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La musique de Vivaldi à Led Zep, la littérature de Shakespeare à Achille Talon, le cinéma de René Clair à American Pie,

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Quitte à faire con, autant le faire pour de bon... :oD

 

Miaou ? Qui sont les chaînons manquants ???

Miaou ?
Miaou ? 

D'abord, on va commencer par les choses qui fâchent : dans l'ensemble, j'aime pas le rap.

Je dis dans l'ensemble. J'ai fait l'effort d'écouter pour me faire une opinion. « 8 mile », le film d'Eminem m'avait épaté (ça s'dit plus ? Ah bon...), alors, j'ai écouté ses disques... Vite gonflant quand même, mais y avait kek chose.

IAM, marseillais comme moi, évoquaient des choses qui me sont bien plus familières que les histoires du 9-3. Un peu de IAM, pourquoi pas ?

MC Solaar, le soit-disant vendu parce que trop gentil, c'est ça ? Beaux textes pourtant.

Doc Gynéco, rigolo tant qu'il jouait au docteur.

Mais c'est vieux tout ça, c'est vieux... Depuis, il y a eu une uniformisation du bazar. D'abord, cet accent, cette diction. Que tu sois de Saint-Denis, Saint-Locdu-Le-Vieux ou Saint-Tropez, tu te dois, jeune rappeur de causer comme une caricature de Joey Starr. Même lui ne parle pas comme ça, c'est sa marionnette aux Guignols qui le fait.

Alors, j'aime pas le rap, mais, pitié, ne me traitez pas de raciste. Trop facile.
De vieux con, pourquoi pas, j'assume mes 45 piges, mais pas de raciste. Faut pas dire ça à un mec dingue de blues, jazz, funk et rhythm and blues (aucun rapport avec le R'n'B, en passant) et toute ces musiques noires.

J'aime pas le rap à cause de sa pauvreté musicale : un preset de boite à rythmes, 2-3 samples et des types qui vont débiter leur baratin avec la monotonie d'un curé faisant son homélie face à son assemblée de batraciens bigoteux, bigoudinés, et quelques fois boudinés.

Alors quand un couillon comme Michael Youn se pait la tête des rappeurs de base, ou mieux des rappeurs bling-bling, je jubile !

Pour le film qui raconte la vie de Fatal Bazooka, il a fait fort dans la connerie. Mais comme on est loin d'avoir une catégorie « film le plus con au Césars » et que les journalistes des « Cahiers du Cinéma » en sont resté à la Verveine-Camomille-Tilleul, il est à craindre un manque total de reconnaissance de la profession.

Déjà que Dany Boon, bien plus consensuel a tout loupé avec son film Ch'timent sympa, on voit mal Mad Mike obtenir autre chose qu'une capote usée en guise de trophée.

Il est vrai que ce film respire la connerie à pleins poumons. Au moins du 95 C comme à peu près toutes les actrices qui font défiler leurs seins au ralenti devant la caméra avec un sens dramatique que ne renierait pas un Claude Lelouch priapique accro au Viagra et en contrat de reconversion chez Marc Dorcel.

J'ai eu presque peur au début : j'ai cru que ça allait être banalement con. Non, amis du mauvais goût, rassurez-vous, c'est très con. Mais c'est aussi très marrant. J'en conclus que je suis aussi très con. CQFD. Mais qu'est-ce que ça fait du bien de regarder ça de temps en temps... Pfffoouuuu, on est heureux et moins coincé du slip.

Tiens, Arielle, emmène Bernard-Henri voir cette stupidité innommable. Même lui, le chantre mou des causes gagnées d'avance se décrispera les zygomatiques en une grimace douloureuse de prime abord pour cause de non utilisation multi-décennales, mais finalement il retrouvera le spasme soit-disant typiquement humain du rire qui nous éloigne de la bête pour nous rapprocher de Patrick Sébastien.
Soit dit en passant, les singes se bidonnent comme des baleines en nous voyant, alors, le rire le propre de l'homme, zut !
Sauf dans le métro, ça manque cruellement de chimpanzés. Dommage, ils mettraient de l'ambiance, comme dans « Bravo les Brothers ! » du génial Franquin.

En plus, comme Mad Mike ose aller assez loin dans son délire, on a droit à des pastiches de haute volée que je croyais oubliées depuis... les années 80 ? Coluche, Desproges & co...
S'amuser avec le symbole bien-pensant des Enfoirés, ça fait du bien à l'humour, même si on peut reconnaître l'utilité de cette institution (au point de vue financier et humanitaire en effet, car pour l'artistique, c'est autre chose...)

Bref, un bon moment de bêtise salutaire en ces temps morosité tout azimut qui feraient presque passer la vraie Trilogie « American Pie » pour du Eric Rohmer... C'est dire !

Merci Fatal !!!

 

Défense et apologie du nanar !!!

Le 29/04/2010

Universal Soldiers : Un projet ambitieux et courageux !

Réunir dans un même film Van Damme et Lundgren : il y en a qui ont eu la légion d'honneur pour moins que ça !
Que dis-je ? Ce film aurait du rafler tous les oscars :
- Meilleur scenario : on prend des soldats morts, on les ressuscite (c'est un miracle !)
- Meilleur réalisation : ça explose partout, donc c'est très bien.
- Meilleurs acteurs : Jean-Claude et Dolph, tellement expressifs et émouvants, renvoient des générations de besogneux au cours Florent, à l'Actor's Studio et au Conservatoire.
- Meilleur grand écart : Van Damme, comme d'hab'. Un film de Van Damme sans grand écart, c'est comme une tarte aux pommes avec de la rhubarbe : décevant !

Il a des messages très forts dans ce film :
- la guerre, c'est mal.
- il faut laisser reposer les morts en paix.

Le concept de rivalité post-mortem-but-in-new-life-regenerated redonne du mordant aux affrontements entre personnages ennemis comme Pif & Hercule, Tom & Jerry, Titi & Grosminet.
Tout cela est renvoyé au niveau de chamailleries de vieilles dames avec leur partie de scrabble le dimanche après-midi.

Independance day : Du très grand spectacle dans la tradition de la S.F. américaine des 50's

Ce film est une pure merveille de finesse, d'intelligence, de justesse. Tout est pesé au plus juste.

D'abord, il est évident qu'une civilisation très en avance sur la notre viendrait d'abord s'attaquer à la nation la plus puissante.
Et quelle est-elle ? Les USA ! Voyons, c'est de l'anti-américanisme primaire que de s'imaginer que des aliens s'en prendraient au Lichtenstein ou à Andorre ?

Ensuite, est-ce qu'une espèce aussi avancée perdrait son temps à s'adresser à nous, pauvres moutons ? D'où la réponse sybilline et suffisante "nous sommes venus vous tuer !". C'est clair, non ?
L'intelligence supérieure et ultime se met au niveau de l'huitre pas fraiche que nous sommes, humains nombrilistes.

On a beaucoup reproché à ce film ses personnages trop simplistes ou carrément irréalistes.
Purs mensonges ! Quelle hypocrisie !
Un président américain qui saute en jet pour aller flinguer des chasseurs aliens, c'est invraisemblable ?
Pas du tout ! J'imagine tout à fait notre président faire de même en chasseur Rafale. Si, si, il peut le faire. Alors pourquoi pas un américain ?

Un pilote, oui alors quel pilote, c'est Will Smith, nom de Zeus ! Un pilote, donc, arrive à maitriser un vaisseau alien en 2-3 coups de joysticks ? Mais on voit bien que tous les fielleux qui ont descendu ce film n'ont jamais fait de jeux vidéos.
Là réside en effet l'impact pédagogique majeur des Playsations et autres XBox : préparer, former les jeunes à des métiers qui n'existent pas encore. Comme Pilote d'OVNI, par exemple. Et le personnage de Will Smith vit avec son temps. Pilote d'élite, il a fini 1942 et Wing Commander en mode hard-destroy-no-life; et en combat rapproché, comme il a réussi à latter Diablo avec un Opinel, ce type, c'est une arme fatale. Y a pas à dire de plus.

Un informaticien génial arrive à bricoler un virus sur son PéCé portab' et à le télécharger sur le système central alien ? Impossible ? Mais les ignares qui l'affirment ne connaissent rien à l'inter-opérabilité. Ce concept universel qui permet à des machines de types différents d'échanger des données, à condition toutefois que leur runtime Java soit à jour. Mais là, aucun problème, les aliens ont forcément la dernière version, et une pointure comme le perso joué par l'immense Jeff Goldblum l'a aussi.

L'ancien pilote, ancien alcoolo qui se sacrifie pour le bien de son pays... quel message émouvant, à l'heure où l'on se demande comment servir son pays, voilà un exemple magnifique. Et quelle meilleure rédemption que d'offrir son foie en la foi d'un monde libre ?

Au deuxième degré, ce film multi-dimensionnel offre une toute autre vision : c'est la parodie de "Mars Attacks". Même trame, mêmes démonstrations, à croire que ce génie d'Emmerich a donné des idées à cet échevelé de Burton... Normal, faut aider les jeunes.

Bref, une oeuvre existentielle majeure à ranger entre "2001, l'odyssée de l'espace" de Kubrick et "Le septième sceau" d'Ingmar Bergman.

 

American pie : Nous, c'est le (mauvais) gout !!! (*)

Le 29/04/2010

(*) et pourtant, j'aime bien les hamburgers arrosés de Coca...

On appelle ça des teenages comedies, des trucs censés montrer comment les djeunz s'amusent et vivent ensemble ou alors des trucs bien lourds à destination d'un public soi-disant boutonneux et frustré...
Mouais...
Personnellement, j'appelle ça mes films de repassage. Je les prends au vidéo-club et je les regarde en coin de l'oeil en repassant ma pile de la semaine le dimanche soir.
Dans l'ensemble, c'est médiocre. "Les sous-doués passent le bac" passerait presque pour un film d'auteur à coté.
Ensuite, ya le différentiel culturel. En France, on se marre bien, mais des fêtes comme ça où l'alcool coule façon déluge, et les filles se désapent pour un rien, on est en pleine science-fiction !
... Ou alors les temps ont bien changé depuis les 80's... Zut, flûte et feuque !!!
Prière aux jeunes visiteurs de laisser un commentaire pour me dire si leur soirées sont sponsorisées par Smirnoff et Durex... :-)

Surnagent dans cet océan de médiocrité 3 films, les 3 premiers "American Pie"

American Pie (le feurste)

Une bande de p'tits gars à la fin du college, (le lycée pour nous) se mettent dans l'idée d'avoir leur premier rapport seskuel.
En voilà un scénario ! Ca tient sur un timbre-poste. Et ils en ont fait un film : bel exploit !

Et en quoi est-ce si différent, Mr Big Bad ?
Oh, pas grand chose, chers lecteurs, pas grand chose : les personnages ont des échos de sincérité et de vérité.

Jim Levenstein : un peu le héros du film, ou mieux, l'anti-héros (vu tout ce qu'il lui arrive). Obsédé, certes, mais pas cynique ni manipulateur. Et sa malchance chronique mâtinée de maladresse le rend sympathique : toujours là au mauvais moment et au mauvais endroit, ses plans minutieusement préparés foirent lamentablement.
Cela devient un passage obligé : on attend la scène où Jim se ridiculise.
Dans le premier on est servi : sa première scène de sexe est diffusée sur l'intranet du college et son père le trouve en train de faire subir les derniers outrages à une tarte aux pommes.
On se marre, certes, mais on le prend en sympathie.

M. Levenstein : le père de Jim, terriblement embarrassant. Complètement à coté de ses pompes, il veut prodiguer des conseils à son fils, mais sa dialectique est toc. Ridiculement branchouille, à croire que c'est lui qui lui a fourni le gène de la gaffe. Néanmoins, il est toujours un soutien pour son fils.

Kevin Myers : le séducteur romantique. Lui aussi veut "conclure" (Merci J.C. Dusse), mais pas n'importe comment avec n'importe quel moyen. Il est sincèrement amoureux de Vicky. Un mec bien, quoi !

Chris « Oz » Ostreicher : Alors, lui, c'est le costaud au grand coeur. Il fait un sport totalement inconnu en France : un machin qui ressemble un filet à papillon, sauf que c'est aussi bourrin que du foot américain. Comme quoi la chasse aux lépidoptères peut se révéler palpitante. J'attends avec impatience une épreuve de ce genre dans "God of War IV"...
Pour en revenir à Oz, c'est le costaud qui cache sa sensibilité derrière sa carrure impressionnante et son sport de tueur (à papillons). Face à sa copine, il est doux comme un chaton, s'inscrit dans une chorale (ça, c'est macho mucho viril, gringo !) pour la suivre dans sa passion du chant.
C'est-y pas mignon ?

Paul Finch : Finch est une singularité biologico-temporelle à lui tout seul : un intellect d'un type de 40 piges dans le corps d'un ado avec les préoccupations d'un puceau qui utiliserait Socrate, Platon et Lao-Tseu pour arriver au même résultat que ses copains.
A priori, c'est pas gagné, mais il réussit à chaque fois à coucher avec la mère de son pire ennemi : Steve Stiffler !
Là, encore, c'est le gag récurrent : comment Finch va se retrouver avec "la maman de Stiffler" ???

Steve Stifler : plus grossier, immonde que lui, ya pas. Un peu à part de la bande, il les méprise. Les autres ne l'apprécient pas vraiment, ils viennent à ses soirée juste dans l'espoir de draguer (je ne dis pas "pécho", ça ferait trop "vieux con qui se la joue branchouille", ok ?). Son surnom glorieux est "Fornicator", ça veut tout dire !
Autre gag récurrent, il est toujours humilié d'une manière ... étonnante !!!

Michelle Flaherty : musicienne neu-neu, à coté de la plaque, caricature de scout, qui se révèle complètement nympho et sera l'amour de Jim.

Voilà, ha yié ! Cette présentation des personnages justifie la "qualité" de ces 3 premiers films : on a tous rencontré des gars comme ça. On peut se reconnaitre dans l'un ou dans l'autre. Derrière les tonnes de situations loufoques et scabreuses pointe toujours une certaine tendresse pour les personnages. C'est ce qui leur donne un peu d'épaisseur et contre-balance la grossièreté.
Les dialogues sont finalement bien écrits. Les interventions de cuistrerie virtuoses de Finch tout comme les logorrhées injurieuses de Stiffler font mouche : à la fin de la tirade, on s'marre !


American Pie Deuze

Evidemmos, après un carton, on va continuer à gratter le filon,heing !
... Combien de suite, combien de "sequels" ont mené à déroute une idée préalablement pas si mal faite ?
De quoi en remplir des cartons !

L'intelligence de cet opus, oui, oui, l'intelligence de cet opus est d'avoir fait évoluer les personnages. Un peu plus vieux, à peine plus mûrs, ils changent. Ils sont à la croisée des chemins ("Standing at the crossroads..." merci, Mr Johnson).
On a droit aux gags récurrents : Jim se ridiculise, son père moins déconnecté de la réalité lui est d'un grand secours. Stiffler est humilié façon scato, Et Finch, taoïste convaincu est récompensé dans la dernière scène avec la "Maman de Stiffler".
Entre cette trame, mieux, ces leitmotiv d'une rigueur toute wagnérienne, on a droit à un festival de scènes toutes plus loufoques les unes que les autres.
Et en fil conducteur, donc, les personnages quittent en douceur l'adolescence...

Comme quoi, on peut être subtil dans le gras ! ah ah ah !!!


American Pie Troize

On retrouve les même : à savoir le noyau dur des personnages. (Ouh là là ! "noyau dur", quel langage !).
Ce sont de jeunes adultes. Mais avec encore une bonne dose de folie.
Les choses deviennent apparemment sérieuses : Jim et Michelle se marient.
Mais on a droit aux 3 gags récurrents et rigoureux : Jim, Stiffler (double dose pour Stiffler !) et Finch.

Le concept de leitmotiv est décidément le plus approprié.
... Ah, si Wagner avait un peu plus forcé sur le Schnaps... il nous aurait fait une trilogie comme ça au lieu de nous gonfler avec une Tétralogie pompée sur le "Seigneur des Anneaux"...
... Quoi, c'est Tolkien qui s'est inspiré de Wagner ? Z'êtes sûr ? ... Faut que j'arrête le thé vert le matin, ça déchire trop !

Histoire d'amuser le chaland désormais accro aux stupidités XXL, on a droit à un maximum de conneries.

Ce ne sont plus des ados, ils ne sont pas encore vieux. Ils restent amis. Encore des accents de vérité qui nous touchent.

C'est ce qui fait la qualité de ces 3 films.
...
Les autres ne font qu'exploiter un mauvais filon désormais tari : à éviter sous peine de retomber dans l'univers des teen movies bas du plafond...

 

Star Wars : du gamin rêveur à l'adulte pas réveillé ...

Le 29/04/2010

Episode IV : Back in 1977

En 1977, j'avais 12 ans. En matière de cinéma de jeunesse à cette époque, point de Harry Potter, Percy Jackson, et autres mômes à qui l'on pouvait s'identifier.
Y avait que des vieux. Enfin, des adultes, quoi !
Et en plus, les aventures dans le Grand Nord, les westerns et tout ça n'avaient rien d'extraordinaire. Ces choses là pouvaient faire rêver la génération de mon père, pour qui ces grands espaces représentaient l'Ultime Frontière.
Pas nous. Nous devions aller plus loin. Exactement comme Kennedy l'avait déclaré 15 ans plus tôt (mais nous ne le savions pas).

Mes parents, cinéphiles voraces m'avaient emmené voir "2001"... je n'y avais rien compris, étonnant, non ?

Et là, en 77 sort ce western spatial, en littérature SF, on emploie le terme de "Space-opera". Le choc ! Enfin, quelque chose qui nous cause à nous, cette génération de gamins qui n'avions plus les pieds sur terre mais la tête dans dans les étoiles.
Enfin un héros tout juste sorti de l'adolescence qui pouvaient être notre grand frère ou celui que nous rêvions d'être quelques années plus tard.

Star Wars episode IV (si ça vous fait plaisir, pour moi, ça restera toujours Star Wars 1 !!!), c'était d'abord ça.
C'est notre madeleine de Proust au sabre-laser, nom de Zeus !!! On ne peut pas le re-re-re-voir autrement qu'avec une grande tendresse qui fait que la nostalgie pardonne tout ou presque.

Et comme l'Espace reste encore pour de longues années l'ultime frontière, ce "vieux" film" a réussi à faire rêver des gamins des années plus tard : la génération de mon frère, 11 ans plus tard. Pour mes gosses, ça passe encore sans trop de problèmes.

Pour ce qui est du révisionnisme forcené de Lucas, alors là, tout à fait d'accord. Qu'il ait voulu "améliorer" les films originaux en collant de ci de là des plans supplémentaires, comme la discussion entre Solo et Jabba, OK.
Mais le reste, non, non et non !!! J'ai toujours mes VHS, mon magnétoscope tient encore le coup.
Les DVDs ??? Zut, flûte et feuque !!! Je n'en veux pas.

Et surtout, surtout, à la fin du retour du Jedi, mettre Hayden Christensen à coté d'Alec Guiness et Yoda... Débile... à ce compte-là, il aurait du mettre Ewan Mc Gregor, soyons logique. Mais le mieux, c'était de ne pas toucher à cette jolie séquence. POINT !

Episode V : Les héros ont grandi. Leur public aussi. Mais la Force entrait en nous !

En 1980, j'ai 15 ans. Autant dire plus aucun rapport avec le môme 3 plus tôt qui a découvert, émerveillé, le 1er Star Wars (je répète et j'enfonce le clou avec un bulldozer, épisode IV = 1er Star Wars, na !).
Probablement conscient de ses limites de réalisateur, ou trop occupé avec son business qui se développe en mode hyper-espace, George délègue la réalisation à Irvin Kershner. Ce gars avait fait un thriller très intéressant "les yeux de Laura Mars" (à redécouvrir), et plus tard, il fera "Jamais plus jamais", l'ultime James Bond avec Sean Connery, jouissif au possible.
Excellent choix que celui de ce gars, pas connu mais très pro.

Dès le premier plan, copie version XXL de celui de l'épisode précédent, la magie est là. A nouveau la magie ou plutôt le pouvoir Jedi qui opère. La Force était en nous. Et nous n'étions pas prêts de la perdre.
Nous étions des ados pas toujours boutonneux (zut aux clichés), les personnages avaient muri, nous aussi... enfin, un peu... L'histoire s'épaississait un brin, bien !
On continuait à explorer un univers qui nous surprenait quasiment à chaque plan. On découvrait Yoda, celui que l'on aurait aimé tous avoir comme prof ou mentor.

Coup de maitre, Lucas, gardait son public. Mieux, il le renforçait et en faisait désormais des légions de fans fidèles entièrement dévoués à des valeurs simples que les adultes essayaient en vain de nous inculquer.
Une marionnette verdâtre réussissait bien mieux que tous les profs : vieux croutons ou post-soixante-huitards nostalgiques.

Ce film est souvent considéré comme le meilleur de cette trilogie, car il est plus enlevé que le 1er et ne souffre pas des défauts du dernier.
Ce n'est pas un hasard, il y a un juste équilibre entre :
- action avec la bataille de Hoth, grandiose ouverture. Même maintenant avec les effets numériques machin-bidules, cette longue scène a une patate pas possible ! ... hé oui, c'est ça aussi la réalisation, savoir monter des plans, et faire avec ce que l'on a.
- humour, les altercations entre Solo et C3PO, toujours poilantes.
- émotion, "Je suis un gentil vaurien", ... rien que pour ce baiser, j'ai envié Harrison Ford pendant des années...
- réflexion, toutes les séquences avec Yoda sont des pauses captivantes
- tragédie, "Luke, je suis ton père"... quelle terrible phrase...

Cette série B, comme le disent leurs détracteurs (dont mon vieux père) est en fait d'une richesse incroyable. C'est bien la preuve que l'on peut faire un film commercial, pour les jeunes, mais bien écrit et tout sauf stupide.

A 45 piges, j'en reste fan.

Episode V : Beau mais maladroit...

En 1983, j'ai 18 ans, je suis en 1ère année de fac. Le gosse de 12 ans qui avait été piquouzé à la Force 6 ans plus tôt est bien loin. Peut-être pas... C'est un étudiant en sciences, rêveur, rockeur, secret, qui cache ce qu'il pense derrière son Ibanez branché dans son ampli qui vomit le plus de distorsion possible. Mon armure, c'était ma guitare. Mes rêves, c'étaient les mêmes.

On est allé voir ce film avec ma bande de potes de la fac'.

Même intro, le coup du vaisseau spatial qui n'en finit pas... mais en version XXXXXXL ! Ah ah ah !

Luke était plus vieux. Nous aussi. Plus sages. L'étions-nous vraiment ? Nous commencions à entrer dans le monde des adultes, et certaines illusions nous quittaient déjà.
Le film, toujours aussi pêchu. La libération de Solo vaut bien son pesant d'adrénaline.
Et ce sans effets numériques.
Vous, les mômes qui par hasard lisaient cette article de vieux kroum, voui, à cette époque, on faisait autrement.
Et ça pouvait le faire. La preuve!

Le gros, le plus énorme défaut, l'erreur monumentale (Jack Slater dixit), ce sont les Ewoks...

Oh... misère ! Tout à été dit là-dessus, depuis qu'Internet existe, il y a des kilomètres de discussion à ce sujet.
Tout à fait d'accord, Lucas a lamentablement foiré le film avec ses nounours...

Malgré tout, nous en sommes sortis très heureux, les yeux pleins d'étoiles, c'était une belle conclusion.
Et surtout, à cette époque, on nous promettait un Star Wars tous les 3 ans.
George, tu nous a terriblement déçu en ne le faisant pas...

Episode I : Tout ce temps pour ça ???

16 ans ? j'ai attendu 16 ans pour voir ça ???
"Le retour du Jedi" avait des défauts, dont le plus gros l'intervention ridicule des Ewoks. Mais, ça restait un film attachant avec des personnages qui avaient gagné en profondeur et en charisme.
Lucas a mis 16 ans pour nous faire une histoire plate et froide comme une table d'opération où il a charcuté le mythe et l'a vidé de tout ce qui en faisait son charme !!!

On a la preuve qu'en effet, c'est un réalisateur médiocre pour la direction d'acteur.
Exceptionnel manager pour gérer un projet d'une telle ampleur, mais nul pour tirer le meilleur d'un casting pourtant loin d'être mauvais.
Piètre scénariste également pour écrire aussi peu de matière à donner à ses acteurs.

Car nom de Zeus ! Y avait du beau monde !!!

Liam Neeson, ce n'est pas n'importe qui ! Ici, il est inexistant, fantomatique, il passe devant nous avec autant de substance qu'un spectre. Et le mentor d'Obi-Wan, c'est un personnage qui méritait mieux, non ? Il a dégonflé le mec de "La liste de Schindler" !!!

Ewan Mc Gregor, Obi-Wan fade comme du ketchup de synthèse, aucun gout, aucune saveur. Alec Guiness en avait fait en quelques scènes un personnage fascinant et mystérieux.
Ici, on a un freluquet sans aucun talent, ni avenir. Le genre de môme qui serait éternellement au fond de la classe en train de rêvasser et qui rendrait des copies médiocres où les profs mettraient immanquablement "du potentiel, mais peu mieux faire".
Hé bien, justement, Mc Gregor, c'est un bon acteur quand il est bien dirigé et qu'il a autre chose à se mettre sous la dent qu'un script griffoné sur un post-it. Trainspotting, nom de Zeus, Lucas a émasculé l'acteur déjanté de Trainspotting !!!

Natalie Portman, qui avait scotché tout le monde dans "Léon", elle est ici complètement fadasse...

A quoi bon prendre Samuel Jackson, le barge de Pulp Fiction, pour le faire aussi mou qu'un Chamallow ???

Inutile aussi de convoquer Terence Stamp, l'un des acteurs british les plus barrés pour qu'il fasse un aussi petit rôle sans saveur.

Et pis, surtout, surtout, ... Lucas nous a refait le coup des Ewoks avec Jar-Jar Binks.
Pour revoir ce film et supporter le Jar-Jar, il me faut à chaque fois ma dose d'anxiolytiques : au moins une bouteille de Mezcal !!!

Que reste-t-il (de nos amours ?) du mythe Star Wars ?

Des images magnifiques de Naboo, complètement pompées sur Dynotopia. La polémique est connue comme le Loup Blanc.
Une vision grandiose de Coruscant la planète-ville qui évoque étrangement la planète Trantor d'Isaac Asimov. Encore un plagiat...
La course en pod-racer, réellement impressionnante. OK, c'est d'la bonne.

Mais faire un film seulement sur des effets spéciaux revient à faire un film creux...

Episode II : Quand est-ce que ça décolle ??? Oh... à peine ...

Après le quasi-loupé de "La Menace Fantôme", j'espérais que Lucas ferait comme 20 ans plus tôt : prendre conscience de ses limites.
Excellent producteur, homme d'affaires hors pair, mais réalisateur laborieux, il devait laisser la place à un honnête tâcheron hollywoodien pour prendre du recul.
Visiblement l'égo du bonhomme doit être finalement aussi grand que l'Etoile Noire pour qu'il souhaite absolument TOUT contrôler...

Malgré tout, cet épisode est moins maladroit que le précédent.

Jar-Jar Binks prenant du galon se retrouve au second plan. On respire. Je n'ai plus besoin de me bourrer la gueule pour supporter ses apparitions. Mon foie le remercie !
Amidala est toujours aussi molle, et pourtant la princesse Leia avait 1000 fois plus d'énergie !!! On aurait pu croire, telle fille, telle mère ? Ben, non...

Obi-Wan est toujours désespérément absent. Pourtant, ce n'est pas n'importe qui, c'est bien le gars qui a découpé net en deux morceaux Dark Maul dans l'épisode précédent. Ce gars a un sacré potentiel. Alors, la modestie Jedi, c'est une grande qualité, certes, mais faire d'Obi-Wan une lopette, non ! Pitié, non !!!

Seul le personnage d'Anakin est intéressant, car on voit pointer le futur Vador, sous prétexte de principes issus de "la fin justifie les moyens", il envisage un mode de gouvernement pour le moins musclé. Et le massacre des Tuskens annonce bien l'avancée inexorable vers le Coté Obscur.

C'est finalement Anakin qui sauve ce film...

Episode III : Très sombre cet épisode est !

J'ai vu ce film en fausse avant-première. A minuit une. Déguisé en Empereur Palpatine.
Si, si. A 40 piges, je me suis baladé à 11 h du soir dans les rues d'une ville de banlieue de rupins franciliens avec une longue robe noire et une capuche qui cachait mon visage.
C'était une époque sombre pour moi également. Sombre comme ce film. Je me débattais pour retrouver le coté clair de la Force que j'avais perdu il y a fort longtemps... Je ne vous dirais pas si j'y suis arrivé, car je me doute que vous vous en fichez, et vous avez bien raison, on n'est pas chez Delarue !!!

J'ai eu l'intense satisfaction de me faire offrir la place avec quelques autres frappadingues attardés et déguisés, et ceci grâce à notre accoutrement. Et juste après, l'encore plus grande joie d'entrer avec mes coreligionnaires avant tout le monde. Je ne pus m'empêcher de saluer d'un petit signe moqueur mais très impérial la foule d'anonymes en tenue du XXIème siècle avant de gravir les marches et me choisir une place d'Empereur : la meilleure, au milieu, à la parfaite distance de l'écran
L'attaque de Coruscant est monstrueuse. Un pied total. L'exemple parfait de la technique au service de la narration. On en prend plein les yeux et les oreilles. Magnifique !!! Et tout ce qui suit ensuite, la libération de ce fieffé hypocrite de Palpatine... Magnifiques scènes d'action au rythme sans faille.
Obi-Wan évanoui... Dommage qu'il soit toujours le toutou d'Anakin...

Les scènes d'actions se succèdent aux scènes intimes ou calmes avec bien plus d'efficacité que dans les deux premiers épisodes.
- Anakin avec Amidala, c'est émouvant, enfin du sentiment, enfin, Lucas arrive à faire passer quelque chose !
- Obi-Wan avec Grievous, combat grandiose !
- Les manipulations de Palpatine sur Anakin, on en a froid dans le dos...
- Le combat entre les Jedi et Palpatine, on comprend que ce type est d'une puissance incroyable !
- Le massacre des jeunes Jedi par Anakin et les Clones, puis l'ordre 66 restent l'un des moments les plus émouvants des Star Wars. C'est la fin d'un monde. La mélancolie, le désespoir qui en ressort... Lucas s'est surpassé. Bravo.
- Le combat entre Yoda et Palpatine. Même Yoda n'arrive pas à découper cette ordure !!!
- la dernière entrevue entre Vador ex-Anakin et Amidala, quelle tristesse...
- Sur Mustafar, la planète en fusion, le combat entre l'ancien maitre et l'ancien disciple devenu traitre... quel gâchis.
- La prise de pouvoir de Palpatine au sénat avec cette phrase terrible "Ainsi s'éteint la liberté. Sous des applaudissements."
- L'accouchement d'Amidala qui accomplit le terrible cauchemar d'Anakin.

J'ai vu ce film deux fois. Il m'a ému de la même manière.
Presque un sans faute, car je reproche toujours à Lucas d'avoir fait d'Obi-Wan le "buddy", le pote d'Anakin, le faire-valoir, le comparse.

Pourtant, ce n'est pas n'importe qui !!! Il a vaincu Dark Maul; Grievous, le tueur de Jedi; puis Anakin, celui qui était l'Elu.
Obi-Wan est l'un des plus grands Jedi: sage, dévoué, modeste mais très puissant.

 

Qui a donné le 1er coup de pied ? (majors ou consommateurs)

 

Dans le rôle du chien... Nous !!!
Dans le rôle du chien... Nous !!! 

Les derniers disques vinyls que j'ai acheté coutaient neuf : 80 F, soit 12 Euros.

Les maisons de disques nous ont promis qu'avec l'industrialisation du CD, les prix allaient chuter.

On parlait à l'époque de cout de fabrication 6 fois moins chers entre vinyls et CD.

Mais globalement, vous les avez vu aller vers le bas ? Pas moi. Sauf les dernières années où elles sont aux abois les majors...


Mais comment est réparti le prix d'un fichu skeud ??? En se renseignant un peu :

http://www.numerama.com/magazine/d/8051-prix-des-cd-ou-va-votre-argent.html


Tiens, tiens... en fait la part de fabrication est marginale dans le prix du CD, la plus grosse revient aux éditeurs.


Qu'ont fait beaucoup de fans ? Ils ont racheté en CD leur vieux disques. Sauf que... le passage au CD première génération était un peu pourri, et que le prix restait au top...

Quand on a eu droit au séries « remasters », on découvrait enfin vraiment l'intérêt du CD, outre son coté inusable. Le son était ENFIN mieux défini... Mais toujours au prix fort.

J'ai acheté comme ça 3 x le même album !!!


1ère question : « Qui a donné le premier coup de pied au cul ? » (cf la scène de début des « Barbouzes » de Lautner-Audiard que je n'arrive pas à trouver sur le Ouaibe... zut, flûte et feuque !)


En 1995 apparaissent les premiers graveurs CD. A l'époque, pas grand monde n'avait de PéCé à la maison, Internet démarrait à peine, et les connexions 56 K° étaient ...euh... pas excitantes !

Toutefois, je voyais bon nombre de collègues amener discrètement des CD et les dupliquer entre 12 et 14h ou le soir...

Fin du siècle, les graveurs devenaient plus abordables, début 2000's, ils étaient inclus dans la config de base des bécanes...


Alors, on fait la leçon aux djeunz en leur disant que télécharger c'est mal. Certes, certes... Mais qui a montré que l'on pouvait graver des skeuds par centaines ?...

Pôpa et Môman...


Personnellement, je n'ai jamais téléchargé de trucs si ce n'est des machins introuvables désormais, jamais ré-édités.

Non pas parce que je suis foncièrement honnête. Je suis tout autant escroc que toi, hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère.

Que les majors crèvent la bouche ouverte me ferait bien rire. Elles la méritent bien, la volée de coup de pied au cul planétaire qu'elle se prend.

Non, je n'ai jamais gravé ou téléchargé par respect pour les artistes.

Point.


Et que font-ils maintenant, les artistes ?


Ils reviennent au mode de fonctionnement pré-années 60. A cette époque, il fallait faire ses preuves sur scène avant de vendre des disques.

Donc, ils reviennent aux tournée.


Sauf que... comparons z'un peu...

 

Sources économiques : Insee : http://www.insee.fr/fr/themes/indicateur.asp?id=29&page=achatfranc.htm


En 1988, un franc valait 0,22585 Euro. En juin, j'ai vu Pink Floyd à Versailles pour 180 F, soit … 40 Euros !!!

40 oeufs pour un concert grandiose : le lit qui s'écrase et explose sur la scène, les lumières dignes de « Rencontres du 3ème type », le cochon volant, le son en quadriphonie.


Aujourd'hui, pour un truc équivalent, vous avez U2 au Stade de France : de 35 à 145 Euros.


Seuls les plus gros peuvent se permettre de faire raquer comme ça leurs fans.


Les moyens et les petits n'ont plus de revenus avec les CD et le prix des places tourne autour de … allez... 15 à 30 Euros.

J'ai vu « Raoul Petite » pour 15 oeufs...

http://www.youtube.com/watch?v=9OX0AK4t0nM

15 oeufs pour ça !!! Ils méritent le double... au moins...


Alors, où va l'avenir de la musique ???


Vers la « Vilaine Star », « la Star ya que des moches »...


Maman ! J'ai peur !!!

 

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