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Blade Runner : quelle version ?

Le 29/04/2010

J’ai vu tant de choses, que vous, humains, ne pourriez pas croire...
J’ai vu tant de choses, que vous, humains, ne pourriez pas croire... 

 

 

(mise à jour 2011, la NASA est d'accord avec BBP, 2012 est une daube, Blade Runner est grandiose.

Ite missa est.

http://www.lepost.fr/article/2011/01/04/2359004_2012-le-film-le-plus-absurde-selon-la-nasa.html )

 

 

Encore un film de science-fiction... Damned ! ce type en serait-il mordu ? Voui ! piquouzé à la SF depuis tellement longtemps que ça en a modifié mon ADN.

Autant les nanars, les vrais, peuvent être réjouissament stupides, autant les films ratés sont simplement ennuyeux.
Des exemples ? Prenez quasiment la filmographie de ma Bête Noire : Roland Emmerich et vous aurez une belle brochette de films ratés pas sympa du tout.

A coté, on a les films sympas et divertissants. Il en faut. Qui est capable de lire les "Pensées" de Pascal au petit-déjeuner ou après une soirée arrosée ?... Pas moi, en tout cas... Mais me faire les 3 Star Wars, vieille trilogie, d'affilée avec la réserve de pizzas et le stock de Guiness et les potes : Vouiiiiiiiiiiiii !!!

Plus loin, on a des films carrément intellos : 2001 : le meilleur exemple. Parfaite prise de tête, mais tellement passionnant quand on s'y est cogné la tête pour passer le mur de l'incompréhension. Héééé oui, faut être têtu pour apprécier ce film.

Entre les deux catégories, sympas et intellos, ya les films à plusieurs niveaux d'interprétation. Blade Runner en est l'exemple parfait.

Version d'origine : 1982

Vu en 82, à sa sortie, je n'y ai vu qu'un hommage aux films noirs des années 50. Deckard espèce de clone de Bogart (un clone ou un réplicant ???) , détective désabusé promenant sa carcasse et son blues en encaissant pleins de gnons dans la tronche...
Ca, c'était la version à la sortie. Avec les commentaires en voix off de l'anti-héros au bout du rouleau.
Un film sombre, dans tous les sens du terme avec un faux happy-end : la fuite de Deckard et Rachel dans un décor vert. Ouf, on respirait après tant de pollution. Mais ça restait bien une fin en queue de poisson, ils fuyaient !!!

Version remaniée : 1992

10 ans plus tard, bien avant que cela devienne la mode, on a eu droit au "director's cut" : soit le montage voulu par le réalisateur.
On y a perdu la voix off de Deckard. Dommage... J'ai appris plus tard que Ridley Scott l'avait rajoutée à la dernière minute, car lors des préversions, les spectateurs-cobayes ne comprenaient pas grand chose : fallait les aider, les pôôôôvres ! Et ça a beaucoup énervé Ridley, alors, en 92, zou ! plus de voix off... Dommage, ça enlevait cette ambiance de film noir, ce clin d'oeil aux polars des 50's.
En plus, on a une scène onirique (récupérée de "Legend") d'un Deckard passablement bourré avec la Fameuse Licorne !!! ... qu'on retrouve à la fin du film en origami.
... Argh... Rien que ces 5 secondes de rêves et ce micro-pliage changent tout !!! Ceci fait de Deckard un réplicant. Comment son assistant pourrait connaître un rêve ? A moins de lui raconter, mais on n'en voit pas la raison.
La fin se termine de manière beaucoup plus dramatique. Car ce n'est plus une fugitive, mais deux ! Et ils prennent juste l'ascenseur... Qui sait si une escouade de flics ne les attendent pas en bas ? Ou alors, c'est un simple signal : "je sais qui tu es, je te laisse partir", ou encore "je sais qui tu es, je t'aurai !!!"
Autre indice... mais vu pour la 1000ème fois au DVD : les réplicants ont des reflets rouges dans les yeux sous certains angles. Et à un moment, quand Deckard et Rachel sont seuls dans son appart', on voit Deckard avec ces yeux rouges. C'est subtil, heing !

Version ultime : 2007

En 2007, pour les 25 ans du film, on a droit au "Final cut". Pffffoooouuu.... il commence à nous gonfler, Ridley !
Cette version est une "director's cut" avec des modifs mineures.
Par exemple : la colombe qui s'envole dans un ciel nocture à la fin de la méga-baston entre Deckard et Roy Batty. Une erreur de script : ils se frittent la nuit, au moment de mourir, Batty lache une colombe qui s'envolait dans un beau ciel bleu. Nuit noire - ciel bleu... Comprendo ? Erreur réparée : enfin !... euh... j'avais pas vu ça comme une super-gaffe, c'était peut-être l'aube, tout simplement, mais bon...

Ma version : ????

Si je pouvais faire le montage, je prends le "final cut" et je remets les voix off pour l'ambiance. Faut que j'en cause à Ridley la prochaine fois qu'on fait un golf.
:-D


Les multiples niveaux de vision

Evidemment, c'est un film d'action.

Mais un film d'action qui pose des questions sur :

- Le devenir de la Terre, polluée jusqu'à en crever, nous sommes obligés de fuir pour survivre. D'où ces fameuses colonies construites par les réplicants.
- Le "Je pense, donc je suis" devient "Je souffre, donc je vis" et aussi "Je veux vivre, donc je suis humain".
Les réplicants, créatures de synthèses ont atteint le niveau de conscience qui leur donne envie de vivre. Furieusement envie de vivre. Quoi de plus légitime ?

C'était pas mal, non ?
:-)


La musique

Heureusement que Vangelis, après la fin des "Aphrodite's childs" a fait une carrière plus interessante que Demis Roussos...
La merveilleuse musique est pour beaucoup dans l'ambiance.
Et il l'a prouvé à maintes reprises. Ce gars est bon.
Comparez avec Jean-Michel Jarre, si vous avez des doutes...

 

Alien : ... la révolution !!!

Le 29/04/2010

"2001" a été le 1er film de S.F. qualifié "intelligent". Soit. Il est vrai qu'après les séries B et Z produites à la chaîne et livrées par cargos entier, ça faisait un changement !
"Star Wars" a été le premier western galactique qui depuis près de 35 ans arrive encore à faire rêver les gamins, malgré les effets de moins en moins concurrentiels face aux CGI et autres bidules informatisés.

Venons en à "Alien", je vais parler d'un temps que les moins de 45 ans ne peuvent pas connaitre (20 ans, c'est pas assez, désolé, Charles).
Ce film est sorti sans promo, sans matraquage médiatique. Et pour cause, il n'y avait que 3 chaines TV, pas beaucoup de radio, très peu de presse cinéma, et pas d'internet.
Il n'y avait aucune vedette dans ce film. Juste quelques seconds rôles que les plus âgés de l'époque ont reconnu : Tom Skerrit et Harry Dean Stanton.
Schwartzy tournait encore ses nanars, Stallone s'en était pris plein la tronche dans Rocky, et Bruce Willis ne sauvait pas encore le monde.
L'affiche était on ne peut plus mystérieuse : un oeuf flambé à l'absinthe (...ben, il est vert, l'oeuf, alors, ça doit être de l'absinthe, non ?). Un sous-titre inquiétant : "dans l'espace, personne ne vous entend crier".

J'y suis allé par curiosité, ayant passé de peu l'interdiction aux moins de 13 ans.
Début, lent, très lent, avec des personnages qui ont tout sauf du héros. Routiers de l'espace qui dorment et laissent conduire leur cargo par un ordinateur bienveillant : "Maman". C'est déjà plus rassurant que "CARL" ou "HAL"...
L'atterrissage du module sur la planète n'a rien de glorieux. C'est bien moins classieux que "Star Trek" ou "Star Wars". Leur machin, c'est une Lada de l'espace !!!

Là où ça commence à chatouiller les neurones, c'est la visite de l'épave du vaisseau. On n'avait jamais vu des décors pareils. J'ai découvert par la suite ce génie torturé de Giger et son concept de bio-mécanique où les machines ont l'air vivantes et les créatures font mécaniques.
L'oeuf gluant, un éclair qui saute à la figure de John Hurt. Il en restera défiguré jusqu'à "Elephant man", le pauvre.
Retour au vaisseau principal, ... beurk... la pieuvre collée au visage. Elle se détache, on tente de la disséquer, du sang acide.
Plus rien ne se passe.

Mais on est où là ? A ce stade du film, on sent que ça va démarrer, mais aucune des ficelles scénaristiques bien connues n'apparait.
Accouchement rapide mais avec beaucoup de douleur d'un serpenteau vilain-pas-beau ("Flèche bleue" était bien plus sympa).
Le père-mère est mort, l'enfant se porte bien, la preuve, il a quitté tout de suite le domicile familial pour aller vivre sa vie plus loin.

Là, on commence à flipper. On ne crie pas encore, mais on passe en apnée (bien avant le "Gros bleu").

S'en suit une partie d'échecs et morts entre une créature à peine aperçue (pléonasme, certes, mais tellement pratique pour décrire la fulgurante fugitivité de l'Alien).
On pense que le capitaine barbu va dégommer la Bête, ben, non, il termine en hamburger comme ceux d'avant et après.

Ash se révèle ensuite un androïde pas du tout bienveillant et parfaitement collaborant d'une multinationale sans scrupule. L'ordinateur central "Maman" itou, c'était en fait une mauvaise mère. On passe au film politique qui dénonce avant l'heure le capitalisme broyeur d'individus. Alien est aussi un film social. Ne rigolez pas, ya de ça !

Ne reste à la fin que la grande et belle Sigourney Weaver (j'en suis tombé amoureux depuis ce film).

On s'attend à un carnage. Point de happy end hollywoodien: "tout le monde y passe, les hommes, les femmes, pas le vautour" (une version gothique à la Cradle of Filth d'une chanson de Cabrel).
Et après un strip-tease d'anthologie qui émoustilla le puceau que j'étais (je sais, vous vous en moquez), la Belle Grande Brune éjecte la grosse vilaine Bébète in the space.

Peut-on respirer monsieur Ridley Scott ? Après tout ce qu'on a vécu, on finit par en douter...

Oui, le film est fini. On en sort déboussolé...

Alien signe la fin :
- des films SF gentils tout plein
- des happy end "tout est bien qui finit bien"
- des monstres en caoutchouc mal fichus
- des héros tout puissants
- des rôles de femmes potiches, tout juste bonnes à crier et se faire découper, ou attendre que le beau héros vienne les sauver.

En plus de la dimension sociale évoqué plus haut, Alien est un film féministe. Pour la première fois, on a une héroïne, une vraie.
Une veine que Ridley Scott explorera plus tard avec "Thelma et Louise".

En son temps, une révolution.
Maintenant, un thriller toujours efficace, car sobre, bien écrit, bien réalisé.
Intemporel.

 

7 vies.

 

Cette fois, il ne rigole pas... Pas fatale, juste belle, touchante... L'Enfer, c'est soi-même.

Cette fois, il ne rigole pas...
Cette fois, il ne rigole pas... 
Le mélo... " Drame populaire caractérisé par le pathétique, le sentimentalisme et des situations invraisemblables"

Ca commence mal, heing ?

La difficulté de ce genre larmoyant au possible est de ne pas franchir la ligne blanche.
Le seul que je connaisse à y réussir, c'est Eastwood, mais je suis ultra-fan, alors j'suis pas vraiment objectif...

On peut en rire, brocarder ce genre de film générateur à haute dose de larmes. Certes, certes...

Venons en à ces "7 vies"

Ceux qui ne se pardonnent pas, ou à peine se reconnaîtront. Il est plus facile de pardonner aux autres qu'à soi-même quelquefois. "L'enfer, c'est les autres" ? Merci, JP., Mais "L'enfer, c'est aussi soi-même"...

Tous ceux qui ne guérissent pas d'une perte trouveront des échos dans ce film. "Le temps efface tout, il faut être patient"... C'est ça, oui, c'est ça... Ca ne marche pas toujours, c'est bête, hein ? On attend encore la machine à rendre amnésique...

Ensuite, les acteurs :

- Voir Will Smith en autre chose qu'un joyeux luron, souvent et fort heureusement salvateur de daubes (cf "Independance Day" ou "Wild wild west"). Le gentil Will porte toute la douleur du monde sur ses fortes épaules de bel acteur séducteur body-buildé.

- Rosario Dawson, enfin humaine, après ses rôles de femme fatale vénéneuse. Survivante en sursis indéterminé, elle vit chaque seconde comme si c'était la dernière.

- Woody Harrelson, doux, calme, sensible, effacé, à 1 000 années-lumières des rôles de barges qu'il a eu.

Rien que pour ces trois là, ce film mérite d'être vu.

Rien que pour une fois aussi, il serait bon de laisser son armure d'insensibilité au carbure de tungstène d'adulte blasé au placard. Ouvrir un peu son coeur, laisser passer un petit rayon d'humanité, celle qui nous fait tant peur. Tomber les lunettes noires qui nous empêchent de voir la peine autour de nous et nous fait passer sans être concerné. Bref, mettre en veille son cynisme protecteur.

Will Smith est bouleversant. Même quand il accomplit un beau geste, il reste d'une tristesse infinie. Une tristesse sortie de l'enfer de son passé.

Le montage de l'histoire assez surprenant pour un truc américain. On est paumé au début, et ce n'est pas plus mal.
Seule petite erreur : l'annonce de la fin en ouverture... zut, là, c'est vraiment maladroit.

 

Miaou !

 

...zzzZZZzzz... (toujours) ...zzzZZZzzz...

...zzzZZZzzz... (toujours)
...zzzZZZzzz... (toujours) 

Il paraît qu'il y a plus de chats en France que de chiens. Miaou ? Cat Power ? Et alors ?

Les tigres, les plus gros minets du monde, disparaissent. Et les baleines, aussi, et le reste.... alouettes, on les plumera....

Le paradoxe de l'humain... il va adorer des petites bébètes et n'hésitera pas à flinguer de plus grosses. N'est-ce pas M. le président ? … Pour une fois, je ne fais pas allusion à l'actuel, mais à un ancien, bien chenu et déplumé...

Le seul animal qui pourrait disparaître de cette planète sans que l'écosystème n'en pâtisse, c'est bien le Singe Nu que nous sommes.

Digression atrabilaire d'un type un peu fatigué ce samedi matin après une nuit à écouter la pluie tambouriner même pas en rythme sur ma fenêtre. La pluie à Paris ne groove pas. En Afrique ou aux Caraïbes, peut-être...

Introduction nihiliste d'un feignant, seul face à son PéCé (avec Linux, quand même !) qui a la flemme d'aller faire un tour dehors. Ben voui, le temps est encore gris, j'ai pas envie de bronzer comme les Asgard de Stargate.

Alors, si on en venait à ceux qui me donnent envie d'écrire ?

Ils sont dans la première phrase.

Les chats, les matous, les minettes, les minous, les greffiers, les (gros)minets.

Mon minuscule appartement parigot, trop petit pour entasser mon bazar et accueillir deux petits félins n'en serait que plus vivant les week-ends, les soirs, les matins où je n'ai à causer qu'à mes guitares.

Rien que voir un chat dormir est un apaisement qui vaut tous les anxiolytiques du monde.

L'entendre ronronner au creux de vos bras est le meilleur des antidépresseurs.

Leurs marques d'attention subtiles, pas forcément rares, mais toujours sincères sont les preuves d'un vrai lien d'amitié inter-espèce. Une complicité muette qui peut durer toute une vie.

Ce matin, le Big Bad serait-il neuneu ? Je rappelle aux cuistres qui seraient tentés de le penser que « Big Bad Pete » est le nom en VO de « Pat Hibulaire » la sale gros chat éternel ennemi de Mickey.

J'aime pas Mickey, trop parfait. Je préfère Donald, avec ses défauts et ses qualités, et je garde aussi une certaine nostalgie déçue des canards. Coin !

Donc choisir le #### de chat qui fait #### Mickey, … trop drôle ! Il y a bien eu Pinocchio pour que Disney donne un rôle de chat sympathique à Figaro, le petit minet noir et blanc. Et surtout, il a fallu attendre les Aristochats pour les voir enfin tels qu'ils sont voyous, un peu, mais loyaux, surtout.

J'aime les chats pour leur douceur, leur présence non servile, leur attachement sincère. Le chat n'est pas un esclave, c'est un ami. Il n'est pas chez vous : vous partagez le même logement. Ce n'est pas qu'un animal, c'est un être vivant de cette planète comme vous. La solidarité humaine n'implique pas le massacre et le mépris envers les autres êtres vivants. Dans les « Dieux sont tombés sur la tête », Xhixho le personnage principal remercie et demande pardon à l'animal qu'il vient de tuer pour le manger.

Le chat, ce n'est pas qu'un animal, il peut devenir votre meilleur ami, celui qui viendra vous consoler quand vous en avez besoin, sans que vous ayez besoin de le demander.

J'aime les chats, mais n'en suis pas crétin. J'aimerais en avoir deux, mais mon ridicule 2 pièces aurait un parfum Fleury-Mérogien pour deux mini-félins épris de liberté et assoiffés d'aventures à leur échelle. Avez-vous déjà observé un matou tapi dans les herbes qui s'approche d'un pigeon ? Complètement mégalo, le mini-tigre se la joue Shere Khan le temps que le volatile reste immobile.

Mais deux chats dans un petit appart', pourquoi pas ? Mon 40 m2 serait peut-être un terrain de jeux assez amusant. De toute façon, le meilleur sport pour un chat, c'est... un autre chat. Et il y a assez de choses à foutre en l'air chez moi pour qu'ils se marrent bien.

Ce qui coince... c'est que je ne sais pas ce que je ferais dans 2-3 ans, toujours à Paname ou voyageur ? Et, ça, c'est un élément essentiel, car accueillir deux amis chez soi, c'est un engagement.

 

Bête et méchant... mais rigolo...

 

Celui qui chante...
Celui qui chante... 
Non ?
...
ah bon...

 

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