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La musique de Vivaldi à Led Zep, la littérature de Shakespeare à Achille Talon, le cinéma de René Clair à American Pie,

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Springsteen et moi...

 

 
 
Petite introduction en forme de digression et de contrition…

C’est certainement la pochette de « The River » avec « Hungry Heart » qui ont du être mes premiers contacts avec le « Boss ».

1980 : 15 ans, à fond dans le hard rock, le metal, le rock prog, ce bellâtre en chemise à carreaux qui ne chante pas comme Robert Plant, qui ne fait pas de solos de gratte comme Jimmy Page, que toutes les filles trouvent tellement beau… pfff…. Mais qu’est-ce que vous voulez que ça me foute ?

1982 : à peine 2 ans de plus, autant dire 2 années-lumière, ou 2 milli-secondes… un article dithyrambique dans Rock & Phoque, il me semble même que c’est Phil « Mad » Manœuvre qui l’avait collé en disque du mois, l’album en question « Nebraska » était une parfaite introduction à l’univers Springsteenien… La bonne blague… Je ne sais pas à quoi fonctionnait le Mad journaliste pas encore poseur pour radio-crochet, mais franchement, coller ce genre de galette dans les oreilles d’un jeune con qui ne connait rien à rien à la musique traditionnelle blanche américaine (country & folk, quoi), c’est comme emmener chez Fauchon un ricain habitué aux hamburgers : choc culturel garanti !

1984 : 19 ans, donc. Moins con ? Pas sûr, pas sûr… Entre mon hard-rock du début de la décennie et ce milieu des 80’s, j’avais rajouté des cordes à ma guitare, du coté brut et authentique, y avait « The Clash », du coté prise de tête, le jazz-rock, et du coté bizarre, les expérimentations de Peter Gabriel. Aucune place pour un gars qui fait des clips sur MTV avec une chanson lourdingue comme un boogie paléolithique (« Born in the USA »)  ou un truc mou du genou avec une fille qui danse avec lui sur scène (« Dancin’ in the dark »)
 
Je me demandais VRAIMENT ce qu’on trouvait à ce type…
 
1992 : 8 ans plus tard, Guns ‘n’ Fu##in’ Roses sort un faux double album avec « Use your illusions », je vais même les voir à l’hippodrome de Vincennes : le pied !
Springsteen fait de même avec « Human Touch » et « Lucky Town ». J’essaie à nouveau. Et ces 2 albums descendus par la critique me semblent pas si mauvais que ça,… mon esrit de contradiction, sans doute, je me mets à apprécier ce gars quand il est au creux de la vague, ah ah ah !

Il faudra attendre encore un peu plus avec une opération commerciale sur son triple live « 1975-1985 » pour que je tente encore le coup. La renommée du Boss on stage étant légendaire, ben, jetons une oreille… Le choc ! En effet, ce mec et ce groupe, sur scène ça pète bien. Je commence à comprendre l’intérêt que suscite ce rocker « normal ».

Pas encore prêt toutefois pour me faire des concerts marathons  de plus de 3 heures, et surtout à cause d’un manque de vigilance qui frôle l’inconscience, j’ai loupé pas mal d’occasion de le voir sur scène. Faut dire à ma décharge que ses places se vendent à 2 temps 3 mouvements, et ce sans aucune promo… j’en ai encore fait la désagréable expérience l’année dernière… Il  a vendu 2 Berçy complets en moins de temps qu’il n’en faut à Ringo Willycat pour faire un solo de guitare.

Depuis 2008, au Parc des Princes, pour la tournée « Magic », j’adore ce gars. Il faut le voir sur scène pour comprendre, et après, c’est comme un écheveau qu’on déroule, ça va tout seul, c’est si simple, et on se retrouve comme un con avec cette question :
« Mais créputain de nom de Zeus, pourquoi ne l’ai-je pas vu avant ??? »
 
« Springsteen and I »
(le flim...)
http://youtu.be/HVQUeCi9V0s
 
« Passion , … Humanité, … Espoir »
 
  • Ce sont vos 3 mots, Big Bad ?
  • Voui, Jean-Pierre, ce sont mes 3 mots.
 
Un documentaire produit par Ridlet Scott. Gage de qualité ? Oui, si on pense à « Alien », « Blade Runner », « Thelma & Louise ». De quoi avoir des sueurs froides si l’on songe à « Robin des bois ».

Sortie mondiale le 22 juillet. C’est con, le 22, je peux pas, et pourtant, j’voudrais ben, mais j’peux point… Ouf ! le film est rejoué le 29.
Une seule salle à Paname, deux dates. Pas beaucoup, heing ? Et j’ai rien à dire, car c’est la seule salle en France ! Dingue, ça !
La salle en question, la Géode offre un écran panoramique qui déforme un peu l’image certes, mais plonge au cœur des très beaux films qui nous sont habituellement présentés. Avec ça une sono qui dépote plus que vot’ p’tit neveu avec son Marsh(m)all à transistors chinois.
Comme je n’avais pas encore atterri suite au concert du Stade de France le 29 juin, ça tombe bien, j’avais encore besoin de plus de Bruce, j'ai pris les billets sans discuter, et hop !

Une structure surprenante, pas de biographie, encore moins d’hagiographie, aucun commentaire sinon ceux des fans. Car, voila la clé de cet OVNI documentaire, c’est un film de fan. A l’heure où la Terre entière est reliée à l’autre bout du monde mais continue à ignorer son voisin du dessus et la voisine du dessous, ce genre de film idéalement humaniste est possible. Ridley et ses potes ont lancé un appel aux fans pour qu’ils envoient leur petit bout d’opinion sur Bruce.

Alors, c’est filmé plus ou moins bien, plus souvent moins que plus d’ailleurs.

Et comment ? Sur un smartphone, une tablette, seul(e) ou à plusieurs, inspiré, nunuche, émouvant voire dérangeant. Mais toujours sincère.
Ca pourrait être un machin de plus qui cire les pompes de la vedette à n’en plus finir. Hé ben, non, car, pour ceux qui ne connaitraient pas encore Springsteen, ce film donne la clé.

On demande aux fans quels sont les 3 mots qui selon eux définissent au mieux l’artiste.

Vous avez eu les miens, je vous les commente :

« Passion » : ce mec est d’abord un passionné de musique. De rock, bien sûr, mais aussi de folk, country, soul, rhythm & Blues. Avec le E Street Band, ces gens sont une encyclopédie joyeuse de la musique populaire américaine. Et cette passion, ils la communiquent très bien. Surtout Bruce.
Il suffit de les voir s’éclater sur un morceau comme « Lucille » qu’ils reprennent au pied levé. Et paf ! ce groupe de vieux pros ultra-rodés devient un orchestre de bal qui joue des morceaux sur demande. On lui tend une pancarte, et zou ! Ils jouent le truc !
Sauf que la salle du baletti fait 70 000 personnes, mais c’est pas grave, on s’amuse autant.
http://youtu.be/RPNgL3dOTpM
Du coup, on est contaminé, et la passion nous gagne. CQFD.

« Humanité » : ce mec n’est pas un saint, et il serait ridicule d’en en faire un. Il y a une histoire qui traine depuis des années. Dans quasiment chaque ville où il passe, il laisserait un chèque conséquent à une association. Et ce discrétos, sans se faire voir au journal de 20h. Aucune idée de l’authenticité de l’anecdote. On reviendra sur l’aspect humain de l’animal.

« Espoir » : hé oui… Sa musique, ses histoires ne sont pas toujours les plus rigolotes, oh non ! Mais il y a toujours un espoir. L’espoir qu’on s’en sorte, que les humains soient moins cons, violents, égoïstes et hypocrites. Ce type rayonne tellement qu’on ressort de ses concerts avec du soleil dans la tête et les pieds légers.
C'est la jeune camionneuse qui en parle le mieux : "On peut avoir une Maitrise de Physique et conduire des camions... grâce à sa musique, je me sens mieux, je me sens plus importante"


Humanité et espoir…

Un musicien de rue l’interpelle et lui demande de venir jouer avec lui. Il restera un quart d’heure. Plus de 20 ans après, l’Anonyme du coin de rue n’a toujours pas touché le sol. Qui ferait ça ? Quelle superstar s’arrêterait pour gratter et chanter dans la rue à coté d’un inconnu ?

Un type se fait larguer par sa nana la veille du concert. Il passe une nuit de cauchemar et ne trouve rien de mieux à faire que mettre une pancarte « J’me suis fait largué hier ». Etonnant, non ?
Réaction du Bruce : « Tu veux un câlin ? Allez, viens ici, monte sur scène » Et s’en suit une petite discussion complice devant 40 000 personnes : « tu sais mon gars, on m’a largué plein de fois, et tu sais quoi ? Elles le regrettent toutes !... Ah si elles avaient attendu mon premier cachet ».
Le genre de conversation qu’on aurait dans un bar entre pochtrons, pas avec un spectateur dans un stade. En principe, la star est sur scène, au-dessus du commun des mortels qui payent leur place…

Des exemples comme ça, y en a à chaque concert. Les gens qui viennent le voir l’adore, et lui, il aime son public. Réellement, sincèrement, au premier sens du terme. Il l’explique bien à la fin du film quand il rencontre quelques unes des personnes qui ont témoigné.
  • Où trouvez-vous la force de jouer comme ça chaque soir ?
  •  Je vis un rêve en faisant ce métier, c’est ce que j’ai toujours voulu faire. Alors quand je monte sur scène, c’est pour vous. Je fais ce que j’aimais voir chez les artistes que j’aime. 
 
Regardez-ça, à 4:30… je suis certain que la petite s’en souviendra toute sa vie et racontera ça à ses petits-enfants, encore et encore…
http://youtu.be/vsv_32osqfo

Et il fait ça tout le temps…

Alors, c’est vrai, y a pas beaucoup de solos de guitare flashy, mais finalement, qu’est-ce qu’on s’en fout !

 

Gros Requin (en mousse) contre Pieuvre Géante (en caoutchouc)

 

Miam ! On ne pointe pas du doigt ses petits camarades !!! Lui, il revient toujours... (à cause du montage de Poisson Rouge) Omagaaaaaaad !!!

Miam !
Miam ! 

http://www.dailymotion.com/video/xdrjfb_mega-shark-vs-giant-octopus-bande-a_shortfilms
(bande annonce en latex)
 
D’après Wikipedia, ce truc incroyable a été tourné en 12 jours. On comprend mieux le naufrage…

Mais, bon, ma chronique a autant de suspens que ce machin, rien que le titre fleure bon le nanar, et l’affiche avec Lorenzo Lamas ôte les derniers doutes des cinéphiles indulgents bourrés au Mezcal échappés dans la Vallée Infernale où le héros s’appelle Allan Baxter, comme le chien qui parle, faut s‘en méfier, moi j’vousl’dit !
Lorenzo Lamas, … que peut-on espérer d’un gars qui a joué dans « Amour, Gloire et Beauté », « Falcon Crest », « Le rebelle » ? Même les ménagères de plus de 50 ans complètement torchées au Canard WC n’osent pas regarder ça. On raconte que ces trucs ont été tournés par la CIA pour faire avouer les espions russes de la Grande Epoque quand les gouzis-gouzis à base d’ongles arrachés et de noyades simulées leur faisaient chanter Lilli Marlene au lieu de leur faire avouer leurs plans sataniquement communistes. Même James Bond relâche ses sphincters face à de telles horreurs, c’est dire !
Alors, voilà, les hauts faits d’armes du sieur Lamas. On raconte qu’il aurait repris du service à Guantanamo, mais comme c’est encore classifié, on n’en saura rien avant le prochain siècle…

Deborah Gibson, la jolie fausse blonde aux sourcils bruns a joué dans « Mega Python vs Gatoroid ». C’est bien la preuve que les femmes peuvent être d’une nocivité au moins égale à celle des hommes. Les Femen devraient en prendre de la graine au lieu de faire semblant de s’attaquer à des batraciens de bénitier en voie de décomposition avancée, … quelles cibles pitoyables !

On a ici la crème des acteurs, de ceux qui font passer les hardeurs du plus minable des pornos pour des lauréats du Cours Florent, des cadors de la Comédie Française. Aucun jeu, aucune expression. Lamas ne sait faire qu’une chose : râler en pointant son index boudiné modèle Mega-Knacki face aux deux chiantifiques au regard de morue pas encore dessalée.

Faut dire que question scénario, y a rien, le néant absolu, une rare approximation du zéro absolu  ou mieux une asymptote vers moins l’infini qui n’en finit pas de plonger vers les abysses de la Consternation Constipante pendant les 90 minutes que dure cette purge.

« Un requin géant et une pieuvre toute aussi géante passent aux micro-ondes, se décongèlent fissa-rapidos et sèment le chaos et la désolation dans tous les océans. Mais comment s’en débarrasser ??? En tirant des obus de canon de destroyer à la mode John Wayne : au jugé. Les torpilles, c’est bon pour les fiottes ! … Ben, finalement, on va organiser la baston du siècle en espérant que ces deux bébètes se transforment en garniture de paella pantagruélique et en sushi gargantuesque ! La voilà qu’elle est bonne l’idée, Spielberg va en faire dans son froc… tellement il va se poiler…»

Si au moins les dialogues étaient marrants...
En se murgeant à l’alcool de bois, le scénariste-dialoguiste-réalisateur Jack Perez (dit Ace Hannah… « Ace »… et pourquoi pas « Ze King », mon lapin ???) aurait pu en faire quelque chose de grandiose dans l’échec, le genre de truc qui devient sym-pathétique au final… Même pas.

Comme il était débordé, on le comprend le pôv’ chou, faire un machin comme ça en 12 jours, avec le talent d’une huitre trop cuite, c’est au-dessus de ses forces de paramécie défaillante ; il a fait donc appel à sa p’tite nièce Hilda qui est revenue un peu « changée » de sa colonie de vacances Areva à Fukushima. Avant, elle avait peur du noir, mais ça, c’était avant. Maintenant c’est fini, et plus besoin d’ampoules, même à basse consommation, il suffit de l’avoir à coté. Ses parents lui disent merci, mais pas EDF qui doit leur reverser un max de blé quand elle met les doigts dans la prise. Et c’est nul ce scénario, si, si, vraiment, j’vous jure.

Pour les effets spéciaux, c’est pas compliqué, « Ace » a recruté son futur neveu congelé dans l’éprouvette n° 176-671 de la banque du sperme de Tchernobyl. Il a utilisé spasmodiquement le requin en plastique de son Happy Meal dans sa baignoire radio-active, les effets de lumières psychédéliques en attestent.

Le montage a été confié à un poisson rouge, j’en tiens pour preuve l’accumulation du même plan répété au moins 10 fois du requin frétillant sensuellement du croupion telle la mère maquerelle en vue du clille plein d’oseille. N’importe quel monteur se souviendrait d’avoir utilisé cette séquence d’images pourries, un poisson rouge, non.
Mais ça partait d’un bon sentiment, en effet, le poiscaille rouquemoute aurait pu avoir la sensibilité piscivore idoine à même de rendre au plus près la torpeur aquatique du monde du silence où personne ne vous entend bailler (et glou et glou et glou…tiens, ma bouteille est vide, hips !...)

A part ça, le rythme est trépidant comme dans un Derrick sous Valium, seul l’index inquisiteur en forme de mortadelle périmée de Lorenzo Lamas donne le tempo à ce bateau qui prend l’eau de toutes parts (et c’est le plus laid des bateaux, oh ohohohooooo !)

Moins bien qu’Ed Wood (le vrai, pas l’hommage affectueux de Tim Burton), ce genre de bouze est à montrer en première année de cinéma pour expliquer les écueils d’un film :
  • Scenario minable
  • Dialogues inexistants
  • Casting improbable
  • Direction d’acteur nulle
  • Effets spéciaux lamentables
  • Réalisation ridicule
Un carton plein dans la médiocrité ! C'est pas un nanar, c'est nul !

 

World War Z : ...zzzZZZzzz... zzzZZZzzz... zzzZZZzzz... zzzZZZzzz...

 

Le monde s'écroule, sauf EUX !!! C'est bôôôô...
Le monde s'écroule, sauf EUX !!! C'est bôôôô... 


Une fois de plus les américains sauvent le monde qui en a grandement besoin. Si les USA n’existaient pas, il faudrait les inventer… Allez expliquer ça en Irak, ils vont dépoussiérer le « Manuel de Torture d’Iznogoud » et vous préparer quelques petites douceurs.

Brad Pitt, même avant sa pub Chanel « number five » est devenu un ectoplasme, mieux un zombie, l’ombre du merveilleux acteur qu’il fut. Ca tombe bien, dans ce machin, il combat des zombie, donc, en étant devenu un lui-même, n'est-il pas très bien placé pour comprendre la psychologie de ces étonnantes créatures ?

Et s’il n’y avait que lui de consternant, mais non, le reste de la distribution est également … zombiefié !!! Ca doit couter moins de cher de faire un film avec des acteurs morts…

Les scénaristes aussi ont perdu leur cervelle en route, la preuve ? Des grands moments de débilité, vous en voulez ? Au hasard :
  • un pignouf abandonne son camping car pour fuir les enragés à pied (c’est plus juste que « zombies » tellement les morts-vivants sont speed).
  • A Jerusalem, la foule de juifs et musulmans enfin devenus frères qui fait un championnat de micro pour savoir qui va hurler le plus fort sa foi en Dieu… Ben, raté, mes p’tits chats, faut pas faire de bruit, vous l’saviez pas ? Leur barouf de tous les diables motive les enragés à se marcher sur la gueule pour passer par-dessus le mur !!!
  • Bradounet, il est drôlement balèze, à moins qu’il ait eu 20/20 pendant toute sa scolarité en Sciences de la Vie, il arrive à piger tout seul comment faire pour niquer les zékés (surnom affectueux donné aux enragés par les soldats) !!! Trop fort le gars, rien qu’en « observant ». Les observateurs de l’ONU sont méga-ultra-supra-multi-compétents !

Il a quelquefois des absences le beau blond, ou alors, le désespoir lui fait faire des trucs borderline, tiens, lâcher une grenade dans un avion de ligne. C’est sûr, le trou d’air expulse les zékés, mais aussi les vivants, ça fait crasher le gronavion, bref, autant l’avaler la grenade, ça ira plus vite. Mais non, tout le monde crève, sauf sa copine soldate amputée du bras et lui qui se prend quand même une tige de métal modèle lancier du Bengale dans le buffet. C’est pas grave, comme il est très héroïque (c’est que dit Angelina tous les soirs quand les enfants sont couchés), il arrive à marcher pendant un nombre conséquent de kilomètres pour trouver l’objectif. Trop fort, Brad, j’vous dis !

Là commence un huis-clos habilement sponsorisé par Pepsi qui a sauvé la fin du film, il ne devait plus avoir de budget CGI, donc fallait la faire à l’ancienne avec des comédiens sous-payés qui doivent venir du Met’ de New York ou de la Royal Shakespeare Company, qui ont passé les 20 dernières années de leur vie à bosser justement leur petit Shakespeare illustré pour finalement claquer des dents mécaniquement… Quand on vous dit que la vie d’artiste, c’est pas d’la tarte…

Comme l'a très bien décrit une consœur professionnelle du Monde, « World War Z , c’est le premier film familial de zombie ». Yep ! Pas de sang, pas de barbaque, pas de massacre, c’est à peine plus violent que Super Mario. Mais on a droit à plein de passages à la gloire de la famille. C’est Frigide Barjot et Christine Boutin qui vont être contentes :
  • Bradounet ne veut pas abandonner SA famille.
  • Finalement il accepte la mission pour que SA famille reste sur le bateau de la Marine.
  • Sa femme déclenche une attaque de zékés qui décime les 3/4 d'une garnison à cause d’un appel intempestif de GSM satellitaire, il ne lui passe pas de savon, même pas de consigne gentille "S'il te plait chérie, attend mes appels, même si c'est difficile", non, il ne dit rien car il l’aime sa femme !!!
Sans déconner, combien de fois vous vous êtes pris des savons les filles pour un coup de fil « dérangeant » ?
Combien de fois vous vous êtes fait pourrir par vot’ nana passque vous ne trouvez pas le pavillon à la con de vos amis qui ont griffoné le plan pourri pour soi-disant indiquer leur adresse paumée dans une banlieue de parvenus et que le mousseux est en train de tiédir et de s’agiter les bulles dans le coffre de la Mégane ?
Juste avant de s’injecter un truc pas net, il écrit un ‘tit mot « Dite à MA famille que je l’aime »…

Bon, OK, ce sont de belles et saines valeurs, rien à dire de ce coté là, mais ça n'a rien à faire dans le genre.
Ah bon ? Ben voui ! Les films d’horreur de ce tonneau on toujours un coté nihiliste-sombre-kill-kill-destroy qui dénoncent des travers humains, les beaux sentiments, c’est pas la bonne enseigne.
Revoyez « 28 jours » et « 28 semaines », vous percevrez la différence.

Si on est férocement athée comme ma pomme, on peut déceler une vague allusion subversive dans la destruction de Jérusalem. C’est à cause de la ferveur religieuse conjuguée des musulmans et des juifs enfin réunis que les zékés ont été stimulés pour passer le mur de Jerusalem, et Dieu, dans tout ça, il fait quoi de ses prières ? Ben, il envoie une armée de morts-vivants pour répondre à ses fidèles !!! Mouaaaaahahahaaaaaaaa !!!

A la fin, vu la voix off du beau Brad en conclusion, on pige qu'il va y avoir une suite, ben compte pas sur moi mon p’tit chat !

Le seul truc qui m’a vraiment plu, c’est la consigne du capitaine à ses soldats pour dégommer du zéké :
« La cervelle, c’est nickel, les rotules, c’est pas nul ! »

 

Man of Steel, il revient et il n'est plus si naïf...

 

Lui, il est en acier ! Papy est en fer (attention, ça rouille) Et ce beau blond, c'est du bronze !

Lui, il est en acier !
Lui, il est en acier ! 

La mode est au dépoussiérage, au renouvellement, à la re-visitation (néologisme tellement lourd de sens qu’il en dispense une explication longue et laborieuse, encore plus que cette parenthèse énervante qui n’en finit pas).
Top Chef revisite des recettes à tours de spatule, que ce soit l’œuf mimosa ou le bœuf mironton, et rond et rond, petits patapons.

Le cinéma, c’est pareil. M’sieur Nolan nous a donné une version sombre et nihiliste de l’Homme Chauve-Souris à rendre Michael Keaton souriant, Jack Nicholson sain d’esprit, et Tim Burton rasé au carré et coiffé de près (à moins que ce ne soit l’inverse).

Il est vrai que les films de super-héros de ce 21ème siècle ont dégraissé la nunucherie qui fait tant horreur aux réfractaires de la Chose Masquée et Costumée dont votre serviteur a en grippe. Et de quelle nunucherie s’agit-il, mes chéris ?
Les costumes ridicules, par exemple. Wolverine est bien d’accord avec moi. Vous voyez ? Je ne suis pas seul. Et là, maintenant, Zack « the city destroyer » Snider et Christopher « Depressive Dark » Nolan ont viré ce fichu slip rouge !!! Du coup, sans ce moule-burne prétentieux, Clark Kent est limite swag… peut-être un peu exagéré, certes, mais très stylé. Et je ne moque pas absolument pas du gentil Christopher Reeves, regardez « Somewhere in time », à l’occasion : http://youtu.be/FrEhKxYnKGs .
Y a aussi un truc qui m’a toujours férocement gonflé avec Superman, c’est le déguisement incroyab’ de Clark Kent : ses lunettes. Il remet ses lunettes, et paf, on ne reconnait plus Superman ! Avec lunettes, c’est Clark. Sans lunettes, c’est Superman. Avec : Clark. Sans : Superman ! Avec : Clark. Sans :…
Et enfin, Superman est trop bon, trop gentil, trop propre sur lui. La reprise des hostilités avec « Superman returns » ne changeait pas grand-chose à la donne.

Voilà, maintenant que j’ai réglé mes comptes avec le plus nickel des super-héros, on peut vraiment causer du flim. Autant vous dire de suite que je ne suis pas d’accord avec certaines critiques qui ont descendu ce flim pour cause d’ennui décrocheur de mâchoires. Derrière la démolition méticuleuse de Metropolis, allégorie de New York, on arrive à trouver de vrais bons moments de cinoche.

Ca commence par une vision impressionnante de Krypton. Visuellement, ça décoiffe. La planète et sa civilisation agonisante nous scotchent au fauteuil dès le début. Loin des interprétations manichéennes des poncifs de civilisations alien cruelles, E.T. gentilles ou encore extra-terrestrement avancées. Les kryptoniens sont écologiquement aussi cons que nous, militairement bornés ou gandhiment idéalistes. D’habitude, on n’a aucune nuance, c’est blanc, c’est noir, jamais de gris ! Ouf, on se sent moins cons face à eux, juste un peu attardés, passque question technos, c’est pas des blaireaux, c’est pas faux ! Mais les kryptoniens sont étonnamment humains.

La première moitié du film est bien montée (et je ne parle pas du slip rouge, hein, bande de salopards !), les passages intimistes entre Kal-El et ses parents terriens alternent avec les premiers exploits du futur super-héros. Donc, on ne s’ennuie pas et on n’est pas abruti par les effets spéciaux.
On découvre un jeune Clark solitaire, limite asocial, écrasé par le poids de responsabilités qu’il ne veut pas prendre. On suit le parcours du tout jeune Clark de son enfance à son adolescence, et il est bien plus complexe que le traditionnel ectoplasme de perfection absolue. A part ses pouvoirs naissants ahurissants, c’est un môme paumé comme on peut tous l’être quand on a un QI qui dépasse celui du bulot en comas profond. Seules les moules trop cuites et les huitres avariées ne se posent pas de questions à cet âge et argumentent leur discours de « Tu veux t’battre ? Allez, viens t’battre ! » face à leur congénères préférant l’astronomie au football. Clark voudrait bien en coller deux à ces fier-à-bras  boutonneux, mais il sait bien qu’il leur démonterait définitivement la tronche. Alors, il ne fait rien et supporte les moqueries des méduses primaires.

Arrive ensuite, en guise d’entracte, la révélation de Kal-El à la portion décidément prépondérante de la 3ème planète de ce système solaire quelconque paumé en banlieue de cette galaxie banale qu’est la Voie Lactée, à savoir les Etats-Unis d’Amérique, à la fois le Gendarme du Monde et le Souffre-Douleur Galactique de tous les cataclysmes inter-sidéraux. C’est pas Gréoux-les-Bains que les aliens choisissent d’envahir ou de détruire, mais New York. Donc Kal-El est américain. Pourtant, avec un nom pareil, qui fait penser à Khaled, je m’étonne que les Qataris n’aient pas encore racheté la licence DC Comics pour adapter le concept à leur sauce ! J

La sortie officielle du costaud en justaucorps flanque une super trouille aux militaires et autres officiels. Là, encore, on élimine la niaiserie vintage qui faisait de Superman un messie immédiatement reconnu. Sans blague ! Un type aussi balèze débarque et les trouffions multi-gradés, comprenez les généraux, vont faire leur plus beau sourire Colgate ? Non, ils vont le coller au trou. Mais les militaires paranos (pléonasme ?) n’ont pas le temps de disséquer le spécimen que débarque la Menace qui va bousculer un brin leurs priorités.

C’est la 2ème partie avec l’entrée en scène du psychopathe de service, le général Zod à la petite barbiche qui évoque Zorglub pour les petits belges et français fans de Spirou. Mais, là où Zorglub (Eviv Bulgroz !!!) se vautrait lamentablement, Zod et son armée déchaine l’Apocalypse Weta-digitale que Jeannot de Patmos avait entre-aperçu un soir de Révélation cuitesque y a pas loin de 2000 ans. En effet, les scènes de destruction monstrueusement spectaculaires finissent par donner trop le tournis. Le mieux est l’ennemi du bien et gnagnagna et gnagnagna. Toutefois, soyons cohérent, c’est un film de Zack Snyder, on n’est pas chez Woody Allen ou Jim Jarmusch. Alors quand je vois sur le Ouaibe des rapprochements faits avec « 300 », c’est un raccourci d’une mauvaise foi d’intello corruptible de l’intelligentsia onaniste intoxiquée au mauvais champagne éventé de fin de soirée de troisième zone au festival de Cannes. Dans certains cas, le Champomy, c’est pas si mal, faut accorder ses neurones avec ses ambitions culturelles, si on est aussi enfantin à descendre ce film avec des arguments de cour d’école primaire, sous prétexte de prétentions critiques, la baudruche croyant exploser et fait juste un « pschiiiiiiiiiiitttt » piteusement flatuleux… Là où « 300 » n’était qu’une citerne de testostérone, ce « Man of steel » apporte bien plus de nuances.

Après avoir esssssplosé avec les plumitifs défenseurs des belles images, j’avoue nez en moins avoir trouvé cette accumulation de destruction exagérée. Il semble qu’Hollywood ait retrouvé ses instincts maso-destructeurs à vouloir dézinguer à tout prix de la métropole ricaine. Et, à part Conan, Diablo ou Gozer le Gozérien, quel meilleur metteur en massacre que Zack Snyder avec Christopher Nolan en production ? Ca donne un tiers de C4, un tiers de TNT, un tiers d’uranium enrichi, et enfin un bon tiers de plutonium. Ca fait quatre tiers ? Et alors ? De toute façon, ils vont te péter à la gueule en moins de temps que ton pentium poussif aura eu le temps de faire une division par zéro pour se mettre en écran bleu, mon p’tit chat !

Dans ce festival de tirs aux pigeons cosmiques, il est étonnant de voir autant de plans en caméra à l’épaule. Pour donner une ambiance reporter de guerre ? Ou pour tenter d’effacer la somme de technologie numérique qui doit valoir le P.I.B. du Venezuela ? Je ne suis pas très fan de ces artifices, et c’est surtout désagréable pour le spectateur. Mais enfin, il n’y en a pas tellement que ça. Pas de quoi vomir ses popcorns.

La distribution est bien choisie et bien dirigée, là, on voit bien que Snyder assure à la réalisation. Là se trouvent les nuances qui manquaient à « 300 ».

Russel Crowe a bien plus d’épaisseur en Jor-El que Marlon Brando dans les 70’s qui se contentait d’encaisser le chèque record de l’époque et faisait juste acte de présence devant la caméra. On perçoit la peine, le désespoir, la colère, l’amour. Bien plus qu’avec la figure blanche perruquée du Grand Marlon, qui à cette époque, ne fut plus que l’hologramme de sa splendeur…
Kevin Coster, l’homme qui est à l’origine d’une foule de Kevin Dupont, Kevin Martin ou Kevin Petibidon, revient avec quelques années au compteur… comme moi, tiens, mais il a bien plus d’allure et le poids énorme sur les épaules d’avoir adopté un môme hors norme. Il fait de son mieux, il est dépassé, mais il y met tout son amour. Et on y croit, on compatit. Le pauvre, pourquoi n’a-t-il pas eu un fils en survêtement ?
Diane Lane, toujours belle, même avec quelques rides, complète avec tendresse et courage ce couple de parents adoptifs. Je ne l’ai jamais vue dans un aussi beau rôle.
Amy Adams, toujours rousse et charmante, prend le relais des Lois Lane avec panache puisqu’elle est au cœur de l’action et qu’elle ose embrasser le héros invincible à la fin. Yeaaaaaaah, baby !!!
Enfin, Henry Cavill, excellent en héros à la limite de péter un câble, avec quelques petits clins d’œil en prime. Enfin un peu d’humanité sous cette carapace de perfection ! Un effet de la kryptonite ?
Lawrence Fishburn, 13 ans après Matrix, a rangé ses lorgnons fumés, a pris 25 kg, comme moi, mais il joue un Perry White bien moins crisant que le Perry habituelle tête à claques.

Bref, ce « Man of steel » est un Superman plus adulte. Et c’est pas plus mal.

Et vous avez le droit de déchainer la boite à baffes si vous n’êtes pas d’accord !
 

 

Cloud Atlas : nul n'est besoin de boussole, écoutez votre coeur...

 

La baffe de ce début d'année...
La baffe de ce début d'année... 

 

Les Wachos sont de sacrés zozos. Après avoir rendu fous dans leur tête les nains-format-‘tits-chiens en les plongeant encore plus profond dans leur schizophrénie dichotomique récursive avec la Matrix, ils ont pris une quasi-retraite en ne sortant pas grand-chose.

Oh, les petits canailloux !

 

Réalisateurs de « Speed Racer », c’était en fait du Super Mario Kart mâtiné de Wipe-out avec des acteurs sur fond vert. Pas de quoi s’exploser les neuron’s.

 

Produisant le verbeux « V pour Vendetta », on ne retiendra que le masque souriant et finement moustachu devenu « Anonymous ».

 

« Ninja Assassin » ? Même pô vu… trop peur de tomber sur un nanar raté, autrement dit un mauvais film pas sympa juste à plat.

 

Et les v’là qui nous font « Cloud Atlas », un collage cinématographique étourdissant provoquant nausée et ennui ou passion et excitation, cochez les cases, choisissez votre camp, car il ne peut y avoir d’avis modéré mais seulement des prises de position tranchées. Le cauchemar pour Bayrou…

 

Les Wach’ reviennent dans la S-F prise de tête, les histoires à tiroir qui finissent mal ou pas ; ou ne se finissent pas.

L’Eternel recommencement de la Connerie Humaine : « la plus grande Leçon de l'Histoire, c'est qu'on ne retient pas de leçons de l'Histoire »

Sad but true, bon sang mais c’est bien sûr, je l’aurais parié…

On le saurait bien mieux si on avait un tant soit peu écouté la cohorte d’enseignants chenus, zozotant, lénifiant, digressant au lieu de disserter « Rock & Folk » et « Best » au milieu de la classe, repère stratégique des rêveurs éveillés allergiques aux dates et paradoxalement sevrés d’histoires dans un cours censé en dispenser.

 

Ce puzzle foutraque (je parle du film, heing) se déroule entre le 19ème siècle esclavagiste et un 23ème obligatoirement post-apocalyptique.

Qu’y voit-on tout du long ?

De la violence, de la bassesse, des mesquineries, des vilénies et aussi de l’amour, du partage, de l’héroïsme, de l’abnégation.

Eternels faces opposées de la Nature Humaine qui penche de coté comme de l’autre dans la seconde, sauvant une vie ou détruisant une ville entière.

 

On pourrait parler de film à sketch, genre en vogue dans les 70’s, sauf que le montage épileptique mélange les intrigues comme l’arnaqueur fait valser ses gobelets de bonneteau sous la truffe des gogos.

 

On retrouve alors des archétypes de personnages d’une histoire à l’autre :

 

  • l’Auxiliaire brutal du Pouvoir,
  • le Représentant Egoïste du Pouvoir,
  • la(le) ma(pa)triarche bienvaillant(e),
  • la Chercheuse de Vérité,
  • et un personnage troublant, un « chaotique bon » comme dirait 2 vieux amis Maîtres de Jeux. Ce « chaotique bon » a bon fond, il est capable de grandes choses mais peu avoir des accès de parfaite saloperie.

 

Le jeu sous-jacent de ce film est de repérer les acteurs représentant ces archétypes. De plaisant pour les fans, il devient ridicule pour les détracteurs. Ayant adoré le film, j’ai adhéré au concept. De prime abord, c’est un clin d’œil, une ‘tite blague. Mine de rien, c’est essentiel pour valider la « continuité conceptuelle » de l’œuvre (remember les archétypes ?)

 

Les plus religieux, bouddhistes, crypto-babas et néo-bobos pourront y voir, s’ils le souhaitent, une vision de la réincarnation.

Pourquoi pas ? Les personnages joués par Tom Hanks passent du salaud, au salaud occasionnel, au type bien, au criminel, puis au froussard qui se surpasse. Le voilà mon « chaotique bon ». Sa dernière incarnation le fait passer au « bon » alors qu’il partait plutôt pour être « mauvais ».

 

400 ans d’Histoire pour arriver à un désastre… Pas joice, heing ? Et pourtant, on pourrait l’éviter.

 

Avec du courage individuel.

 

Le courage du jeune américain, beau représentant de la classe dominante, qui s’engage dans la lutte contre l’esclavage. Face à son beau-père qui le raille, il réplique et s’oppose :

« - Vous n’êtes qu’une goutte insignifiante dans un vaste océan ! »

« - Qu’est-ce que l’océan, sinon une multitude de gouttes ? »

 

Le courage de la journaliste, d’un scientifique, d’un garde du corps face à une entreprise tueuse.

 

Le courage de 4 ancêtres qui s’enfuient de la version Alzheimer de « Vol au dessus d’un nid de coucous ».

 

Le courage de l’esclave-clone et de son sauveur luttant contre une société futuriste inspirée d’Aldous Huxley et son supposé « Meilleur des mondes ».

 

Le courage du Sauvage du Futur qui lutte contre son fantôme schizophrénique.

 

En plus du courage, on pourrait sauver le monde avec de l’amour.

 

L’amour qui ouvre les yeux du blanc sur l’atroce condition des esclaves.

 

L’amour qui fait écrire de la musique belle comme un rêve.

 

L’amour déclenché par le sacrifice d’une esclave transformée en déesse-prophète (ça ne vous rappelle rien ?...)

 

On pourrait éviter la Grande Merdum Totallum en se sortant les doigts des yeux (ouf !... vous pensiez à autre chose, heing ?).

 

C’est absolument nunuche comme truc. Plus gniant-gniant que ça, tu meurs.

 

Et pourtant… Qu’est-ce qui est le plus agréable ?

 

Réponse 1 : Caresser un chat sur ses genoux et l’écouter ronronner.

Réponse 2 : Ecraser ses ennemis, les voir mourir sous ses yeux et entendre les lamentations de leurs femmes.

 

Ami lecteur, si tu réponds « 2 » parce que tu es fan de Conan, je te pardonne, car tu es érudit, tu as de l’humour, et je t’invite même à vider quelques tonneaux de bière au prochain concert d’Iron Maiden.

Mais si tu ne connais pas Conan, je pense que les mecs en blouse sauront s’occuper de toi…

 

Esthétiquement, le montage étourdissant de ce film, passant d’une époque à l’autre en quelques secondes ou quelques minutes, rend ce film unique. On est complètement perdu au début, et après, quand on a compris, ça passe sans problème. Comme le vélo !

Si vous en connaissez un comme ça, un film épileptique, merci de me le mentionner en commentaire afin que je meure moins bête.

Il y a eu un travail phénoménal pour établir les connexions entre chaque histoire, les échos d’un personnage à l’autre.

Dès que ce truc sort en DVD, je me jette dessus pour le décortiquer !!!


La bande-annonce : http://youtu.be/lXKteFBRL_w

 

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