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Princess Bride : Un gentil film, une gentille histoire, de gentils héros !

 

Les vrais héros du film, en fait. Elle est bêêêêêêêllllllllllle eeeuhhhh !!!

Les vrais héros du film, en fait.
Les vrais héros du film, en fait. 

Si je vous dis « films de cape et d'épée »... Hé ho ! Y a quelqu'un ???

Ca manque d'effet spéciaux, de trucs en 3D, de meurtres abominables, de sexe, et tout et tout ?

… Mouais...

C'est certain pour la génération « manga » qui a commencé à polluer le monde il y a déjà 30 ans (merci Dorothée), tout ceci est bien désuet.

Pour ceux qui ont été marqué par Star Wars (Je, moi, ich, I, me !!!), remplacez les sabres-lumière (lightsabers) par des lames en acier (Quel est le secret de l'acier, Conan ?), découpez les robes Jedi pour plus de confort, taillez la barbe d'Obi-Wan Kenobi, et... Vous vous retrouvez avec Douglas Fairbanks Jr, Errol Flynn, Jean Marais.

Toujours une histoire de belle dame à secourir : Lady Marianne, la princesse Leia, la Reine, Constance Bonacieu, etc...

Toujours un méchant : Darth Vader, le Prince Jean, le Sheriff de Nottingham, le Comte de Rochefort.

Et enfin, toujours un héros finement moustachu : D'Artagnan, Robin des Bois, … Seul Luke Skywalker, trop jeune, est dispensé de virgules sub-nasales.


Tout ceci est bien vieillot pourtant...


En 1988, Rob Reiner, encore éberlué par le succès de « Stand by me » (darling, please), se lance dans un projet cocktail: Princess Bride.


Un film de cape et d'épée ? Oui, mais pas que...

Un conte de fées ? Oui, mais pas que...

Une comédie ? … Oui, mais pas que...

Une histoire d'amour ? … ok, ok, on a compris !!!


Et pour faire un résumé technique en une phrase : c'est un hommage affectueux en forme de parodie gentille des films d'aventures à l'ancienne.


On n'est pas dans « Hot shot », « Y-a-t-il un pilote dans l'avion » ou « Scary movie ». Pas de mise en boite féroce.


Le film commence par se moquer du genre pour couper court aux fâcheux persifleurs.

Un papy roublard (Peter Falk) vient râler contre la télé et les jeux vidéo en évoquant le boooooon vieux temps des livres... Discours passéiste toujours d'actualité, hélas...

La lecture est souvent interrompue par le sale gosse qui voudrait plus d'action et moins de bisous (beurk).

Comme on s'y attend, peu à peu, le gamin-mangaïsé va tomber sous le charme de cette narration d'un autre âge et en redemander à son papy-escroc.


Et nous, les spectateurs, qu'avons-nous en face des yeux et des esgourdes ?


Un gentil film avec des gentils héros, et des méchants tellement affreux qu'il en deviennent rigolos.

Des effets spéciaux nanardesques : Ah ! Les Rongeurs de Taille Inhabituelle en carton, la poursuite en bateau ou en piscine ? … Les deux en fait: la poursuite en bateau DANS une piscine.

Mais des combats d'épée splendidement chorégraphiés, un véritable hommage aux acteurs délicatement moustachus cités plus haut.

Une apparition hilarante de Billy Crystal en magicien chenu (dite-le 20 fois de suite le plus vite possible).


Un petit sourire complice, un clin d'oeil amical. Voilà ce que nous fait Rob Reiner pendant 1h22.

Merci m'sieur !

 

Last night (un DJ n'a pas sauvé ma "life" et j'ai failli la foirer)

 

C'est peut-être un rectangle...
C'est peut-être un rectangle... 

 

Attafion, attafion , soyons précis.

Un triangle amoureux, représentation géométrique abstraite des sentiments et manifestations gymno-rythmiques, ne peut mettre en jeu que 3 personnes.

Donc, quand je vois des articles sur « Last night » qui mentionnent ce terme tripolaire, je m’insurge, et je corrige.

On peut parler de carré, de rectangle, de parallélogramme, trapèze, losange, mais de triangle : point !

Je retiens le terme de quadrilatère, la forme ultime sera laissée à votre appréciation.

Qu’est-ce donc que ce film ?

Un couple : la beeeeeelle Keira Knightley et l’impassible Sam Worthington. Un mariage apparemment idéal qui commence à se craqueler lors d’une soirée où le (quand même) beau Sam se laisse rentrer dedans par sa sulfureuse (ça fait cliché, je sais) collègue Eva Mendes.

La jolie Keira pète un cable, d’autant plus que Sam va en voyage d’affaires avé la Bomba Latina. Damned ! Il est refaid ! Keira, si tu as besoin d’aide, je suis là. Si, si, là, au 11ème rang, 3ème rangée en partant de ta droite. Tu m’vois ? … Non ???... zut, flûte et feuque…

Sam prend le train, et moins de 30 minutes après, Pizza Hut vient lui apporter une « South West Pepperoni with Nutella ». Non, en fait, c’est Guillaume Canet, un ex- qui la croise en bas de chez elle (quelle coïncidence !!!).

Vala, le décor est planté, on attend que ça dérape, et on ramassera les morceaux.

La mécanique infernale est remontée, le compte à rebours est lancé (it’s the finaaaaaal countdown)

Et ça va foirer…

 

Mais pas de manière romantique. Les cornichons qui qualifient ce film de « comédie romantique », en plus de leur incompétence géométrique affirmée sont des handicapés émotionnels.

C’est assez dramatique. Si, si.

 

La 1ère réussite de ce film tient dans le casting. Les 4 loustics sont complètement différents l’un de l’autre.

Sam Worthington est timide, réservé, distant, falot. A l’opposé de Guillaume Canet en frenchie charmeur et plein de charisme.

Keira Knightly est fragile, pas du tout sûre d’elle. Eva Mendes est une fausse femme fatale qui cache des cadavres dans les placards de sa mémoire.

Secouez le tout et ça donne d’un coté une histoire d’amour qui se réchauffe en moins d’une minute au micro-ondes et de l’autre, on a une passion instantanée qui retombe aussitôt dès qu’elle est consommée.

 

L’autre réussite viens de la narration.

Pas de scènes racoleuses, pas de parti-pris, aucun jugement, c’est raconté sobrement, et le film s’arrête juste avant le tsunami pour laisser imaginer au spectateur la suite, la poursuite, ou l’arrêt de l’histoire.

Donc, un sujet archi-classique depuis environ 400 ans au théâtre et à peine 4 fois moins au cinéma.

Bien réalisé, bien filmé, bien dirigé, bien joué.

C’est plutôt bien, non ?

 

Beowulf : Plus profond que la fosse de Mindanao dans le Pacifique !

 

Boum, le Lego ! Je n'y vois rien ! ... Allez, jure !!! Ordinateur utilisé pour les effets spéciaux Monstre de pacotille pixelesque... Coupez !

Boum, le Lego !
Boum, le Lego ! 

 

Des wagons entiers de thèse de doctorat de 3ème cycle ne suffiraient pas à décrire l’insondable abime de nullité qu’est ce summum du Nanard, j’ai nommé Beowulf.

Le fiasco étant total, ça commence par la pochette du DVD avec une accroche délicieuse de naïveté… « Par le producteur de Mortal Kombat et de Strange Days ». Avec ça, il va falloir mettre beaucoup de Mezcal dans les tilleul-verveine des jurés du festival de Cannes.

Et au dos de la pochette : « …Entre Mad Max, Higlander et Mortal Kombat. Ca déménage ! ».

C’est signé… Le Figaro !!! Ce qui démontre, que même au Figaro, l’usage des drogues dures est possible.


La bouse commence avec des défauts de raccords de plan digne d’Ed Wood. Ou est passé l’étalonneur ? Il n’est jamais venu, y avait pas assez de budget.

On n’est même pas à 1mn que la sarabande des zygomatique démarre : des hommes en armure défilent avec des épées qui ressemblent à des tronçonneuses à l’arrêt. Est-ce une ellipse pour montrer la déchéance de cette société postmoderne où le pétrole est parti en fumée nauséabonde pourrir la couche d’ozone ou bien est-ce encore une trahison financière de Jules Petibidon, le comptable du studio ?

L’un des courageux chevaliers a presque fait comme le bon roi Dagobert, sauf que ce n’est pas sa culotte qui est à l’envers mais son casque qui lui couvre complètement le visage. Il avance pourtant d’un pas sûr et viril sans sourciller (de toute façon, on ne les voit pas ses sourcils). Ah, quand même, il le reconnait en arrachant son heaume : « Je n’y vois rien ! »… Tu m’étonnes, John !

A ce moment, on sait qu’on est parti pour une grande séance de musculation zygomatico-abdominale, et que la vessie va être mise à rude épreuve. Avez-vous penser à vos couches Confiance ? Appuyer sur « pause », il est encore temps, courrez les chercher, et mettez-en deux, on ne sait jamais.


Petit plan rapide du château en Lego. Fabuleux, absolument fabuleux ! Ce machin, je n’ose dire « film » car c’est faire honte aux vacanciers qui filment mémère en train de tremper ses doigts de pieds dans l’océan, date de 1998, et les effets spéciaux sont indignes d'un Georges Méliès torché à l'absinthe. Et Méliès, c'était archaïque, peut-être, mais poétique certainement.

En lisant bien la pochette, on voit qu’IBM a été associé au désastre… IBM ! Big Blue, Damned ! La boite d'informatique qui a créé, entre autres, l'ordinateur qui a battu Kasparov !!!


La fuite d’une jeune et belle damoiselle est de courte durée (sans blague), elle est arrêtée par des gros bourrins qui la trainent sans ménagement aucun vers un énorme rasoir de barbier. La guillotine, c’est naze, trop frenchie, pas assez barbare; le rasoir qui te coupe le bide en deux, c’est mieux.

Saluons au passage le talent des traducteurs qui ont rajouté du liant dans la sauce nanardesque avec des dialogues inexistants en VO : « c’est une vraie furie », « mais, calme-toi »… Bien sûr Arthur, une fille qui va se faire couper en deux doit monter sur l'échafaud et chanter la marseillaise.

Arrive Christophe Lambert sur fond musical sorti tout droit d’Ennio Morricone. Ce bon gout musical avec arrière gout de plagiat éhonté est de courte durée, car la baston se fait ensuite avec une soupe techno qui ferait gerber Jack Lang lui-même, pourtant indulgent en matière de poum-tchac. Le Lambert nous sort le catalogue Manufrance des armes de cette époque à venir : un bidule-gadget pour occire chaque fâcheux qui attend son tour pour l’attaquer comme les patients chez le dentiste.

Vous êtes encore là ? Seul des fous ou des héros au courage de tigre peuvent supporter ça.

Christophe Lambert confirme en vrac :

 - sa mauvaise vue pour choisir des trucs pareils,

 - son talent exceptionnel à ne pas jouer,

 - il sait rire comme une crécelle,

 - et a des dons de gymnaste fabuleux,

tout ça à défaut de jouer correctement la comédie.


Rhona Mitra, un temps pressentie pour incarner Lara Croft,  a eu suite à ce film un handicap à gérer sa carrière à l’image de son décolleté : profond le handicap, très profond.

Les dialogues sont aussi drôles que du Audiard, sauf que ce n’est pas fait exprès.

Des effets spéciaux qui depuis sont montrés dans toutes les écoles de cinéma pour montrer précisément ce qu’il ne faut pas faire. Les jeux de mon bon vieux Commodore 64 des années 80 étaient bien plus beaux. L’ultime combat avec la Bêêêête a du être fait sur un Sinclair ZX81, et l’explosion du château-Lego qui s’en suit a été tourné en Super 8 par un héroïnomane en manque.

Bref, vous l’avez compris, c’est in-con-tour-na-ble !!!!

 

Sanctum : Et glou et glou et glou et glou....

 

Dans l'eau seuls les poissons vous entendent vous noyer...
Dans l'eau seuls les poissons vous entendent vous noyer... 

Les vieux alpinistes vous le diront : « on ne plaisante pas avec la montagne ». Les vieux plongeurs ajoutent à peu près la même chose : « on ne plaisante pas avec la mer ».


Connivence de vieux croutons ?

Manque d'humour des bonnets usés ?

Fatalisme dialectique des ratatinés des deux bulbes ?


Non, c'est la Vérité des Eléments face aux misérables lombrics pleins d'arthrose que nous sommes.


Alors quand on fait à la fois de la plongée ET de la montagne, ça donne quoi ?


Ca donne le double effet Kiss-Cool de la Mort qui Tue qui t'en balance plein la gueule avant de nettoyer tes poumons du sol au plafond avec de l'eau croupie.

Et c'est ce que raconte exaguètement « Sanctum », film trompeur au nom de curé, doublé d'une affiche putassière en diable avec le nom de « James Cameron » en GROS et GRAS.

Âmes sensibles, gentils damoiseaux, douces damoiselles, amateur de ritournelles romantiques et héroïques, faites demi-tour comme le dit votre GPS culturel, et allez voir, euh... « Sex Friend » avec la jolie Natalie Portman.

Les faux bourrins et gentils neuneux qui trippent sur des daubes du genre

« Deux flics un peu rêveurs et rieurs
Mais qui gagnent toujours à la fin »

Quittez discrètement la salle avant qu'il ne soit trop tard, le nervousss brèquedahoune vous attend, tapie (comme Nanard) dans le noir, et vous lardera de coups de couteaux rouillés (tétanos garanti) trempés dans de l'urine de vache ukrainienne (A.O.C. Tchernobyl), et l'agonie sera longue et douloureuse.


Ca commence avec des morceaux d'Avatar, bien que producteur et pas réalisateur, l'ami Cameron a gentiment suggéré de balancer dans les lunettes 3D des plans de verdure vertigineux pour cause d'hélicoptère frimeur piloté par un milliardaire mégalo, donc. (« Mégalodon », … ah ah ah ! Je suis désopilant, aujourd'hui, non ? … ah bon... je continue).

Comme une tempête se prépare, on comprend que ça va chier des bulles. Et quand on fait ça dans une caverne, ...ben, ça sent pas bon. N'oubliez jamais, mais alors jamais de refuser l'accès des pétomanes aux expéditions spéléo que vous organisez. A moins d'être enrhumé.


Donc, le début est cousu de fil blanc phosphorescent. Mais on est à peine dans le bain (je suis décidément irrésistible) que paf ! Le malaise s'installe. Suite à une fuite de son scaphandre et en pleine procédure de sauvetage, une spéléologue est carrément noyée par le chef de l'expédition. Le motif ? Comme elle paniquait, il valait mieux qu'elle y reste plutôt que d'entraîner son acolyte dans la mort.

… Là, ça calme...


Et ce n'est que le début... La suite est composée essentiellement de morts cruelles et de pétage de plombs dantesques.


Donc, absolument pas une mièvrerie Cameronesque avec suspens, et sauvetage in extremis. Naaaan ! C'est un carnage sous fond de relations père-fils torturées, de règlements de compte avec les milliardaires aventuriers.

Et en conclusion, la Nature a toujours le dernier mot. Bref, un survival écolo revanchard et vachard.


Gasp, gargl, goulp...

 

Na !

 

 





Tout le monde parle d'Anna Calvi.
... Ben, pas moi !
Na !

 

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