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Chick Corea - Un ange et deux boulets, un public zombie, normal, on est à Paris...

 

Vaillant capitaine refusant le naufrage Public chéri, mon Amour !!!

Vaillant capitaine refusant le naufrage
Vaillant capitaine refusant le naufrage 

Chick Corea ce soir à la Villette. Belle affiche, non ? J'écoutais « Return to forever » et bien d'autres jazzmen furieux ou rockers subtiles à une époque où je me gavais de musiques, pleins de musiques.


Mon appétit est toujours resté féroce, et mon esprit toujours iconoclaste quand on essaie de m'arnaquer ou me faire prendre du Coca pour du Médoc. C'est pas parce que le Coca a été inventé par un pharmaco qu'il en est pour autant un médoc, et encore moins « Un Médoc ».

Pas confondre, siouplé, pas confondre.


Donc, voir Corea ce soir, quelle joie ! L'un de ceux avec Jaco (Pastorius), Pat (Metheny), Keith (Jarrett), Miles (Davis) qui m'ont rendu moins binaire et moins couillon.


Dehors, un monde pas possible. C'est encourageant et réjouissant face à l'appauvrissement culturel et musical, on se dit que tout n'est pas perdu face à une foule venu voir un type inconnu des NRJ-Skyrock-TF1-M6 et qui n'a bénéficié d'aucune promo tapageuse si ce n'est son nom sur l'affiche de « Jazz à la Villette », rien de bruyant, non, rien.


Je doutais de la capacité de la salle, ouf, non, impeccable. Mais un peu plus, il remplissait le Zénith juste à coté : Ouaiiiiis !!!


Concert en trio avec Miroslav Vitous, vétéran de Weather Report remplaçant de Jaco, l'étiquette lui colle à la peau depuis plus de 35 piges ; Roy Haynes... j'avoue mon inculture, connaissais pô ce type... désolé...


Le Chick et ses deux potes débarquent, on cause un peu avec le public, très décontracté, décontrassté même (Garcimore dixit).

Quelques notes de piano jetées avec une fausse négligence donnent tout de suite l'ambiance, c'est pur, cristallin, complexe mais tellement beau.

Mais bien vite, les deux comiques troupiers de service qui font office de section rythmique multiplient les tics de jazz comme un karatéka dans un série Z : avec application, mais surtout un ennui communicatif.


Miro Vitous (ne pas confondre avec Sid Vicious) veut battre le record de la montée d'arpège de la corde de mi grave jusqu'aux aigus les plus faux de sa contrebasse.

  • Ok, man ! T'as gagné, c'est bon, on a compris...

  • Attends, je suis sûr que je peux faire encore plus vite

  • Euh... certainement, mais si tu JOUAIS un peu de la musique au lieu de faire de la gym ?

Et quand il se mets dans l'idée de sortir son archet pour faire le « classique », pourquoi ajouter systématiquement cette wha-wha horrible-moche-laide ??? Si tu veux mon lapin, je te passe mes distos, tu sonneras atroce'n'roll. Espèce de faux-punk, va !


Roy Haynes, lui, fait la vaisselle avec ses baguettes. En effet, son jeu est aussi excitant qu'une bouteille de Paic Citron.


Ca donne 3 types qui jouent chacun dans leur coin, sans cohésion ni complicité, et c'est barbant à vouloir se laisser pousser une pilosité faciale à la ZZ Top.


Aucune surprise dans les morceaux, même structure convenue : le piano commence, il joue ensuite le thème, le triture dans tous les sens, le bassiste fait son numéro de sprint sur quatre cordes. Et pendant ce temps, le batteur chatouille ses futs et cymbales avec l'entrain de la Grosse Lulu du « See Phylli's Bar » de la rue Pigalle quand elle se fait camballer par les poulets pour la cinquième fois dans la semaine.


Et dire que le mot « jazz » avait une connotation grivoise, donc festive et enjouée, à ses débuts y a environ un siècle.

Le public applaudit consciencieusement à la fin de chaque démonstration stérile et aussi entre les morceaux.


Finalement, je ne dois pas être assez parisien, encore trop marseillais (ouf !) et trop rocker (ouf derechef !) pour refuser de suivre les lemmings snobs et branchouilles qui viennent risquer leur vie dans mon 19ème prolo-bobo bien loin de leur quartier rupin qui sent déjà le sapin. Je suis trop jeune pour mourir et pas assez vieux pour arrêter le rock.

En fait... « je suis vivant et vous êtes morts ! »


 

Pink, la fille, pas le Floyd...

 

Beau brushing. Trèèèèèèèèèès beau brushing !!! This is a pink punk ! Malgré ses cheveux courts, Pink n'est pas punk...

Beau brushing.
Beau brushing. 


Ce qui aurait pu être un gag comme la reprise de « You shook me all night long » par Céline Dion dopé aux amphét' et Anastacia se révèle une étrange surprise.


De Pink, je me souvenais d'un clip pour la promo d'un film raté : « Moulin Rouge » avec un Ewan Mc Gregor émasculé et une Nicole Kidman relookée par Jean-Paul II au lieu de Jean-Paul Goude, bref, Kidman aussi excitante qu'une nonne.

Même pas un nanar comme je les aime, juste un mauvais film avec des chansons pop sur fond d'histoire d'amûûûûr au 19ème siècle... Navrant...

Quitte à faire dans l'anachronisme, autant y aller rock'n'roll, prendre la DeLorean de Marty Mc Fly, sa P.R.S., un ampli Marshall (ou mieux un Soldano), un groupe électrogène, et aller jammer avec Wagner ou Berlioz pour leur faire inventer le heavy metal 95 ans avant et provoquer un paradoxe temporel qui aurait annihilé les Nouveaux Romantiques des années 80 à grand coup de riffs saignants... Gniark, gniark, gniark...


Seul le clip promotionnel de cette sombre bouse était alléchant avec des minettes habillées très chastement qui sussuraient d'une voix de sirène : « Voulez-vous coucher avec moi ? Ce soir... »

- Bougez pas, je passe dévaliser la pharmacie en talismans en latex et j'aaaaaarriveeeeeuuhhhh !!!


http://www.youtube.com/watch?v=RQa7SvVCdZk


Donc, dans ce clip, la demoiselle Pink. Mignonne, certes, mais simplement un n-ième clone de Madonna, en un peu plus rock, et faussement punk, vu qu'elle se fait appeler « Pink ».


Ca me rappelle cette histoire :

Pink et Punk sont dans un bateau, Pink fait un beau solo de gratte, et de dépit-frustration, Punk tombe à l'eau.

Qui reste-t-il 30 ans après ? Pink avec sa Fender Strat sublime. Punk est mort, ou pire devenu banquier ou pédégé...


Ou encore Pink et Punk, version rock de Tic & Tac, sauf que j'ai jamais su qui était Tic et qui était Tac. Là, c'est facile, Pink est classe avec sa strat, Punk ne sait pas jouer et a les cheveux vert pomme, ou pire rose, donc pink, finalement. Vous suivez ?

Punk is pink, but Pink is not punk...


Pour en revenir à la fille qui se fait appeler Pink mais qui n'a aucun rapport avec LE Pink que j'adore depuis pfffou... bien plus... Cette fille, pas plus punk que MON Pink est en fin de compte assez rock.


Pour preuve, cette reprise de « Babe, I'm gonna leave you » popularisée par Led Zep et volé par les mêmes à Anne Bredon et Joan Baez, les petits canaillous !!!


http://www.youtube.com/watch?v=6tQubiPhhV0



Déjà, la demoiselle chante bien, avec des nuances surprenantes. Et pis son groupe assure lourd...

Rhâââhhh, le gratteux avec sa Les Paul de la Mort qui tue... C'est pas à la « Vilaine Star » qu'on verrait ça.

D'ailleurs, c'est pas dans la Gaule occupée par la tribu des Varyétoschs' que l'on pourrait voir ça.

Sans déc', un solo de guitare, vous n'y pensez pas, quelle vulgarité !!!


La raison à cet écart ?


Regardez et comparez...


Guitariste-chanteur rocker à la française : http://www.youtube.com/watch?v=FAxJSn32UHk


Groupe de rock britton : http://www.youtube.com/watch?v=Ll-bxodxjts&feature=fvst


Angleterre – France : n à 0, « n » étant un nombre entier foutrement grand depuis plus de 40 ans.

Et John Lennon l'a trèèès bien résumé : "French rock is like english wine"...


...Brittania rules... Snifff...

 

Toy Story 3 - Impasse, pair, et pas manqué !

 

Touché... en plein coeur !
Touché... en plein coeur ! 

Toy Story 3, … j'ai fait l'impasse récemment, et je pensais ne pas pouvoir en causer, d'où mon renvoi chez mes talentueux collègues du déblocnot' : http://ledeblocnot.blogspot.com/

Vous ne connaissez pas ??? Allez vite y faire un tour, nom de Zeus !!! Et plus vite que ça !!!

Donc, Toys Story 3...

Encore un truc qui va décevoir plein de monde...


Si vous n'avez pas aimé le 1 ou le 2, pas la peine. D'ailleurs, si vous n'avez pas aimé le 1, pourquoi êtes-vous aller voir le 2 ?... Franchement, des fois, on s'demande....


Si tu es un sale gosse (mes 45 piges permettent de tutoyer les sauvageons, alors !) et que tu massacres tes jouets, laisse béton, pas la peine, tire-toi, c'est pas pour toi, vas chourer les DVD de Schwartzie dans la collection de ton bourrin de père, et éclate-toi comme tu éclates ton entourage dans tous les sens du terme, oreilles des parents, déco de la chambre, joujoux donnés en pâture...


Si tu es un pré-ado ou un ado rebelle et révolté (là, encore, je tutoie, même si ça énerve) qui jette ton portable tactile Point G+ de mes deuzes de p'tit bourgeois ou racaille quand il n'affiche pas ta tronche de cake sur Face de Bouc plus vite que ça, faut pas déconner... , regarde « Saw 6  ou 7» ou « Hostel », tu seras en plein dans la cible... marketing des conneries qu'il faut mater pour avoir l'air d'un vrai dur..


Si tu es un intello-cérébral-gauchiste-altermondialiste (je tutoie toujours, passque... passque !!!) qui vomit Disney et toute la World Company, je te comprends, mais tu devrais faire contrôler ta vue de temps en temps, ya des surprises au bout de ton grand nez aquilin, lis autre chose que les Inrocks ou « le Monde », et mets un peu de Mezcal dans ta tisane, ça détends...


Si tu es un vieux con blasé de tout (toujours, le « tu », et là, ça gonfle un max pour les > 50 piges !!! ), tu crois tout connaître, … ben, non, la preuve, ya une vie au delà de TF1 et M6 et du Rosa, rosae, rasom, rasoir de ton enfance...


Par contre... si tu as souvent eu un lien avec tes jouets, tes meilleurs amis, confidents de tes joies, tes rêves, tes peines, tes secrets, tes espoirs. Si tu as toujours trouvé qu'il y avait quelque chose au-delà de la peluche, un peu de ton âme, un peu de toi, de ta vie. Cette histoire peut réveiller en toi des émotions extra-ordinaires.

Si tu te souviens encore de ta peluche préférée, si tu l'as gardée, si tes parents l'ont toujours, oui, ce film peut te toucher.

Si tu as pris soin de ces compagnons de rêveries comme de tes meilleurs amis, ouais, ami lecteur, mon semblable, ma soeur, on est sur la même longueur d'onde.

Si tu en as voulu à fond à fond à fond à un super pote ou une super copine le jour où il (elle) t'a dit que le Père Noël, c'était pour de faux, ...welcome !

Si tu rêves encore, en étant adulte, et plus que ça, d'un monde où l'on pourrait faire autre chose que manipuler, exploiter, casser, tuer les autres, … ouais, va voir ce film.


Mais, seulement si tu rentres dans ces petites cases exiguës et inconfortables, … s'il te faut des lotfs de 300 m2, la Porsche, et les pétasses à gros nénés, … pas la peine... Passe ton chemin...


 

Pas mieux (Des chiffres et des lettres)

 

Euh...
Euh... 

Parler de « Toy Story 3 » ?


Ben, c'est comme aux « Chiffres et les lettres »... pas mieux que le Déblocnot' :

http://ledeblocnot.blogspot.com/2010/07/toy-story-3-2010-de-lee-unkrich-par-luc.html


Et je m'en sors pas aussi bien que le monsieur :

http://www.dailymotion.com/video/xb0jf7_des-chiffres-et-des-lettres-huit-le_webcam


Donc, allez lire ce bel article.


Hop !

 

Expendables - Le crépuscule des baffes

 

Plein de has-been au m2, mais pas que...
Plein de has-been au m2, mais pas que... 

… ou le nanard crépusculaire...

« Crépusculaire », cet adjectif est souvent utilisé par les journalistes pour décrire l'ambiance des films de Clint Eastwood, avec ses héros fatigués, désabusés.


En littérature plus évoluée que « Le Journal de Mickey », il s'agit de la fin d'un monde, l'abandon des valeurs, la transformation des hommes.


Certains mythes collent parfaitement à cette dynamique de transition.


La matière de Bretagne décrit la fin du monde des divinités païennes et l'avènement du Dieu Unique. Merlin est le pont entre les deux, à la fois détenteur du savoir druidique et acteur du nouveau monde par sa nature de fils de démon au service de Dieu.

C'est le crépuscule de la magie


Dans « Le Seigneur des Anneaux », la trame de l'histoire est bien la fin du monde des elfes et le début de la domination des hommes. En somme, le crépuscule des elfes.


« Expendables » n'entre clairement pas dans cette catégorie. Est-ce pour autant un film à la Eastwood ?


Malheureusement non, le sympathique et courageux Stallone, qui s'est fait ses gros biceps à la sueur de son front, n'a pas la subtilité du vieux Clint.

Je lisais récemment une interview de « Sly », il se plaignait d'avoir du toujours faire tout, tout seul. Aucun grand metteur en scène ne lui avait proposé de travailler, à la différence d'un Bruce Willis qui a réussi à mêler films d'actions et oeuvres plus intimistes.


Pareil pour Eastwood, mon lapin, pareil. Il a du se prendre en main, lui aussi. Et même encore aujourd'hui, il finance en grande partie ses projets, car les majors ne le suivent pas.

Et comme « Sly », c'est un acteur au jeu … monolythique ! Pas le genre caméléon d'un jeune De Niro.

Sauf que, Clint a fait germer dans les silences de ses personnages des trésors d'humanité. Il réserve des surprises dans ses histoires.


Stallone a voulu rendre hommage à un style de films d'action aujourd'hui caricatural, celui qui enchaîne dialogues Carambar avec les-pains-dans-ta-tronche sur un rythme d'alexandrin :

  • « ta ta ta, ta ta ta, ta ta ta, ta ta PAF ! »

  • « ta ta ta, ta ta ta, ta ta ta, ta ta BING ! »


C'est du « Last action hero », la comédie en moins. Les héros sont experts en vanne et en close-combat. Et ils les distribuent avec la générosité d'une ONG.


Que Jason Statham massacre sévère le crétin qui l'a remplacé dans le pieu de sa copine, ouais.

C'est un blaireau, un petit voyou qu'un soldat-commando écrase vite fait du plat de la main, on veut bien.


Mais quand 4 gus cavalent au milieu des balles et ressortent indemnes, non, faut pas pousser. Votre petit frère qui se crève les yeux et se colle des ampoules au pouce avec « Call of Duty » vous le dira : « Hé, ho, c'est un peu gros, là ! ».

Ce genre de truc, on l'a vu revu, au cinoche, à la TV, en VHS, en DVD... Suffit ! Overdose !


Et ce n'est pas en engageant Mickey Rourke pour nous refaire un numéro de looser repenti comme dans « The wrestler » que ça va le faire. Faut lui écrire un beau texte, Sly...


Question réalisation, ça va, t'assures, ça pète où il faut quand il faut, on dirait du Wagner à l'EPO.

T'aurais du juste engager un bon dialoguiste et un bon scénariste pour te donner un coup de main.

Ca doit se trouver à Hollywood ?

 

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