.

 

Devenir libre, c'est retrouver notre mélodie et la jouer pleinement, la développer selon nos désirs.

 

 

Allumer le feu : une leçon de vie à l'échelle planétaire

 

Ou lui ? Non, c'est LUI !!! ... Peut-être ?... Est-ce lui l'Inspirateur ?

Ou lui ?
Ou lui ? 

 
Voici une tentative d'interprétation d'un magnifique poème chanté avec force et vigueur par un Héraut Immortel, Jean-Philippe Smet, Seigneur de Wallonie, Pair de France, Suzerain d'Helvétie, Maître du Rocher.
 

1ère strophe :
« Tourner le temps à l'orage
Revenir à l'état sauvage
Forcer les portes, les barrages
Sortir le loup de sa cage
Sentir le vent qui se déchaîne
Battre le sang dans nos veines
Monter le son des guitares
Et le bruit des motos qui démarrent. »

 
« Tourner le temps à l’orage » parait ambigu, est-ce le constat d’impuissance du météorologiste face aux éléments et à l’ire du bas-peuple toujours méprisant de son savoir pourtant ancestral et confirmé par des modèles mathématiques complexes issus des recherches les plus abouties de la Théorie du Chaos ? Ou bien s’agit-il d’une annonce d’un sort funeste jeté à la face du monde par une divinité implacable tel le Raiden de Mortal Kombat, magnifiquement interprété par Christophe Lambert ?
Le deuxième vers « Revenir à l’état sauvage » nous confirme qu’il s’agit bien de Pouvoirs sur les Eléments, car ce vers annonce une deuxième volonté ébauchée dans le premier vers.
 
« Forcer les portes, les barrages », le but devient clair, Raiden est de retour, et il n’est pas content, et on va prendre cher ! Y a du tsunami dans l’air, et faut arrêter les centrales nucléaires, même si les françaises sont les meilleures du monde, loin devant les russes, les yankees, les japs.
 
A moins qu’il ne s’agisse d’Aang, le Maître de l’Air, le dernier Avatar.
Raiden ou Aang ? Le décor est posé. Avançons dans la connaissance de ce mystérieux et puissant personnage.
 
« Sortir le loup de sa cage » ou la volonté de libérer la nature de son joug. Nature trop souvent opprimée par l’Homme Blanc, coupé de sa Terre Nourricière dans sa recherche de Pouvoir et de Maîtrise sur les Eléments, pendant que la Femme Blanche l’attend au coin du feu et prépare un infâme ragout de racines et tubercules vaguement agrémenté de graisse de mammouth tout en maugréant à propos de son compagnon toujours occupé à jouer aux osselets avec les autres primates à gonades apparentes. Le Loup va sortir, et lui aussi n’est pas content. Libérer le Loup, c’est rendre à la Nature sa place prépondérante, reconnaître avec humilité la faiblesse du Singe Nu et retourner se planquer dans les cavernes que nous n’aurions jamais dû quitter.
 
« Sentir le vent qui se déchaine » montre une inclination naturelle vers une force toute juvénile que seule Aang peut afficher. L’Avatar est à l’origine de ce poème échevelé, mais aucun rapport avec les Schtroumpfs de James Cameron, on cause de l’Avatar au crâne rasé avec une flèche sur le front.
 
« Battre le sang dans nos veines ». Face à l’excitation ressentie dans ce Maelstrom Elémentaire, le rythme cardiaque ne peut qu’augmenter, sauf chez les moines contemplatifs des lamaseries les plus reculées du Tibet qui attendent la Grande Vague prévue pour la fin 2012 comme l’a si bien pressenti Roland Emmerich dans son œuvre magistrale éponymement numérique à tous points de vue : « 2012 » (pour ceux qui ne suivraient pas). Mais la référence culturelle aux grands classiques de l’Horreur pointe le bout de son nez et donne à ce vers une richesse inouïe : Dracula, en plus de son nez aquilin comme l'Horreur susnommée, pointe aussi le bout de ses canines face au Loup avec un air de défi assumé !
 
« Monter le son des guitares ». N’en déplaise aux batteurs qu’il faut détruire comme le rappelait Caton le Grand à chacun de ses discours « batterum delenda est », ni les bassistes avec leur pauvres 4 cordes tout juste capables de faire vomir le 1er rang, et encore moins aux pianistes infoutus de jouer debout sans se dandiner dans leur chaussures trop petites, la Guitare, et surtout électrique, est l’instrument de rébellion qui manquait aux révolutionnaires de 68, alors qu’il leur suffisait de balancer du Jimi Hendrix et du Cream à fond à fond à fond dans la sono en lieu et place de slogans poussifs et abscons.
 
Donc, Aang, l’Avatar, en plus d’être un Maître de l’Air, de l’Eau, et du reste dans les quelques épisodes à venir, Aang, donc, est un motherfuckin’ guitar player. C’est sûr, ça va chier quand il va monter le son du Marshall 3 corps et triturer les cordes de la Strat… Attention à l’Eau, toutefois pour ne pas prendre le jus…
 
« Et le bruit des motos qui démarrent ». Tout guitariste ayant écouté Jimi Hendrix et Eddie Van Halen sait combien il est plaisant d’imiter le bruit d’une moto avec une guitare équipée d’un vibrato à blocage ou non : http://www.youtube.com/watch?v=fChpT1mXJZc
Mais est-ce qu’une Harley peut imiter le son d’une gratte ? Hé non… Quelle tristesse, quelle désillusion, c’est peut-être pour ça que les bikers affichent des mines déconfites à longueur de journée ; leurs rutilants engins ne peuvent pas faire vibrer leur fibre artistique autrement que par des rapides secousses rythmiques mais non sismiques dans la selle de leur bécane pour le grand plaisir de leurs copines qui disposent ainsi d’un sex-toy bien plus efficace que leur bedonnant compagnon.
 

Refrain :
« Il suffira d'une étincelle
D'un rien, d'un geste
Il suffira d'une étincelle,
Et d'un mot d'amour
Pour
Allumer le feu (bis)
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu (bis)
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le feu »

 
Le début du refrain montre bien à quel point l’équilibre fragile peut être rompu. « Une étincelle », « un rien », « un geste ». Un déchaînement d’Entropie à la portée d’une ellipse, d’un battement d’aile de papillon, autre manifestation de la Théorie du Chaos chère aux mathématiciens depuis une quarantaine d’années.
Mais que vient faire le « mot d’amour » dans ce magma en fusion vengeur ? la « danse des diables et des dieux » célébrant le retour des Eléments Triomphants s’accomplit avec « la flamme dans vos yeux » qui grandit. Seuls les défenseurs de la Nature Bafouée seront sauvés. Vous l’avez compris, il faut voter « Europe Ecologie » ou vous allez tous crever cramés.
L’incantation « Allumer le feu » doublement scandée par deux fois trace ainsi le cadre parfait de la preuve au carré de la Victoire Future du Feu Purificateur des Défenseurs de Gaia.
 

2ème strophe :
« Laisser derrière toutes nos peines
Nos haches de guerre, nos problèmes
Se libérer de nos chaînes
Lâcher le lion dans l'arène

Je veux la foudre et l'éclair
L'odeur de poudre, le tonnerre
Je veux la fête et les rires
Je veux la foule en délire »

 
« Laisser derrière toutes nos peines ». Une prophétie est toujours l’annonce d’une rupture. Il y a un « avant » et un « après ». Il faut renoncer à notre passé pour apprécier notre vie future. Pour cela, il faut se débarrasser de nos anciens titres de gloire et de puissance (« Puissance et Gloire » comme le chantait si bien Herbert Léonard : https://youtu.be/Qe8n-yfmDEc
C’est ce que suggère le vers suivant « Nos haches de guerre, nos problèmes », il est à noter l’assimilation entre le symbole de puissance qu’est la hache avec les ennuis sous-jacents de l’exercice du pouvoir.
 
« Se libérer de nos chaînes » sera la récompense de la résilience. Le message est clair, même pour les diminués du bulbe qui pleurent l’arrêt de « Carré Viip ».
 
La dernière partie de la strophe montre une opposition inusitée de deux tableaux apparemment opposés, d’un côté :
« Je veux la foudre et l’éclair
L’odeur de poudre, le tonnerre. »

De l’autre :
« Je veux la fête et les rires
Je veux la foule en délire »

La Solution passe par le Chaos Libérateur, le retour à l’Entropie Originelle du Big Bang, Source du Tout. L’acceptation de cette Loi Universelle exprimée par le 2ème principe de thermodynamique : « L’entropie ne peut qu’augmenter ».
Point de fatalisme passif, mais la reconnaissance d’une Loi Fondamentale contre qui le refus ne pourrait que nous être fatal.
 
 

 

Sucker Punch : ...sombre est le monde des rêves...

 

Le SEUL type bien, le seul... Girl Powââârrr Une ORDURE... Un type d'une connerie criminelle...

Le SEUL type bien, le seul...
Le SEUL type bien, le seul... 

 

Ca pourrait être le dernier film à la mode pour ados gentiment rebelles : des héroïnes qui affrontent des géants, des soldats zombies, des monstres, des robots sur fond (à fond) de rock bourré d’hormones juvéniles.

Les jeunes filles sont contentes, elles ont la place d’honneur. Les mecs, aussi, ils peuvent mater la conscience tranquille en tenant la main de leur dulcinée alter-boutonneuse.

Oui, mais…

Point de romance Twilightesque, « this is a girl’s world » et le « man’s world » n’est pas joli-joli-joli, Mr (James) Brown. Elles n’ont pas le temps de penser aux petites fleurs et aux abeilles, elles luttent pour leur vie.

Les filles ont le premier rôle, mais les hommes... beuh... à part le personnage du Sage-Commandant-Chauffeur de car joué par Scott Glenn, tous les mecs sont immondes, ou au mieux d'une connerie criminelle comme le High Roller-Médecin.

Pas de préoccupation existentielle à la « American Pie », non plus…

Aucun humour Harry Potterien, pas de faire-valoir gaffeur-ridicule.

Du rêve pour fuir la réalité…

Mais quelle réalité ? L’enfermement dans un asile psychiatrique glauque et crade.

Quel rêve ? La vie dans un bordel glauque et… glamour ? Vous trouvez ça glamour les maisons closes ???

Seul le rêve dans le rêve est libérateur : les séquences de baston façon manga.

C’est trop sombre pour un film de gosses. Même pour des gamins élevés dans du « Call of duty » et autres saloperies para-militaires…

 

Est-ce pour autant un blockbuster décérébré (pléonasme) ?

Avec une mise en scène lourde comme ma 7 cordes quand je la détune en LA.

En vrac : des très gros plans dramatiques, des contre-plongées flippantes, des plongées écrasantes, des ralentis pathétiques, des acteurs manichéens comme dans une rédaction de CM1.

Oui, mais…

Si cette esthétique échappée de « 300 », et largement inspirée de « Sin City » va certainement mal vieillir, ça reste quand même prenant et efficace. Les dix premières minutes, sans dialogues, sont assommantes comme la bande-son : on prend tout en pleine poire et dans les oreilles. PAF !!! (le chien).

On verra dans quelques années si Zack Snyder rejoint le cimetière des réalisateurs-clipeurs comme Russel Mulcahy et son 1er « Highlander », le dernier film valable de Christophe « Nanard-Man » Lambert.

 

Et si… c’était moins con que ça en a l’air ?

C’est un blockbuster, certes, avec des ingrédients féministes, une bonne lampée de noirceur, une bonne louche de geek-culture qui donne à l’arrivée un machin impressionnant, OK, mais surtout émouvant.

Il arrive qu’Hollywood faille à sa règle du « happy end », et quand ce genre d’éclipse se produit, on en est tout paumé.

Exactement ce qui arrive en sortant de la salle : secoué, dérangé. Aïe, caramba…

Moins subtil que « Watchmen », bien plus fort que « 300 ». Au milieu, quoi.

 

L'Agence : C'est ton Destin !!! (disaient des inconnus au siècle dernier...)

 

Cours viiiiiiiiiiiiite !!!
Cours viiiiiiiiiiiiite !!! 
 

Aparté écolo :

Comment faire confiance à AREVA pour traiter des déchets pour plusieurs milliers d'année alors qu'il n'existe qu'une poignée d'entreprises dépassant seulement 300 ans... http://www.henokiens.com/index_fr.php

C'est une paille face à ça : http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9riode_radioactive

24 000 ans pour du plutonium...


Sous-jacence religieuse :

La seule organisation humaine multi-séculaire est l'Eglise accessoirement catholique qui, avec le Vatican, dicte la Bonne Conduite à une bonne partie de l'Humanité. Même à ces Hérétiques de Protestants qui, en fait, se définissent en opposition à eux, donc, fatalement par rapport à eux.

Désolés, les rebelles en tout genre, vous croyez être libres, mais on ne se définit qu'en accord ou en désaccord avec quelqu'un (niveau cours de philo de terminale scientifique, c'est à dire pas grand chose...)


Hé ben, un auteur majeur de S.F. Et de littérature tout court a été influencé par les curetons si l'on en croit la dernière adaptation d'une de ses histoires : « L'agence », avec le bôôôôôôô Matt Damon, et la non moins bêêêêêêêlllle Emily Blunt.

Les anges sont des … agents secrets, des bureaucrates, et Dieu, le Patron, « the Chairman ».

Et tout ça se passe à New York...

… La bonne blague !


Aahhh... le nombrilisme yankee... Vivement que les chinois y foutent un grand coup de pied et que l'on se bouffe de la pop asiatique en lieu et place de la soupe anglo-saxonne décadente représentée par Lady Gaga et consorts... Quoique la pop asiat', c'est assez indigeste, ou alors en ayant éclusé un litre de saké.


Un homme politique, honnête et sincère (cherchez l'erreur ou allez voter aux prochaines élections) a envie de tout laisser tomber, mais alors vraiment tout pour retrouver l'Amour de sa Vie, envers et contre tout, même la Colère Divine...


Vala, c'est le sujet du film.


C'est un peu court, jeune homme ?


Voui, si l'on est de mauvaise fois destroy.

Non, en grattant un peu.


Bande de pigoufs américanophobes hollywood-allergiques, c'est d'après une nouvelle de Philip K. Dick, l'auteur le plus barge et génial quand il fut inspiré. J'en ai déjà causé, pour les retardataires, zyeutez ceci : http://big-bad-pete.blogs.fr/page_13.html#a312493 .


Les héros dickiens sont tout sauf des super-héros. Ce sont des loosers, ils en prennent plein la gueule (Deckard dans « Blade runner »), ils ne contrôlent pas tant de choses que ça (Frank Cadillac dans « Next »). Il faut des gouverneurs californiens pour en faire des baraques ( Schwartzie dans « Total Recall »).


Matt Demon est une espèce de Kennedy en plus vivant, ou d'Obama en moins noir, mais certainement pas un gnome qui sait tout, voit tout, comprend tout, assure tout, du haut de ses talonnettes de petit agité complexé, hyper-actif monté sur ressorts.

Emily Blunt est une danseuse merveilleuse, une fée qui vous fait croire que la gravité est une plaisanterie qui ne fait certainement pas 9,81 m/s-2 dans la Capitale de l'Occupant Franc et vous donne un aperçu de ce que pourrait être la vie sur la Lune : la faillite totale des fabricants de lingerie féminine, ou l'abandon bienvenu du soutif' ! Non pas qu'elle soit à loilpé, Emily, nan nan nan, même elle est tellement légère que l'on anticipe les ramifications les plus osées liées à une diminution drastique de la pesanteur.


Terence Stamp est égal à lui-même en casse-pied anglais, empêcheur de s'amuser en rond ; le prototype parfait du cuistre victorien qui vient vous les briser menues quand vous feuilletez négligemment votre exemplaire de Play-Boy en terminant allègrement votre 15ème pinte de bière.


Le Devoir, Le Plan... Mais qu'est-ce qu'on s'en tamponne le pompon Léon !!! Laisse béton Ducon...


Bon... ça ne vous dit pas ce que c'est ce film, ah ah ah !


Une comédie romantique comme le suggérait l'un de mes confrères néanmoins professionnels et pourtant peu avisé.

Naaaaaaaaaaan, pas du tout. Ou a-t-il vu une once de comédie dans cette histoire ?


Je prendrais plutôt la définition d'un autre journaliste qui évoque un « thriller romantique ».

...Bien mieux ! Plus proche de la réalité. Vouaiiiiiis !!!

Ca bouge, ça court, ça rebondit c'est un thriller !

On se doute de la fin, mais on se demande comment y arriver, c'est romantique !


En tout cas, ça se laisse voir, c'est agréable, et les protagonistes sont assez convaincants pour que l'on s'y attarde pendant quelques 107 minutes.


Vous avez compris quelque chose à cette chronique ?


Alors, écrivez-moi donc un commentaire. En me relisant, je trouve ceci bien confus... ça doit être le changement d'heure...


A vous lire !

 

True grit : ...en avoir ou pas...

 

No remorse...
No remorse... 

 

Le grand Clint Eastwood (1m93) l'a déjà dit : « il y a deux formes artistiques typiquement américaines, le jazz et le western. » Deux formes qui lui tiennent particulièrement à cœur. Il s'est beaucoup illustré dans le western, et donne régulièrement de grandes marques d'affection au jazz.


L'un comme l'autre sont passés dans les couleurs sépia de la mémoire collective culturelle. Le jazz est devenu une musique de vieux friqués : « Est ce que les personnes qui ont des places bon marché peuvent taper dans leurs mains et les autres faire cliqueter leurs bijoux ? » (dixit John Lennon). Le western est désormais un genre de film pour vieux tout court.


Alors quand on voit un western à l'affiche, c'est aussi incongru qu'un ancien Président de la République qui va dîner chez des français moyens ; c'est aussi rare qu'une centrale nucléaire propre ; autant improbable qu'un dictateur éclairé (Voltaire, il aurait fallu que tu croises de Khadafi...)


Les frères Coen, irrésistibles poil à gratter amerloques, se sont amusés à se prendre ce monument endémique culturel qu'est le western avec « True Grit ».

« Amusés », ben oui. Je vois souvent une once de taquinerie roublarde dans leurs films. Les comédies, même féroces, sont leur marque de fabrique.


Ici, point de comédie. Juste des petites piques de-ci de-là. Exemples :


  • Si vous voyez le film en V.O., heureusement qu'y a des sous-titres ! Jeff Bridges est incompréhensible. Il en fait des tonnes dans le rôle du vieux poivrot à la langue pateuse.

  • Matt Damon fait le texan coincé et sépatiste : « Texas über alles !!! »

  • Les vannes entre les deux mecs à propos du Texas, justement.

  • Les réparties de Hailee Steinfeld face aux adultes : le vieux maquignon, le marshall, le ranger.

  • Les beignes que se prennent les sales gosses qui maltraitent un âne.


A part ça, c'est du lourd. Une histoire de vengeance d'autant plus pesante qu'elle est portée à bout de bras par une jeune fille de 14 ans, incroyablement mûre, prématurément vieillie par le drame de l'assassinat de son père.

Une traque patiente et aussi sanglante où les bandits morts se ramassent à la pelle, tu vois, on ne vous a pas oublié; les truands morts se ramassent à la pelle, pas le temps de les enterrer... (Yves Montand en death-metal : http://www.youtube.com/watch?v=6-et1avPAIY )


La gamine est déjà déterminée au début de l'histoire. Au fur et à mesure, elle gagne en expérience de traqueuse. Et forcément, les trois personnalités indépendantistes que sont : la môme, le marshall alcoolique et le texas ranger rigide font connaissance, se respectent et s'apprécient.


Au final, la jeune fille perd son enfance, son adolescence (encore que le concept n'existait pas à cette époque sauvage), et ce n'est pas fini : elle hypothèque sa vie de femme.

Elle s'est vengée alors qu'elle aurait voulu ramener le meurtrier pour qu'il soit jugé. Elle a perdu la moitié d'un bras, en fait, bien plus que ça.


Le marshall killer-ivrogne a trouvé sa rédemption en la sauvant d'une mort certaine.


Tout n'est pas si bien qui finit pas si bien.


Au niveau de la forme, les frérots filment l'Ouest comme un grand désert. Dans les grandes chevauchées ou les longues marches, les traqueurs rencontrent très peu de monde dans leur quête.

On remarquera un vieux pochtron prétendument homme de médecine, je n'avais plus vu de trogne aussi pittoresque que le vieux borgne dans « Jeremia Johnson ».

Pas grand monde, donc, pour mieux recentrer l'histoire sur les principaux protagonistes. La confrontation finale avec la bande d'outlaws gagne ainsi en intensité dramatique.


C'est ironique, un peu.

C'est sombre, beaucoup.

C'est émouvant, passionnément.

C'est désabusé, à la folie.

C'est ringard ? Pas du tout !!!


Mention spéciale à Hailee Steinfeld qui porte le film et n'a rien, mais alors, vraiment rien d'un second rôle : c'est elle LA vedette !!! Ce qui ne diminue pas le mérite de Jeff Bridges et Matt Damon


 

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