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La musique de Vivaldi à Led Zep, la littérature de Shakespeare à Achille Talon, le cinéma de René Clair à American Pie,

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AC/DC - D'ho ! De la glace qui chauffe ! (à lire avec la voix d'Homer Simpson...)

Le 29/04/2010

« La laideur a ceci de supérieur à la beauté : elle dure plus longtemps ». dixit Gainsbourg.

Je ne peux m'empêcher d'y penser à chaque fois que j'entends et surtout que je vois l'éternel « nouveau chanteur » d'AC/DC, Brian Johnson. Sorry, Brian.
Oui, on cause bien du Jonna, à la casquette d'airain, fidèle au poste depuis ... 28 ans... vraiment sorry Brian.

Sauf que... Soit je deviens âgé et gentil (j'en doute) soit Brian assure bien mieux (et ça m'étonnerait !). Alors, voilà c'est dit, vous l'avez deviné, je suis de ces vieux cons réacs qui regrettent le booon vieux temps de Boooon Scott. Bon Scott, l'incroyable clône version Tchernobyl mâtinée de nitro-méthane du Rod Stewart de la grande époque.

Et les autres ? Et le reste ? Angus, à 53 ans, écolier dégarni et ridé, facétieux quinquagénaire exhibitionniste,
est plus que jamais un putain de grand guitariste de rock. Ecoutez-le, le bestiau, chaque note vaut son pesant de tripes, ça sort de ses doigts avec une énergie toujours renouvelée.

Frérot Malcom, aussi imperturbable aligne ses accords de bûcheron avec la régularité d'un équarrisseur psychopathe.

Pendant que Cliff torture méthodiquement la corde de mi grave de sa basse jusqu'à la 5ème case, mais pas plus. Après, c'est trop aigu et pas assez lourd.

Phil, de son coté, imperturbable comme un inspecteur des impôts, aligne ses frappes avec la jovialité du croque-mort qui cloue le cercueil de l'amant de sa femme.

Alors, finalement que donne cet album ? C'est un bon cru, gouleyant à souhait, à ranger avec « Stiff upper lip », déjà très bon.

Aucune révolution, ce n'est pas ici que vous entendrez du rap, des solos de gratte néo-classique, des rythmes en 7/4, de la basse en tapping.

Bienvenue dans un monde de fausse simplicité qui rime avec efficacité et sincérité.
Ces papys milliardaires restent honnêtes avec ce brin de roublardise comme de vieux moines lubriques qu'ils sont.

 

Rhapsody : Mieux que la vitamine C !...

Le 29/04/2010

... et les trucs énergétiques comme le Taureau Rouge ou le café en intraveineuse...

Ami lecteur, tu pèse 45 kg tout mouillé, et tu te fais sauvagement rosser par Martin Piqueur et sa bande de Bulldozers ?

Alors, voilà le remède à tous tes maux. Voilà la potion magique: ces opus divins et puissants comme Excalibur !
Pose un CD (peu importe, c'est toujours pareil) sur ta platine asthmatique et mets le son à-fond-à-fond-à-fond-à-fond !

Ne prête pas attention à la concierge qui tambourine à ta porte, car Raymond, le guerrier des pochettes va se faire un plaisir de la découper en fines tranches avant de la jeter en pâture à son gentil dragon, Fifi.

Tu en as marre que le chien du voisin pisse sur ta mob' ? Dès que Fifi en aura fini avec le hors d'œuvre, il lui éclatera le fondement (mais tu es prié de fournir le ruban de scotch...).

Quand à Martin Piqueur et sa bande de Tapettes, Raymond les hachera menu comme chair à pâtée pour Fifi qui avait décidément une grosse faim.

Au moins aussi puissant que le plus féroce des groupes de fuck-metal (death et black confondus), Rhapsody donne dans le grandiose et le mélodique. Croisement impossible de Vivaldi et Metallica cuvée 85, Rhapsody vous emmène loin de tout ennui quotidien comme le font les Conan avé Schwartzie. On ne peut s'empêcher d'arborer un grand sourire de gamin à chaque refrain entonné par le "Epic Choir" (ça ne s'invente pas !). On est quelquefois pris d'un fou-rire quand on s'attarde à lire les textes décidément trop naïfs, mais, point de moquerie, car on est heureux comme lorsque Conan faire voler les têtes de ses ennemis !

La prochaine fois que tu croises un cuistre qui met de la techno à donf dans sa Twingo GTI-Turbo-16S, balance-lui "Holy Thunderforce" (par exemple) et observe la tronche du fâcheux... Il bavera comme un escargot enragé devant ta Lada !!!

 

Jason Mraz n'est pas un chanteur pour minettes !

Le 29/04/2010

Premier contact en 2007


Un soir, je grattouillais distraitement mon acoustique, je pianotais nonchalamment sur mon PéCé, avec la TéVé en fond sonore discret sur une chaine encore confidentielle.
Un invité de prestige : un lauréat de ce digne établissement " - L'académie des stars - ", rien que ça.
Seul mon Alzheimer précoce peut expliquer comment je n'arrive pas à retenir les noms des diplômés de cet établissement de haute tenue qui devance haut la note la Juillard School et le Berklee college of Music dans l'estime des djeunz.
A coté de ce grand artiste, un p'tit gars sympa, mais un peu benêt. Avec un chapeau ridicule. Presque un clown triste. A la limite de faire pitié.
...
Jusqu'au moment où il a pris sa guitare et s'est mis à chanter de toute son âme sur des accords minimalistes que votre petit frère connait déjà depuis bien longtemps (capo 2ème case : LA MI FA#m et RE pour ne rien vous cacher).
Illico, j'ai laissé tomber mon fichu PC (depuis il marche moins bien).
Ma guitare itou, elle fit "dzoïng" en guise de protestation.
Et je suis resté scotché. Si, si.
Cette voix, cette présence, ce feeling hors norme. Obligé d'aller chercher dans la préhistoire de ma mémoire de tels frissons (mon Alzheimer est décidément bien retors).
Depuis, je remercie la divine présentatrice d'avoir mentionné le nom de ce gentil p'tit gars et je passe le message à qui veut bien l'entendre :
jetez une oreille sur les chansons du père Jason, c'est un excellent remède contre la morosité en ces temps troublé.
Non remboursé par la sécu, mais vous pouvez faire l'effort, ça en vaut la peine.
Alors les plus bourrins diront que c'est un chanteur pour minettes.
Laissons les s'exciter en mode onaniste sur de la Tektonik-machin-bidule.

http://www.dailymotion.com/video/x5t316_i-m-yours-jason-mraz-au-tnt-show-16_music



Confirmation en 2009 : "A beautiful mess" (et au Zénith aussi)

Ah le faux-ami que voilà : "Mess" en anglais ne veut point dire "Messe" en latin, mais "pagaille" ou "désordre".
Je vous laisse le soin d'y rajouter d'autres vocables évoquant des maisons fermées mais finalement fort accueillantes que nos grands ancêtres un tantinet salace fréquentaient à l'occasion quand leurs épouses égrainaient leur chapelet au lieu de s'effeuiller en marguerites coquines devant leur macho-macho-man (héééé oui, en cette époque, les hommes étaient moustachus et pas forcément chenus)

Pour avoir vu le père Jason au Zénith de la Capitale de l'Occupant Franc, je peux vous assurer ... ben... qu'il assure grave, et même aigu, vu que son registre de voix est étonnamment étendu. Et son groupe itou, il assure. Grave depuis la basse-batterie-percu jusqu'aux aigus des cuivres.

La plupart du temps, les live sont d'un intérêt moyen, ou alors constituent le point d'entrée moins beauf qu'une compil'.
Oui, la compil', ça fait un peu blaireaux, mais avouons-le, on a tous planqués quelque part... Non ? Ah bon !

Et ces temps difficiles pour les vendeurs de disques mais promis à des lendemains qui vont chanter du "Hadopi hadopa, life goes on , ouaaaaahhh ", il est de bonnes idées comme ce CD/DVD.

Vi, vi, vi.
Vous voyez donc le Jason sur vos écrans LCD-plasma-bidule en plus de l'entendre, ce joyeux turluron, dans votre baladeur en plein milieu de la grisaille laborieuse en quête d'un maigre salaire.
Ou alors, vous écoutez ça à fond sur votre chaîne vraiment HI-FI (les tubes de l'ampli scintillant dans l'obscurité), et là, merci de laissez votre adresse en commentaire que je vienne vous cambrioler.

Ensuite vous attendez les fausses notes, les maladresses inhérentes à cet exercice périlleux qu'est la scène.
Tellement périlleux que quelques facétieux usent du playback : oh les vilains !

Lui, non, pas de bandes factices. Et en plus, il ne se plante pas. Lui et son groupe, assure donc "grave et aigu" d'un bout à l'autre et nous offre sa pop lumineuse avec en prime quelques doses d'humour bienvenues.

Si vous résumez Jason Mraz à un chanteur pour minettes, vous vous trompez, sortez le du placard des stars de pacotilles ET éphémères propulsées par des majors agonisantes sur des chaines de TV complaisantes dans des émissions collaborantes et vide de sens.

Allez voir sur le ouaibe toutes les vidéos où il est seul avec sa guitare, face à un public plus ou moins fourni. Vous verrez que ce p'tit gars a appris son métier pour de bon, sur scène face à n'importe quel audience et qu'il a su la captiver aussi au milieu des batailles de fourchettes et couteaux.
Et vous comprendrez pourquoi il a tant d'aisance et fait passer aussi facilement de chaleur, même dans une salle de milliers de personnes.

Té, écoutez moi ça :
http://www.dailymotion.com/video/x2km7b_jason-mraz-rocket-man-in-paris_music

 

 

Je l'aimais - Many roads to Madison... (*)

Le 13/05/2010

 

 

(*) and many rivers to cross...


Ya des auteurs qui me gonflent.

Des écrivaillons qui en sont restés au niveau rédactionnel « sujet-verbe-complément » avec un vocabulaire d'un médiocre écolier de CM2.

D'autres cuistres qui prétendent se documenter sur un sujet et égrainent leur « oeuvre » de contre-sens avec une efficacité à la hauteur de leur incompétence.

Manque de chance, les ciseleurs de belles lettres, orfèvres des mots, se font rares. Ou alors, ils sont cachés au fond des librairies et connus de quelques initiés. Les têtes de gondoles des grandes surfaces, nouveaux autels de la culture de ce millénaire décérébré et les magazines branchouilles laissent la place aux pénibles qui vendent leur camelote par camions entiers.

J'ai vu en DVD, « Ensemble, c'est tout ». La conclusion que j'en ai tirée était on ne peut plus booléenne : où bien le film était totalement raté; ou alors c'est le livre à l'origine qui déjà était bien foireux.

J'avoue que ça m'a découragé de lire Anna Gavalda. … Déjà que Dan Brown m'avait fatigué avec son « Da Vinci Code », même pas fichu d'aller sur Internet pour se renseigner sur les deux trois trucs supposés « avérés » de son roman à la noix de cajou...

Non, Gavalda, je pouvais pas...


Et pis, un soir, dans un moment de faiblesse, au lieu de prendre un de ces films d'auteurs que j'affectionne : « Aliens vs Predators » ou « Lesbians vampire killers » (promis, ça existe !), la pochette du DVD « Je l'aimais » m'a touché, quelle belle photo !
Je regarde le résumé. Damned, c'est tiré d'un book de Gavalda ! Et je n'ai pas d'antidote à coté: pas de Desproges, d'Achille Talon ou de San-Antonio.

Argh !

Mais les résumés de critiques forcément dithyrambiques provenaient d'autres magazines que « La revue du bricolage » ou « Voilà, le magazine des has-been ».

Bon, à 3 euros la location, tentons l'expérience. Et si c'est insupportable, j'appuierai sur la touche carrée de la télécommande.

Je le reconnais humblement, je me suis fichtrement trompé, le film (en tout cas) est une merveille.

En guise de pénitence, je lirais 3 titres de la collection Harlequin et 4 de la vieille américaine qui s'habille tout en rose (help ! Ch'ais même pô son nom !!!)

J'ai vu en ce film une autre route vers Madison. Mais en « version longue ».

La passion décrite par Eastwood dans "La route de Madison" dure quelques jours, celle racontée par Zabou Breitman (et Anna Gavalda, certes !) dure des années.

Vous qui voyez ce film, laissez au placard ce que l'on voit trop souvent.

Par exemple, on évite un cliché pas toujours agréable : le personnage principal n'est pas un Don Juan, un salaud, un dragueur invétéré.

Le choix de Daniel Auteuil est parfait. Un type comme Gérard Lanvin ou Bernard Giraudeau n'aurait pas fait l'affaire. Trop beaux, trop charmeurs, trop charismatiques. Il fallait une « gueule » comme Auteuil, et surtout sa sensibilité pour ce rôle.

Il n'est pas beau, il n'est pas moche, il est comme tout le monde, il est réel. N'importe quel homme pourrait se reconnaître en lui. Les séducteurs de cinéma sont souvent trop beaux pour être vrais.

Or cette histoire transpire de vérité.

Face à Daniel Auteuil, Marie-Josée Croze est tout aussi vraie que lui. Ce n'est pas une fille retouchée par Photoshop et rafistolée de partout par des Frankenstein de l'esthétique. C'est une femme charmante comme on en croise tous les jours. Une de celles qui fait rêver par leur naturel, leur spontanéité. Un simple regard pétillant, un sourire agréable. Tellement plus sexy que des implants en silicone...


Pas de morale, de jugement, de prise à témoin, de parti-pris. Rien de tout ceci.


De l'amour, beaucoup d'amour. Tellement d'amour et de passion.

De la passion dévorante, celle qui fait peur. La peur de se réveiller, la peur que tout peut s'écrouler, la peur du lendemain, la peur du bonheur qui ne peut durer. La peur qui nous empêche de gouter l'instant présent avec tous nos sens. Le véritable « carpe diem ».

Un cancer qui rongerait le bonheur petit à petit, patiemment, lentement, mais surement...


Il y a de la déception, celle qui nous fait regretter trop tard les décisions, les mauvais tournants.

Le GPS de la vie n'existe pas encore. « Pour le Grand Amour, tournez à droite, arrêtez-vous devant la jolie petite rousse aux yeux verts, offrez lui des fleurs, et parlez-lui de la dernière scène de Cyrano de Bergerac et chantez lui du Jason Mraz». Non, quand on a loupé un truc, c'est raté fichu : zut, flûte et fluck !!!

Du remords, aussi. Beaucoup de remords pour ceux qui ne méritent pas de vivre les conséquences de nos choix. Le remord qu'ont les gens soucieux de leur entourage. Le remord qu'éprouvent ceux qui font passer les autres avant leur petite personne.

Forcément, on trouve du renoncement. Face à l'évidence qui arrive et s'impose. A un moment, il faut se rendre.

Suivent les regrets, ceux qui donnent envie de refaire trop tard le monde. Les regrets que l'on se repasse en cinémascope les nuits d'insomnie.

Et finalement le désespoir. La conclusion de toute cette pagaille, ce monstrueux gâchis.

« Vous qui arrivez à la fin de votre vie, vous n'avez plus d'espoir »...

Ou pour faire encore une paraphrase de cuistre : "L'enfer c'est soi-même"

Là où Clint Eastwood suggérait la douleur de l'abandon sous des torrents de larmes tombés du ciel de Madison, Zabou Breitman le fait dire carrément à Daniel Auteuil "Je suis mort, je ne vis plus, Suzanne (son épouse légitime) ne vit plus aussi".


Personne ne peut blâmer cette homme, atteint d'un coup de foudre quasi burlesque en pleine réunion d'affaires par un Cupidon sniper farceur. Encore une fois, je me répète, je sais, mais cet homme n'est pas un dragueur. Il est sincère.

Il navigue à vue sur son Destin Déchaîné. Constamment mort de frousse à l'idée que tout s'arrête aussi vite que cela a démarré, il a peur, mais il n'a jamais aimé aussi fort, ne s'est jamais senti aussi vivant. A croire que l'on ne peut vivre qu'en souffrant...

Victime autant que bourreau, il en arrive à faire souffrir celle qu'il aime désormais plus que tout. Il ne sait pas quelle voie prendre, il ne sait pas quoi faire. Il fait donc tout de travers, et l'Amour de sa vie s'éloigne peu à peu.

Daniel Auteuil est encore plus émouvant que d'habitude. Il nous renvoie à « Manon des sources »

Marie-Josée Croze, touchante, amoureuse, charmante, troublante, envoutante. On ne peut que craquer !

Tous les deux sont tellement sincères... Est-ce parce qu'ils nous sont si proches ?


Clint est un impressionniste, il prend toujours son temps pour révéler les personnages par petites touches.

Zabou est une figurative avec beaucoup de finesse. Tout est dit, mais avec beaucoup de retenue.
Et, petits moments élégants de mise en scène, elle arrive à rendre fluide et naturels les allers-retours temporels (je hais le mot "flash-back" ! Na !). En effet, tout le film n'est que le récit du beau-père à sa belle-fille.

Par exemples : quelques incursions quasi oniriques du présent dans le passé, comme la présence de Chloé sa belle-fille dans le décor de son récit, renforcent l'ancrage de sa réalité dans son souvenir.

L'histoire n'est pas finie, il la vit toujours, encore et encore, pauvre Sisiphe condamné à porter le poids de cette passion-trahison jusqu'à la fin de sa vie.

Exactement comme les deux personnages de la route de Madison l'ont vécu jusqu'à leur mort, mais dans le plus grand secret.

Le film m'ayant tellement marqué, j'ai voulu lire le livre. J'y ai retrouvé beaucoup, certes. Bon sujet, belle histoire, tout y est. Il ne manque que le style.

Là est le talent de Zabou Breitman qui a transformé une jolie histoire en un film magnifique avec le concours de deux acteurs inspirés par la Grâce.

 

Anecdotes en vrac sur le rock.

 

L'Oncle Rock, c'est lui !!!
L'Oncle Rock, c'est lui !!! 

Jimmy Page, l'homme qui a tant fait pour la promotion de la Gibson LesPaul dans les genoux a enregistré le 1er Led Zeppelin sur la vieille Telecaster qu'il utilisait avec les Yardbirds. Hééééé oui, ce son énorme et gras (pour l'époque) vient d'une gratte de plouc : la Telecastor, très utilisés en country music.

De plus, en studio, il enregistrait sur des tous petits amplis poussés à fond. Des « Supros » à lampes pour être précis. Faites attention à bien prononcer le « r » dans « Supro » quand vous entrez dans un magasin de guitares à Pigalle, sous peine de déclencher l'hilarité générale et la suggestion forcément immédiate d'aller faire un tour chez la Grosse Lulu dans le bar louche à coté...


Dans le même genre Keith Richards utilisait souvent des « Pignose », tout petits amplis à piles dans les enregistrements des Stones des années 70.


Jeff Beck a commencé à fracasser ses guitares suite au tournage du d'Antonioni, passque son ampli avait des ratés. Et comme il était gravement énervé, au lieu de passer sa colère sur ses petits copains qui n'avaient rien fait, il choisit fort heureusement pour eux de massacrer son matos.


Pete Towshend, c'est différent. Dès le début de sa carrière, il se prenait pour le Marsupilami et sautait dans tous les sens. Il n'a d'ailleurs jamais reversé de droits d'auteurs à Franquin, c'est un scandâââââl (à lire avec la voix de Georges Marchais).

Un jour, dans une petite salle bas du plafond, il saute et la tête de sa guitare reste coincée dans le dit plafond. … Un grand moment de solitude pour le grand Pete... Le public se fend la poire. Il décide donc de fendre sa gratte en miettes pour se défouler.

Keith Moon, le plus barge de la bande, a surenchéri (chérie) et a explosé son drumkit façon puzzle (Audiard s'en est inspiré par la suite)

Tout le monde en a parlé, et le public venait voir les Who, encore débutants, pour voir les zycos massacrer leurs instruments.


Lors de l'enregistrement de « Bohemian Rhapsody », le passage lyrique au milieu de la chanson a demandé moults re-recordings.

… ??? C'est quoi t'est-ce ??? C'est une technique qui consiste à empiler les couches sonores façon mille-feuilles pour donner à la fin l'impression qu'ils sont 1000, alors qu'au départ ils ont commencé à 3 (Corneille l'a fait dans le Cid, on peut considérer qu'il est l'inventeur du re-recording).

Comme à l'époque, on utilisait des bandes magnétiques, il fallait enregistrer une piste, puis si on était satisfait de la prise, on la recopiait en la mélangeant avec les autres. Et on continuait ainsi de suite. D'où des opérations multiples de lectures-écritures.

Ils en on fait tellement qu'à un moment, par hasard l'ingénieur du son a regardé la bande et s'est aperçu qu'elle devenait transparente à certains endroits tellement elle était usée. Il a vite fait une copie du tout sur une bande neuve pour continuer le processus de clonage des voix. Ouf …


C'est Frank Zappa qui a récupéré la Fender Stratocaster brulée par Jimi Hendrix au festival de Monterey.


N'essayez pas de jouer le solo de « Money » de Pink Floyd sur une Fender Stratocaster, ya pas assez de cases. David Gilmour a utilisé une guitare unique, faite sur mesure par un luthier nommé Bill Lewis. Elle a 24 cases au lieu de 21...

Le beau David indissociable des Fender Strats a enregistré le solo de « Another brick in the wall » sur une Gibson Les Paul Gold Top avec des micros P90.

 

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