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Santana - Close to Heaven ? ... Ben non, justement...

 

La révélation de cet album : Roch Voisine. Si, si. Aucun rapport, mais elle est jolie comme tout.

La révélation de cet album : Roch Voisine. Si, si.
La révélation de cet album : Roch Voisine. Si, si. 

 

Sans rire… Y a des titres comme ça qui foutent la gerbe…

« Guitar Heaven – The greatest guitar classics of all time »… Sans blague ! On se croirait chez André Rieu, avec la compil’ des plus grands succès du classique du rayon boucherie-charcuterie du Carrefour du coin.


Carlos, mon bon et brave Carlos. Carlos, l’un des rois de la guitare qui donne des frissons, t’es pas indigne de ça.


Alors pourquoi écouter, et pis que ça (dixit la Noiraude, la vache blanche et noire made in Normandy), le croc-niquer ? C’est de la perversion sado-masochiste ?

Non, pas vraiment. Juste un attachement à un putain de grand guitariste qui même au plus bas de son inspiration arrive à tutoyer les étoiles.

Alors, on commence par râler, lui jeter l’opprobre à la moustache, ça défoule, et ensuite, on donnera les bons points comme à l’école. Et selon le principe, thèse – antithèse – synthèse, on ne retient que la dernière idée proférée, les autres ayant été noyées dans un babil abject, pontifiant, lénifiant, lubrifiant, bref… chiant comme un mal au dents.

Le truc totalement vain dans une entreprise de cette envergure, je rappelle pour les Alzheimer précoces, à savoir rassembler sur une seule galette argentée les plus grands succès de la gratte de tous les temps (mouarf), c’est qu’on va en oublier forcément, fatalement, malheureusement, des tonnes et des tonnes de putain de bonnes grattes de la mort qui tuent !!! Y aura toujours un pignouf infâme et obscur qui taclera l’anthologiste érudit et le fera chuter de son piédestal avec autant de grâce que mon cousin Raymond qui se vautre lamentablement de son siège de bureaux à roulettes pour changer les ampoules de son lustre.

Tiens, pas de rock’n’roll vintage (années 50, quoi), de jazz, de prog.

Pas de Chuck Berry, de B.B. King, de Pink Floyd, par exemple. Et on peut y aller de sa liste perso, ça va saigner !!!


Bon, t’as fini de râler, vieux matou ? T’en causes en détail du skeud, ou pas ?


J’y viens, j’y viens…


« Whole lotta love »  Ah, il commence en fanfare le Carlos avec Chris Cornell. Très zeppelinien, ça. Avec le petit cachet des zycos super pros qui s’éclate sur un classique. Certes, le terme « classic » est mérité pour ce truc. Carlos est royal. Dans son truc, pas seulement dans les traces de Pagey. Ca commence bien.


« Can’t you hear me knocking » Ou encore : rendre à Carlos ce qui appartient à César, Carlos ! Quand les cailloux avaient sorti ce titre, Mick Taylor se lançait dans un solo des plus santanesques. Et comme par ironie, le Carlos ne tombe pas dans ses clichés à lui. Encore une excellente rythmique portée par Dennis Chambers et chantée avec suffisamment de conviction de Scott Weiland pour qu’on se laisse entrainer.


« Sunshine of your love ». Ca refroidit un peu. Trop académique malgré les percus. Trop proche de l’original. Il aurait fallu le dynamiter comme Hendrix ou alors laisser Chambers se lâcher : Crénom de Zeus, c’est un morceau de batteur, pas de boite à rythme. Rob Thomas chante bien, mais il avait plus de sexe à piles sur les précédentes collaborations avec Carlos : jetez une oreille sur le « Smooth » de « Supernatural » : http://www.youtube.com/watch?v=MXp413NynFk


« While my guitar gently weeps ». Sur le papier, on commence à préparer un immense éclat de rire… Yo-Yo Ma, un violoncelliste vient faire coucou ! Ben, finalement, c’est pas si ridicule. C’est après que c’est mi-figue, mi-raisin. La guitare classique, bof… La demoiselle India Arie a une jolie voix staracadémicienne. Non, ch’uis méchant, elle est mieux que ça ! Carlos se lâche un peu, et récupère la sauce, mais à peine. Nan ! ça l’fait pas. Je préfère 1000 fois Jeff Healey quand il la reprenait avec sa Strat sur les genoux :
http://www.youtube.com/watch?v=MJh3KaIKDAw


« Photograph ». Def Leppard… Et puis quoi encore ??? Ca, un « all time guitar classic » ??? Carlos, faut vraiment que t’arrête les champignons mexicains. Une honnête et sympathique chanson pop-hard, mais pas un « classic »… la preuve : http://www.youtube.com/watch?v=VZ5bS3_BCDs
Hou ! Que ça a vieilli tout ça !!!


« Back in black », en rap, le gag ! Enfin, pas tant que ça, remember Puff Daddy avec Jimmy Page et Tom Morello sur « Come with me » - « Kashmir » ? Ben, Carlos, fait un peu le même genre de plaisanterie, avec des percus, et des « bitches » pour chanter le refrain, passque l’aut’ pignouf, en bon rapper qu’il est, est incapable de chanter. Les interventions grattouillesques de Carlos commencent à être indigestes. Angus est bien plus efficace avec ses quelques notes épileptiques.


« Riders on the storm ». Qui c'est qui chante ? … le type de « Linkin’ Park ». Un filet de voix encombré du remplissage bavard de la gratte de Carlos.
Santana est génial, mais souvent envahissant. Il en devient écœurant. Au début, c’est l’éclat’ totale, et pis après… burp ! Comme les loukoums, on dégueule après le troisième kilo.


« Smoke on the water ». Dommage que Carlos n’ait pas vu « Wayne’s world », il aurait compris qu’il valait mieux éviter le morceau préféré des débutants. Trop typé, trop typé pour décoller. Faut laisser ça à Purple, c’est leur rente sans plafond fiscal, leur retraite à eux depuis 40 ans. Et Carlos commence sérieusement à manquer d’idées, c’est pas un solo, c’est une jam qui cherche ses points de repères.


« Dance the night away ». Un morceau très peu connu de Van Halen tiré de leur album le moins apprécié. Et c’est injuste. Oui, c’est trop injuste à la fin, il n’était pas si mauvais.
Le choix de cette chanson peut surprendre, mais c’est la plus latine de VH, donc, ouaille note ? Le hic, c’est que VH arrivait à la faire sonner mieux que ça… Rendez-vous raté… un râteau de plus, ça en fait décidément beaucoup…


« Bang a gong ». On retrouve du groove. Enfin ! Dommage que Carlos en fasse trop dans la guitare loukoum (cf plus haut), ce morceau tenait tout seul avec la voix et la rythmique.


« Little Wing ». Et l’intro ??? Où qu’elle est l’intro ??? Pas la peine de coller pleins de contre-chants à la gratte, si y a pas d’intro !!! D’autant plus que le solo est magnifique, pas besoin de rajouter de la gratte dans tous les coins. Heureusement Joe Cocker est là, classieux comme toujours.


« I ain’t supersitious » avec Jonny Lang à la voix. Et tant qu’on y est, Carlos aurait pu lui laisser un peu de place pour gratter. Non, il garde tout pour lui, jusqu’à p’us soif… Pffff….


« Under the bridge », bonne transformation santanienne. Excellente surprise en la personne de Roch Voisine, ancien chanteur à minettes, qui montre qu’il est autre chose qu’un Julio Iglesias pour jeune fille pré-pubère. Le début d’une nouvelle carrière ?


Conclusion : pas un album mauvais. Faut pas exagérer, c’est très bien joué. Des choix de titres pas toujours judicieux, des arrangements quelquefois lourdingues gâchent le plaisir.

On retient les 2 premiers titres de première bourre et la révélation de Roch Voisine : Youpi !

 

Des dieux et des hommes - Dieu est mort...

 

Pardonnez-moi mon père, j'ai beaucoup dormi...
Pardonnez-moi mon père, j'ai beaucoup dormi... 

Dieu est mort. Mais pas comme le pensait Nietzsche. Le Moustachu Enervé situait sa Divine Mort en son temps à lui de mortel rebelle, soit le 19ème siècle.

Naaaan,… en fait, Dieu est mort juste après l’assassinat tragique d’Abel par son frère Caïn. A ce moment, Dieu a réalisé, que même Lui, dans son Infinie Sagesse, s’était trompé à propos de l’infâme tas d’argile devenu homme. Loin de le faire à Son Image, l’humain en était plutôt une grotesque caricature. Comprenant son erreur, Dieu en est mort de chagrin…

A partir de là, tout ce que les prophètes plus ou moins éclairés ont entendu en matière de Parole Divine n’étaient que les échos de Sa Voix qui se répétaient dans le vide sans conscience de l’univers…

Malraux disait que le 21ème siècle serait spirituel ou ne serait pas.

Bravo ! Il a démarré en fanfare macabre le 11 septembre 2001. Ou était Dieu quand les avions se sont écrasés sur les tours jumelles ? Ou était-il quand W a déclaré en représailles une croisade moderne (« Dieu est avec nous » dixit le benêt nocif) en Afghanistan puis en Irak ?
Ce sont les derniers crimes commis en son Nom depuis des millénaires. Et malheureusement pas les derniers…

Alors, après cette diversion atrabilaire œcuméniquement athée, de quoi parle donc « Des hommes et des dieux » ?

D’un n-ième affrontement entre deux religions conquérantes ? Non.

 D’un message spirituel destiné aux masses incultes modernes gavées d’icônes impies ? Non, pas plus.

Quoi, alors ?

…Euh… c’est bien ce qui est gênant pendant les 99% du film…

Désolé, mais face au concert de louanges à faire pâmer le pape et tous les cardinaux, évêques et prêtres, ma voix discordante de rocker mal éduqué (ça doit être ça : mon éducation, ah ah !) s’élève en larsen dissonant tel le Ted Nugent de la grande époque, avant qu’il ne vire républicain sale teint, et chancre (dur) de la NRA. A l’occasion, jetez une oreille sur le « Double Live Gonzo », mais gardez l’autre, le grand Ted ayant bousillé celle que vous lui avez benoitement confié, pauvres fous. « Et ni ouais » (anyway !), ceci vous donnera une référence indiscutable en matière de feedback guitaristique, le papier-peint décollé de votre appart’ et le plafond craquelé faisant foi.

Mais revenons à nos brebis, après cette diversion guitaristique de mauvais aloi qui ne mérite même pas 2 franc à flanquer dans le bide d’un goret capellovicien.

Dans ce film, point d’effets spéciaux CGI ou à l’ancienne façon « Star Wars » 1ère trilogie et seule digne de visionnage. Point de « bullet time » acrobatique. Juste quelques égorgements très réalistes, et donc flippant. Bien plus flippant que tous les pains dans la tronche que se prend allègrement Sylvestre Stallone dans son dernier opus (pas Dei du tout du tout).

Ce film, donc, est aussi palpitant que la messe de dimanche du père Grégoire Petibidon à l’Eglise de Notre Dame des Vrais Perdus de Moisy-Les-Vieux.

Excellente révision pour les futurs communiants, de nombreux offices rappellent aussi aux plus âgés combien le temps était long quand il fallait chanter, écouter, et faire semblant de comprendre ce que racontait le curé au catéchisme.

Dans leurs rôles respectifs, les acteurs sont excellents. Le terme à employer est « habité » par leur rôle. Tout à fait Barnabé.
Lambert Wilson comme Michael Lonsdale crèvent l’écran de manière fort différente. L’un est investi d’une mission, l’autre se contente de régler le quotidien de ses malades.

Face à certains musulmans en mal de reconnaissance ou d’intégration qui affichent leur différence avec voiles et pilosité faciale réglementée, on pense tout d’abord qu’il s’agit de la réponse de la chrétienté multi-séculaire française bafouée et en phase quasi terminale.

Cf. la discussion des vieux algériens faces aux moines à propos de la question du voile et des dérives des islamistes. Cathos : 1, Muslims : 0.

Un peu plus tard, le préfet, ou un haut fonctionnaire algérien laisse croire à un deuxième point marqué par les français : « J’en ai assez de voir mon pays refuser de grandir »… mais au dernier moment, les algériens contrent et remontent la marque « en fait, c’est la faute de la France, la colonisation est un hold-up organisé ». 1 partout, la balle au centre.

Donc, ce n’est pas une propagande cocoricote, ou un brulot anti-français. Le score en atteste.

Alors, le mystère reste entier. Pourquoi l’entêtement de ces moines ? Une tradition doloriste bi-millénaire ? Une volonté de martyr tout aussi antique ?

Non, la réponse est dans le dernier monologue du moine supérieur. Monologue posthume qui explique le profond et sincère attachement de ces hommes à cette terre, ce pays, même si ce n’est pas le leur, on leur dit assez souvent. Et avec ce pays, surtout, l’affection de ce peuple qu’ils côtoient. La relation de paix mêlée de respect au-delà des origines et des croyances. Une manière beaucoup plus digne de dire et montrer que la colonisation n’a pas été totalement pourrie.
Egalement aussi, une leçon concrète et crédible sur la cohabitation de personnes qui à priori n’ont rien à faire ensemble.

La fin du film rattrape tout avec cette déclaration d’amour.

Le parti-pris de lenteur est cohérent avec l’univers des moines, certes. Mais qu’est-ce que c’est soporifique !!! Comme les messes de mon enfance…

:oD

 

 

Deftones - Des yeux de diamant...

 

Un chouette album... (facile, je sais... désolé...) Aucun rapport, mais alors, aucun !

Un chouette album... (facile, je sais... désolé...)
Un chouette album... (facile, je sais... désolé...) 

(Dialogue de sourds)

         Aaaaaaah !!! Deftones est de retour !!!

--          Def Leppard ? Oh, ils sont bien gentils, ces p’tits gars.

--          Non papy, pas Def Leppard, mais DefTONES !

--          Ils ont fait un clip comme « Photograph » ? Avec les jolies petites mignonnes comme tout ?... Vivement que ça passe à la télé…

--           …pfou… j’laisse tomber…


Deftones, l’un des porte-drapeau du « nü-metal ».

Faut-il encore appeler ça du « nü-metal » ? Boarf… A quoi bon ?

Ce qui a de casse-pied avec ces « new » quelque chose, c’est qu’ils sont dépassés dès la sortie. La « nouvelle vague » au cinéma est faite de papys dont le meilleur vient de mourir. La « new wave » des années 80 sonne terriblement datée 30 ans plus tard, bien plus ringarde que le Pink Floyd ou le Led Zep des années 70.

Ben, le nü-metal a fait long feu lui aussi. Korn ? bof… Incubus est devenu bien plus que ça. Limp Bizkit ? Ou ça ??? Coal Chamber ??? Youhou !!! Ou êtes-vous tous ???

Pour ceux qui seraient aussi sourds que mon ancêtre métalleux, Deftones revient avec ce qui avait fait la réussite de « White Pony »… hé oui… ça fait longtemps…

Et c’était donc quoi ? Ben, un parfait équilibre quasi schizophrénique entre violence métallique et mélodie éthérée, brutalité terre à terre et ambiance atmosphérique. Soit ces types sont malades soit ils sont fous. Dans tous les cas, il faut commander une camisole, et bien serrée, siouplé !

Deftones est un cas à part parmi ces dépressifs notoires. D’abord, il y a une cohésion quasi fusionnelle entre les membres de ce groupe.

Basse + batterie + guitare = une machine à groover aussi lourde qu’une fondue suisse paléolitique (le carbone 14 faisant foi) et aussi efficace qu’une charge de mammouths en rut un printemps du pré-cambrien.

Par-dessus, on colle un chanteur crousti-fondant, tour à tour mou comme un Balrog shooté à l’héro puis hystérique comme un escargot cocaïné de frais.

Et pour finir, le DJ qui fait des nappes de synthé en plus de ses gratouillis vinyliques.

Enfin, surtout, des mélodies, des ambiances, et cette alliance des contraires.

Venons en finalement à ce « Diamond Eyes ». On retrouve toujours une certaine mélancolie, cela fait partie des gènes du groupe, mais l’aspect mélodique étant tellement fort, on ressent pour une fois plus d’énergie positive que « la vie est pourrie, tout fout l’camp, on va tous crever de toute façon » le fil conducteur du nü-metal depuis ses débuts.

Cette patate jubilatoire vient certainement tenter d’exorciser le coma de leur pote Chi Cheng. En tout, ca, c’est jouissif à s’en faire péter le slip. Tout en restant terriblement sensible, ce qui faisait la marque de fabrique du groupe.

C’est lourd, trèèèèèès lourd. Certainement à cause de Stephen Carpenter qui creuse de plus en plus dans les graves avec désormais une gratte à 8 cordes comme ces furieux de Messhugah (il en est fan).

Et Chino Moreno n’a jamais aussi bien chanté. Si, si.

Avec ces clairs-obscurs, Deftones se place largement au-dessus de ses moribonds congénères qui n’en finissent pas d’agoniser. Ouais ! On est guéri, plus besoin de Prozac : Youpi !

Des exemples ??? Vous voulez des exemples ? Un seul suffira : le single éponyme : « Diamond eyes », parfait kaléidoscope des ingrédients contradictoires du groupe.

Jetez donc un œil et une oreille ici pour juger : http://www.youtube.com/watch?v=qksTlo_1Tpw

 

 

Kick Ass - Botte-cul ... ah, ça sonne moins bien en français, heing...

 

Moins bête qu'il n'y parait...
Moins bête qu'il n'y parait... 

 

Ca va mal au pays des super-héros, ma brave dame… C’est la crise ! Pensez donc, c’est fini le temps de Superman en slip rouge (par-dessus la combinaison bleue) avec la cape qui flottait à peine dans le vent.

Maintenant, on a Batman plus noir que noir avec un jocker tellement destroy qu’il en est mort. Et comme si ça ne suffisait pas, ya des voyous de voyeurs, euh… Watchmen.. « Watchmen », ça veut bien dire « Voyeur » en angliche, non ?... Donc des voyous de Watchmen qui mélangent les cartes encore mieux que Gérard Majax quand il nous embrouillait la vie dans « Y a un truc ».

Ah là-là… ya plus d’saisons, madame Michu, ya plus d’saisons, c’est à cause de la couche d’ozone et du CO2 de ces jeunes fous en scoutères, ya plus d’saisons !!!

Et « Kick Ass », c’est quoi ? Une comédie ? Un film d’action ? Les deux ?

… Sais pas… Et pis j’men fous, d’ailleurs… Vous n’en avez pas marre des étiquettes ? Des petites boites bien rangées avec leur petit nom dessus ? Foutez-moi ça en l’air, nom de Zeus, ouvrez-les, et laissez faire la nature, l’imagination, le chaos, que règne l’entropie et le mélange des gènes. D’ailleurs, là où ya des gènes, ya du plaisir, c’est bien connu, non ?

« Kick Ass » continue à ridiculiser les costumes des super-héros avec les névrosés qui les gonflent de leurs beaux muscles d’acier (arrêtez, Sigismond, vous m’excitez…)

« Kick Ass » est aussi très grossier, d’où la mention « peut choquer » le jeune public…

Tsss, tsss, tsss… comme si le jeune public n’allait jamais sur Internet pour récupérer les même vidéos porcines que Papa… Vous êtes décidément aussi naïf qu’un député-chimpanzé votant des deux mains et des deux pieds pour « Hadopi-hadopa, hacking goes, braaaa !!! Lalala, the hack goes on !!! »

« Kick Ass » est aussi tragique. Hééééééé oui… L’histoire de « Hit Girl » vous arrachera des larmes, ou alors, vous faites partie de ces psychopathes qui se marrent en regardant la grenouille se faire charcuter par le prof de biologie. Personnellement, je préférais plonger mon regard dans le décolleté des copines en face… Mais, bon, chacun son truc…

« Kick Ass » est encore le meilleur miroir de l’adolescence complexée depuis la première trilogie des « American Pie », chef d’œuvre immuable gonflé au méthane et au silicone.

« Kick Ass » est violent comme Tarentino, les tirades de 4 pages en moins, la modestie jubilatoire en plus.

« Kick Ass », c’est pêchu et inventif, et pourtant, c’est made in USA, comme quoi… heing !

:o)

 

The Runaways - Run away with my heart... run away with my soul...

 

les actrices Les vraies !!!

les actrices
les actrices 

 

Ca pourrait être un de ces biopics (mot à la mode) convenus qui arrivent à rendre propre et présentable une histoire douteuse.

Vous voulez un exemple ? « Larry Flint » fait il y a un bon moment par le soi-disant subversif Oliver Stone.

Non, ici, on donne dans les tripes, mais sans tomber dans un voyeurisme de TV-shit-reality « Nightmares are my reality, the only kind of real fantasy »… (une caisse de Champomy à qui me dit d’où vient ce plagiat clin d’œil !!!)

Et pis, d’abord, « The Runaways », qui c’est disent en chœur la ménagère de moins de cinquante piges avec sa fille gavée de Gaga et le fiston planté devant sa PS3 ???

« I love rock’n’roll ! Put another dime in the juke-box, baby, I love rock’n’roll, put another dime and dance with me… Haaaooowww !!! »

Presque ça… Presque ça, Pomme à l’huile. Ca, c’est Joan Jett. Alors, tu remontes la machine à rocker quelques années encore en arrière quand tu écoutais Ringo et Sheila sur la téloche variétoche giscardienne, et tu auras « The Runaways », avec Joan Jett, justement. Et pas seulement la Ténébreuse. Y avait aussi pleins de filles avec elles. Que des filles, en fait. Pour faire LE premier groupe de rock féminin qui a cartonné féroce (y en a eu avant, et je remercie les commentaires éclairés qui suivent l'article). Celui qui a ouvert la brèche et fait en sorte que les frangines ne se contentent plus de crier et jeter leurs sous-vêtements sur les bôôôôs chanteurs on stage.

C’est grâce aux « Runaways » que les filles ont pu elles aussi faire du rock, comme pas longtemps après Chrissie Hynde, Melissa Etheridge, The Go-gos (plus pop que rock), The Bangles (très pop aussi), The Breeders, PJ Harvey, Courtney Love, etc…

Exactement comme Sigourney Weaver (Love of my life !!!) au cinéma avec « Alien ». Sans elle, pas de « Lara Croft » ou « Resident Evil »… Encore que… on aurait pu se passer des « Resident Evil »… Passons donc…

Donc, respect, les djeunz, respect. R.E.S.P.E.C.T. comme le disait Aretha Franklin. RESPECT, on vous dit.

Ces filles ont vécu et se sont battu pour le féminisme à leur manière : sur scène avec des instruments soi-disant réservés aux mecs : guitare, basse et batterie.

Et elles ont fait aussi bien que les poilus.

 Si, si.

Et elles ont fait autant que le MLF et le « Women’s Lib’ ».

Oh yeah !


Avec cette toile, Floria Sigismondi a réussi un incroyable coktail. Montrer des gamines paumées par leur succès soudain, naïves face à cet escroc manipulateur de génie de Kim Fowley, vieillissant prématurément avec le show business.

La petite Joan Larkin, adolescente bouillonnante, devient peu à peu Joan Jett, la Rebelle, la Rockeuse. On sent bien la gamine qui se maitrise constamment pour ne pas jeter à la figure des vieux crétins toute la frustration de leurs règles d’un autre âge. C’était bien la peine que les hippies essaient de changer le monde pour rester aussi pétrifiés dans les traditions quelques années plus tard.

« Les filles ne jouent pas de guitare électrique »…

Mais bien sûr, vieux kroum !!! Prends ces accords rageurs dans les esgourdes, tu m’en diras tant. A condition qu’il te reste encore assez de ratiches pour causer propre, vu que je m’en vais te ramoner le gosier avec ma guitare !!!

Bravo à Kirsten Stewart et Dakota Fanning pour leur performance bluffante dans le rôle de Joan Jett et de Cherry Currie aussi vraies que possible. Un immense bravo à ces deux rescapées de « Twilight » qui démontrent qu’il y a une vie après le mortel ennui d’une franchise cinématographique pale comme un vampire

Un film simple et efficace comme les chansons des « Runaways », sincère et authentique comme les « Runaways » elle-même.

Alors, je profite de ma petite tribune pour rentrer dans le lard des confrères décidément à coté de la plaque question rock et musique autre que celle des bien-pensants, intellos bobos à lunettes en écailles. Voui, moi, l’amateur bien plus éclairé et tout aussi mégalo que les pros avides de bons mots pour leur éditos, j’ai envie de me payer la tête des cuistres de Libé qui ont trouvé drôle leur jeu de mots (laid) en titrant « Runaways, le girl band (mou) ».

En passant, merci à Boby Lapointe, comme dirait Michel Drucker que je salue au passage. Lui, au moins, quand il ne connait pas, soit il la ferme (sa gueule), soit, dans le doute, il l’ouvre (la boite à cirage).

Quand on fait un titre pareil et ensuite un article aussi insipide, inutile de qualifier un film de « scolaire », on relie sa copie, et on essaie de faire mieux que quelques pitoyables lignes tapées à la va-vite dans le train sur son portable de cake juste avant d’arriver à la rédaction, passqu’on est à la bourre, nom de Zeus, et qu’on va encore se faire allumer par le rédac’ chef, aïe, ouille !!!

J’avais entendu Daniel Cohn-Bendit himself dire il y a quelques années que la plus grande influence de « Libé » était… « L’Equipe » !!! avec son sens du jeu de mots (vraiment laid).

Alors, en matière de calembours, restons en au « Canard Enchaîné » : Coin !

Eux, ils ont vraiment du talent.

 

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