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Colosse au Coeur d'Argile et au Courage d'Airain

 

Roxane : son Grââl... L'ombre plutôt que la lumière

Roxane : son Grââl...
Roxane : son Grââl... 

Ya pô longtemps mon grand gamin (bah oui, > 1m80) me demandait comment travailler sa mémoire.

« Facile » lui dis-je au tacot-tacle (non je ne parle pas de ma moto), apprends des textes qui te plaisent.

« Ben ya rien »... réponse prévisible de l'adolescent un brin ennuyé par les douces choses littéraires qu'on leur gave à longueur de cours de français (si ya des profs, allez-y sortez vos flingues et laissez un com' vengeur, on discutera de la vacuité du contenu des programmes depuis 30 ans...).

Mimile (Gorgon)Zola m'a gonflé pas possible et Ignoré de Balzac itou à un point que ça vous donne une idée de l'infini, l'asymptote apoplectique faisant foi.

Je lui avais déjà dit que des textes de chansons yankee-brittones étaient magnifiques, mais comme la perruque Louis XIV qui lui pousse dans la main en guise de poil lui interdit de prendre un dico pour voir ce que raconte Dylan, Springsteen, Waters, Lynott ou Gabriel, j'avais laissé tomber la voie rock'n'rollienne.

Et pour une fois, une muse un peu plus classique que la radasse en cuir qui me pousse à mettre du heavy-metal sur ma chaîne me susurra de sa douce voix « et Cyrano, fleur de nave, t'y as pensé » ?

Damned ! Oui, Cyrano de Bergerac !

Le seul qui ne fasse pas sonner les alexandrins aussi monotonement que Verchuren fait tourner ses valses (si ya des amateurs de musette, viendez tous, sortez vos surins, plantez un com' vicieux, je branche ma 7 cordes et je vos explose les tympans).


Sauf que, j'ai ma vision de cette pièce. Et j'y tiens.

Quand elle est sortie, elle a eu un succès immédiat. La France de l'époque n'avait toujours pas digéré la raclée à la choucroute que nous avait filé les prussiens. Et pleins d'autres choses pas franchement rigolotes. Cette pièce remplie nobles vertus conquit le public en mal d'idéal.

Il faut voir Cyrano sous trois angles : l'un héroïque, l'autre romantique, le dernier tragique. Les trois faces d'un prisme.

Si vous avez lu quelques articles, vous vous douterez que les faces les visibles du prisme seront les deux dernières... Etonnant ? Non !

Cyrano : des tirades dantesques pleines de panache, des joutes verbales épiques, du courage à revendre pour des générations. Certes, certes, mais pas que !

Cyrano, c'est l'histoire d'un amour caché, d'une souffrance, d'un idéal, de la Quête de toute une vie : l'Amour, l'Amour toujours. "Forever and a day" (une caisse de Champomy à qui me dit d'où ça sort sans regarder avec Google)
L'Amour, le seul sentiment humain qui devrait faire tourner ce vieux monde usé et abimé par nos guerres et nos haines millénaires.

Plutôt que le "nez", prodigieux et virtuose exercice de style, je ne retiendrais qu'une phrase : "Oh, non, mon bel amour, je ne vous aimais point".
C'est à ce moment, aux portes de la Mort, que le Colosse au Coeur d'Argile et au Courage d'Airain s'écroule dans son dernier souffle et murmure alors cet aveu qui le paralysait d'effroi toute sa vie durant.
Lui, le Héros, le modèle intrépide, invincible sur le champ de bataille, épée au poing et mousquet à la main. Il se révèle aussi maladroit et timide qu'un jouvenceau.

L'orfèvre des mots est resté muet toute sa vie face à celle qu'il aimait. Toujours caché, il a eu la satisfaction de vivre un amour impossible par procuration :
« Pendant que je restais en bas, dans l'ombre noire,
D'autres montaient cueillir le baiser de la gloire !
C'est justice, et j'approuve au seuil de mon tombeau
Molière a du génie et Christian était beau ! »


Tout le tragique est là : au dernier moment, réaliser que l'on a raté l'essentiel, l'amour, le vrai qui donne le courage de traverser les champs de bataille pour porter des lettres au péril de sa vie. L'amour le cruel qui piétine le coeur des plus braves et des plus sensibles. Il le dit lui-même :
« C'est très bien. J'aurai tout manqué, même ma mort. ».


C'est une pièce que j'adore lire et relire d'un bout à l'autre. J'aurais voulu trouver un enregistrement vidéo valable de bout en bout.

La version Rappeneau au cinéma est fort plaisante. Depardieu est surprenant dans un rôle qui n'est pas de son répertoire habituel. Il a su petit à petit entrer dans le personnage et le jouer avec la douceur et l'énergie requises. Seule Anne Brochet me fatiguait à alourdir le texte pourtant si aérien.

On est passé pas loin du sans-faute.

La comédie française a sorti en DVD sa représentation la plus récente. Très décevant, comme quoi, la référence en matière de théatre peut passer à coté et laisser les lauriers à un cinéaste et un ex-voyou.

Il doit y avoir la version avec Daniel Sorano, mais là, on revient loin en arrière... en 1960, mais... en fin de compte, il s'en est passé de belles dans les 60's !!!

;o)

 

Metal ruuuuuullllllllezzzzzzz !!!

 

Chauve, crétin, et bourrin !!! ... ça ne vous rappelle rien ??? 666, ze numbeur of ze bisteuh !!!

Chauve, crétin, et bourrin !!! ... ça ne vous rappelle rien ???
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Mon classement de commentateur sur www.amazon.fr.
ah ah ah !!!  Ni Dieu, ni maître, ni Diable !!!
Yeeeeeeeaaaaaaaahhhhhhhhh !!!

 

Dio est mort...

 

 

De Ronald James Padovana, nom de footballeur, il avait choisi le nom de scène de « Ronnie James Dio », nettement plus classieux.

Un petit homme avec une voix de géant, capable de chuchoter de douces mélodies et l'instant d'après déchaîner les démons des sept cercles de l'Enfer.

La quintessence du heavy metal « old school », celle des années 70 où l'on jouait à se faire peur avec des histoires de dragons, de diables, mais aussi de vaillants héros pour les pourfendre.

Rien de bien méchant, même si ça faisait peur aux parents.

De toute façon, le rock a toujours fait peur aux parents, ceux qui étaient fans de Kiss sont effrayés devant Marylin Manson et Slipknot... Et dans 20 ans, ce sera de la musique d'ascenseur !


J'ai découvert Dio à l'époque de Rainbow, groupe à géométrie variable autour de son dictateur Richie Blackmore, ancien Deep Purple. La période avec R.J. est de loin la plus passionnante, ensuite, c'est devenu de l'honnête hard rock FM, sans étincelle.


L'elfe (son surnom, à cause de sa taille) a ensuite revigoré un Black Sabbath déjà exsangue bien avant que le Prince of Darkness ne s'en aille cuver son alcool tout seul dans son coin (mais avec talent !). « Heaven and Hell » et « Mob rules » sont deux pépites de finesse, d'énergie, de puissance, de lyrisme.


Ensuite, peut-être à cause d'un ego inversement proportionnel à sa taille, il a voulu faire carrière en solo. Chaotique, en dent de scie, de très bons comme de très moyens albums.


De lui, je ne veux retenir que le meilleur.


Et pour ceux qui liraient ces lignes et trouverait cet hommage incompréhensible, bref, tous ceux qui sont en train de dire « mais qui c'est çui-là ? », vous le connaissez sans le savoir, c'est la grenouille troubadour du dessin animé « Love is all ».


Vous en connaissez beaucoup des chanteurs de métal capable de chanter de la pop comme ça ?


Ben, moi, non !


R.I.P. Ronnie James.

 

2012 en mode intello (mais pas trop) : Effets spéciaux bluffants, certes, certes...

Le 29/04/2010

D'abord, je reconnais à Roland Emmerich d'énormes qualités d'organisateur. Réaliser, donc diriger des blockbusters, c'est être responsable de plusieurs centaines de personnes et d'un budget colossal. Comme diriger une grosse PME.

OK.

Mais au niveau artistique, ben, non, ça ne le fait pas.
D'abord, ce genre de film passe mal à la maison, à moins d'avoir un home-cinema de milliardaire : video-projecteur, blu-ray top de top et sono digne d'un concert.
C'est tout à fait le truc à voir sur grand écran. Très grand écran.
Un peu comme comparer le petit train de la fête foraine de Champignac en Cambrousse avec le Grand Huit du Parc Astérix.

Ensuite, l'histoire est d'une platitude navrante. Vous ne trouvez pas que c'est d'ailleurs un copié-collé du "Jour d'après" mais avec encore plus d'effets numériques ?

J'ai déjà développé un argument dans ma critique d'Avatar qui disait "Si vous n'aimez pas Cameron, n'y allez pas". Je pourrais donc commencer par me l'appliquer à moi-même sur Emmerich.
Hé bien, voyez-vous, j'avais été agréablement surpris par "Le jour d'après". Enfin des personnages avec un peu de substance. Dennis Quaid, Jake Gyllenhaal et Ian Holm apportaient cette touche d'humanité qui manquait aux précédents opus du père Roland. Alors, j'étais curieux pour 2012, et je me suis dit que ce gars allait encore progresser.

Héééé non... , il retombe dans son travers : le spectaculaire avant tout, et rien ensuite.

Si on compare avec Avatar, autre blockbuster sorti quasiment en même temps. Dans Avatar, les personnages, pourtant simplistes, sont largement plus attachants, et les effets spéciaux apportent vraiment quelque chose : c'est beau !
Malgré ses faiblesses, il est clair qu'il y aura un "avant et un après Avatar".

Ce qui était spectaculaire dans les décennies précédentes et sans substance est devenu ringard ou trop kitsch...
"L'aventure du Poseidon", "La tour infernale", "Tremblement de terre", "Galactica", etc...

Par contre, d'autres films spectaculaires vieillissent très bien.

"Blade runner" : Deckard, le tueur de répliquants qui a des états d'âmes, et tant d'autres choses, ce film est une mines.

"Les Terminator 1 et 2" sont toujours efficaces, car les effets spéciaux ont plutôt bien vieillis, sauf 1 ou 2 plans.
Et surtout, y a un peu d'épaisseur. Regardez comment Sarah Connor évolue, dans le 1er, elle s'endurcit petit à petit. Dans le 2ème, c'est une guerrière. Ensuite, la relation en le jeune John et le robot, pas de quoi en faire une thèse de doctorat, mais c'est loin d'être stupide.

"Piège de cristal" : l'évolution du petit flic qui en prend plein la gueule, qui souffre, qui a peur, qui se surpasse. C'était novateur.

"Matrix" : on peut en mettre des pages, tellement c'est costaud !

La liste est longue, voilà quelques exemples qui montrent bien qu'un blockbuster bien fait peut durer quand il a un minimum de substance.

 

2012 en mode destroy : Du pur masochisme culturel...

Le 29/04/2010

Une explication qui en vaut plus que celle du cher ($$$) Roland... Qu'en pense la Noireaude ? ... Elle en pense ça...

Une explication qui en vaut plus que celle du cher ($$$) Roland...
Une explication qui en vaut plus que celle du cher ($$$) Roland... 



( Correction et mise à jour cru 2011 : la NASA est d'accord avec Big Bad Pete (et réciproquement) :
http://next.liberation.fr/cinema/01012311372-2012-le-film-le-plus-idiot-selon-la-nasa )


Un peu plus bas dans ce site, vous pouvez voir avec quelle délectation je fustige les intellos qui ont descendu l'Avatar du père Cameron.
Et maintenant, je chronique 2012...

Et d'abord l'ai-je vu ?
Ben, voui... comme quoi faut être vraiment maso... Moi qui déteste Emmerich depuis si longtemps:

On m'avait prêté "Universal soldiers", ma curiosité d'Honnête Homme (version 18ème siècle) m'avait poussé à demander à une collègue ultra-fan de Van Damme de me prêter son "meilleur film". Oui, ya des filles qui aiment ces conneries, comme quoi, les femmes font quelquefois toutes les stupidités des hommes histoire d'être leurs égales. C'est Elizabeth Badinter qui doit enrager devant ce genre de comportement.
J'aurais aimé en rire, j'ai failli pleurer. Mais avec un courage digne de Socrate, j'ai suivi le nanard jusqu'au bout.

"Stargate" était assez sympa, jusqu'au moment, où les gentils égyptiens se rebellent avec leurs lances et leurs flèches contre des Goa'ulds 'achtement supérieurs technologiquement. Et le salut militaire à la fin du p'tit gars face au colonel est un grand moment nanardesque... Comment se fait-il que personne sur le plateau n'ait dit "...euh... patron, là, c'est trop ridicule, vaut mieux pas..."

"Independance day" est en fait une excellente parodie du "Mars Attacks" de Tim Burton, bravo, j'approuve et j'adhère comme le rémora sur le menton du requin.

Avant de voir 2012, j'ai loué "Le jour d'après" à mon vidéo-club.
Ben, oui, c'est comme un échauffement, faut y aller progressivement sous peine de rupture d'anévrisme ou je ne sais quelle horreur...

Et, en effet, j'y suis allé le voir ce 2012...

Alors, amis intellos, allez-y vengez-vous, ouvrez la boite à baffes, fessez-moi avec une pelle, chaussez vos Santiags à bouts rouillés, etc...
Faut quand même que je vous précise un truc, j'avais une place gratuite. Mais je sais, je sais, ce genre d'excuse est totalement bidon. Exactement comme le nouvel abonné de Canal + qui va regarder par simple curiosité les championnats de billards qui ont lieu chaque premier samedi du mois vers minuit. De la simple cu-rio-si-té vous dis-je !

L'être humain est décidément pleins de contradictions, et de ce coté, j'ai littéralement craqué. D'ailleurs, en rentrant chez moi, j'ai regardé "Manhattan" pour me désintoxiquer.

Bon, sérieusement, ce que je veux aborder là, outre les vannes contre pépère Emmerich, ce sont les films basés uniquement sur les effets spéciaux. Et celui-ci, peut-être plus qu'Avatar en représente le symbole. Car Avatar peut être un minimum attachant dans sa simplicité et la beauté de la planète Machin-Truc.
2012, ben, comme les autres Emmerich, c'est dur à défendre.

Peut-on baser entièrement un film sur des effets numériques ?

Quelle devient la différence alors entre 2012 et ... Shrek ? si ce n'est l'aspect comique ? ... encore qu'avec 4 ou 5 Tequilas dans le bide, je suis sûr que 2012 doit être plus tordant que "Very bad trip"...

Dans la scène d'ouverture de "La revanche des Sith", l'attaque de Coruscant est impressionnante et sert parfaitement l'action. C'est d'ailleurs à ce moment-là que j'ai réalisé combien j'étais indulgent en 77 (mais je n'avais que 12 ans) en acceptant le fait qu'une station spatiale grosse comme une lune soit attaquée par une douzaine de chasseurs X-wings et défendue par à peine plus de chasseurs Tie... Et pourtant, y en a à dire sur les piètres qualités de George Lucas, sa deuxième trilogie est d'une platitude, mais c'est hors sujet, ou, non finalement, on y est en plein...

James Cameron, que j'ai assez décrit comme bas du plafond a fait de Terminator 2 une suite plus efficace que son 1er Terminator, qui n'était en fait qu'une sympathique série B.

Benjamin Button n'a pu se faire seulement récemment qu'à cause des énormes exigences techniques, mais quelle belle histoire !
La trilogie Tolkien de Peter Jackson, itou.
Le 1er Matrix, encore pareil.

Passé l'effet de surprise, cette surenchère des effets spéciaux de ces films creux comme des balles de ping-pong va en fait les ringardiser à une vitesse supra-luminique.
Dans quelques années, ces blockbusters seront aussi nunuches que les "Tour Infernale", "Tremblement de terre", "Le Poséidon" des années 70. Des films, répétitifs, sans aucune originalité, uniquement conçus pour être spectaculaires, vite vus, vite oubliés.

Alors que des films qui étaient novateurs en matière de spectacle et intelligents vieillissent bien.
Des noms ?
"2001, l'odyssée de l'espace" dans le genre prise de tête, certes
"Blade runner" pour la SF subtile mais abordable.

Et vous, amis cinéphiles, qu'en pensez-vous ?

(Et qu'est venu faire John Cusack dans ce truc ???...)

 

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