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La musique de Vivaldi à Led Zep, la littérature de Shakespeare à Achille Talon, le cinéma de René Clair à American Pie,

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Moi, j'aime les huitres ! Surtout les bleues !!!

 

Ambiance inquiétante, certes... Mais quel graphisme !!! Vous flippez toujours ? 4 guitares sur scène !!!

Ambiance inquiétante, certes...
Ambiance inquiétante, certes... 

Préambule nécessaire, amical et instructif, allez faire un tour ici, c'est du tout bon :

http://ledeblocnot.blogspot.com/

Parole de BBP !!!

Ils m'ont donné d'ailleurs une idée d'article, merci les gars, vous me rajeunissez de … pffffouuu... bien plus !!!



Amis qui détestaient cordialement le hard rock, le métal et tous ces trucs de furieux, comme je vous comprends...

Rien qu'à voir la tronche de Marie-Line Manson démaquillé, on a envie de revoir le strip-tease d'Alice Sapritch dans « La folie des grandeurs »; et pour peu que l'on soit un tant soit peu compétent dans la langue de Dylan et Springsteen, si on lit ses textes, on relira avec joie et délectation une compil' de Patrick Topaloff pour retrouver un sens à la vie.

Et pourtant, pourtant... ya pas que des grands couillons opportunistes pompes à fric et poseurs sans talent dans le monde ô combien controversé des musiques électriques.


Prenons par exemple le cas de l'Huitre Bleue. C'est bon, les huitres, heing ? Si, si, c'est pleins de bons trucs et c'est aphrodisiaque, en ces temps de crise, il ne nous reste plus que ça comme distraction : le sexe. Surtout après la défaite de l'Equipe de France. Alors à défaut de manger des pommes, c'est passé de mode, « mangez des huitres ! », mais pas n'importe lesquelles.

De préférence, des Huitres Bleues de Long Island.


Vous en sortirez transformés et comprendrez pourquoi dans les années 70, on leur vouait un véritable culte.


Ces zouaves là avaient inventé tout un concept global : le nom, mystérieux « Blue Öyster Cult », le logo ésotérique, les pochettes de disques en noir et blanc, un univers de science-fiction, la collaboration avec de vrais auteurs pour les textes.

Richard Meltzer, Patti Smith, Michael Moocock (cherchez sur Wikipedia, des fois que...)

Avec eux, on est loin du plan « I want to f##k you, baby !!! »...

Et musicalement, ça tenait bien le pavé. Ohhhh oui !

Eric Bloom : Un chanteur avec un voix reconnaissable entre toutes, avec des accents narquois ou inquiétants selon son humeur.

Les frères Bouchard : une rythmique propre, efficace, lourde, mais swingante à l'occasion.

Allen Lanier : un claviériste rusé, toujours là quand il faut, jamais pris en défaut.

Et mon préféré (forcément !) le grattouilleur en chef : Donald « Buck Dharma » Roeser.

La classe, des solos concis ou longs suivant les chansons, mais toujours de bon goût. Capable de faire du gros bruit dans « Take me away », des envolées lyriques dans « Veteran of the psychic wars », du simple et efficace dans « Burning for you », du boogie dans … « Buck's boogie » (étonnant, non ?). Tiens, histoire de vous montrer le talent du monsieur, jetez un oeil sur cette vieille vidéo : « Hear 'n' Aid », projet humanitaire monté par Ronnie James Dio (RIP, Ronnie !).

La vidéo est très kitsch avec tous les caniches en Ray-Ban et spandex... la mode de l'époque... et surtout ces solos de guitares ennuyeux de virtuosité... C'est moi le plus rapide, non, c'est moi ! … C'est pas vrai, c'est moi !!! Tous pareils, le seul qui sorte du lot, c'est le dernier soliste : Buck qui nous colle un truc pas démonstratif, mais 100% efficace direct in yer face, baby !!!

http://www.youtube.com/watch?v=qZktrrqT1A0


Ils furent assimilés à des nazis ou crypto-nazis par des mous du bulbe qui ne lisaient pas un mot de leur chansons et en restaient au visuel noir et blanc ainsi qu'au signe supposé nazebroque.

Il faut reconnaître qu'une chanson était maladroite : « ME 262 » qui parlait du 1er avion à réaction : le Messerschmidt 262.

En fait, le sujet central de l'album « Secret treaties » d'où venait la chanson et l'idée de la pochette n'était pas du tout politiquement correct : au delà de la guerre entre l'Axe et les Alliés, il restaient quand même des échandes commerciaux...

Et en plus, traiter un groupe de nazis avec deux juifs dans la formation, c'est d'une connerie insondable !!!


Classé à tort dans la catégorie fourre-tout « Heavy Metal », BÖC savait se montrer très bluesy por surprendre ses auditeurs. Et surtout, surtout, c'était de vrais bêtes de scènes.

Leurs meilleurs albums, les plus jouissifs sont les lives : « On your feet or on your knees », avec un son... grandiose, d'une puissance, d'une beauté, d'une clarté rarement atteinte pour un live. Le petit suivant « Some enchanted evenings » laisse un peu sur sa faim, normal après une telle réussite.

Et le « Extraterrestrial live » est la face sombre du lumineux « On your feet... ».


Dans les 70's, l'exercice du double live était un peu le passage obligé des hardos. Beaucoup s'y sont frotté, beaucoup y ont laissé des plumes. BÖC gagnait ses lettres de noblesse sur scène et nous a laissé ces somptueux témoignages.


A découvrir ou re-découvrir absolument.



 

Copycats !!! ... ou copieurs... :oD

 

Un photochapieur ???
Un photochapieur ??? 

Plagiat : nom masculin (de plagiaire)
Acte de quelqu'un qui, dans le domaine artistique ou littéraire, donne pour sien ce qu'il a pris à l'œuvre d'un autre.

… Et ceci arrive plus souvent qu'on ne le croit...



Le gentil Scarabée George Harrison s'est pris un procès dans les gencives pour son célèbre « My sweet Lord ». http://www.youtube.com/watch?v=wynYMJwEPH8


Les « Chiffons » avec leur « He's so fine » http://www.youtube.com/watch?v=vpAcQrt8-SE l'ont envoyé devant le tribunal. Il paraît qu'ils se sont arrangés à l'amiable par la suite.


Rod Stewart a eu des ennuis avec Jorge Ben http://www.youtube.com/watch?v=h0_rQhtKGPA

pour son « Da ya think I'm sexy ? » http://www.youtube.com/watch?v=Hphwfq1wLJs

 


Récemment Joe Satriani, shredder (= guitariste métalleux virtuose) s'est un peu énervé que Colplay lui pique l'un de ses morceaux confidentiels qui n'intéressent que les guitaristes avides de rapidité souvent stérile. Mais quand on écoute ce qu'a fait ce type en mélangeant les 2 morceaux, on se dit … « Ouaille note ? » http://www.youtube.com/watch?v=-tWjja5HIWU



On continue ?


Allllllllezzzzz, vouuuuuuuiiiiiiiii !


Les Scorpions, à l'époque où ils étaient un groupe de rock avaient l'habitude faire une ballade par album bien pêchu. Par la suite, ils ont inversé la proportion et fait une chanson molle de la Santiag au milieu d'un océan de Mélasse...


« Always somewhere » http://www.youtube.com/watch?v=EfHeAfr87Xg

ressemble fichtrement au « Simple man »

de Lynyrd Skynyrd http://www.youtube.com/watch?v=sHQ_aTjXObs



Encore, encore, encore !!! Une autre !!!


« Message in ze bottle » http://www.youtube.com/watch?v=vLFF2P8fInI

a encore plus cartonné que le « Don't fear the Reaper » de Blue Öyster Cult

http://www.youtube.com/watch?v=Tpy_pYXSpPA




Mais celui qui pour moi est le champion incontesté, c'est Eric Serra :


Le Grand Bleu : http://www.youtube.com/watch?v=9P_y7bZlQVE

Peter Gabriel : http://www.youtube.com/watch?v=N1tTN-b5KHg (à part l'intro Ushuaïesque au Fairlight qui a inspiré tout pleins de gens dans les 80's)


Subway : http://www.youtube.com/watch?v=hvRrEzlfTWk

C'est pas un peu comme ça ??? http://www.youtube.com/watch?v=NkwJ-g0iJ6w repris par Jimmy Cliff par la suite avec beaucoup de talent http://www.youtube.com/watch?v=gIqLsGT2wbQ


Et on pourrait continuer...

Mise à jour : Je continue !!!

Green Day : http://www.youtube.com/watch?v=2TJAbKerr5I

a un petit parfum de Peter Gabriel : http://www.youtube.com/watch?v=iLg-8Jxi5aE

Qui l'eut cru Lustucru ???




 

Kaamelot... c'est d'la bonne !!!

 

Une oeuvre multi-dimensionnelle et pluri-culturelle !!!
Une oeuvre multi-dimensionnelle et pluri-culturelle !!! 

Passer d'un format 3mn à des épisodes format télé-film de 50 mn.

Faire en sorte que tout soit globalement cohérent sur 6 saisons (euh... livres, pardon, Sire... euh, oui... on ne doit plus vous appeler « Sire »...)


La légende arthurienne dure depuis le XIII siècle environ. L'un des pionniers était Geoffrey de Monmouth.

Une légende ou des centaines d'écrivains ont apporté leur vision. Des bretons, grand-bretons, romains, américains, etc... Y a de quoi puiser de la matière.

Ca tombe bien, l'autre nom de la Légende est « Matière de Bretagne ».

Au cinéma, finalement peu d'oeuvres. Dans les années 50, le film de Richard Thorpe avec Robert Taylor, Ava Gardner et Mel Ferrer a fait longtemps référence. Il garde le charme suranné des grandes productions hollywoodiennes de l'époque.

Ensuite, le « Merlin » de Disney. Très drôle, un Merlin facétieux et un personnage inédit : Mme Mim. Je l'adore celle-là. On est dans les années 60.

La décennie suivante voit le « Sacré Graal » de ces furieux de Monty Python. Une folie réalisée avec des bouts de ficelle : certainement 1% du budget cantine d'une daube comme 2012. Et Pourtant, ces lascars ont fait un film qui a marqué l'Histoire du cinéma et ajouté une pierre à l'édifice de cette matière de Bretagne. Mais si l'on en croit Perceval, Arthur s'est fait enfler de quelques pierres dans la construction du château, d'où la question essentielle : De quelle type de pierre est fait « Sagré Graal » ???

Dans les 80's, marqués par des réalisateurs très inspirés des clips (je l'ai déjà dit dans un article précédent, je sais, je radote...), John Boorman se rachète une bonne conduite avec « Excalibur ». Après un « Delivrance » traumatisant (je n'ai plus jamais fait le cri du cochon après...) et un « Zardoz » sous acide, et surtout un « Exorciste 2 » complètement alimentaire, ouf... il était temps qu'il fasse autre chose !!!

Très critiqué depuis près de 30 ans par certains et adulés par d'autres. J'avoue, je fais partie des inconditionnels.

Bah oui... Ce film me fait rêver à chaque fois et reste MA référence et MA préférence.

Je passe sous silence la sombre bouse de « Lancelot » avec le pourtant excellent Sean Connery (il devait avoir besoin de payer ses impôts...) et le décérébré-beau gosse de Richard Gere réalisé par Jerry Zucker au début des 90's...

Donc « Excalibur », c'est d'la balle, c'est trop d'la balle... Comment ça … t'as pas vuuuuuuuu ??? (Cré-putain, faut que j'arrête de parler comme Fatal Bazooka, ça devient grave... vite, 3 pages de Bernard-Henry Lévy, je vais vomir, et je reviens...)

Aaaahhhh, ça va mieux....

« Excalibur » est donc un oeuvre majeure qui marqué à jamais des sceaux indélébiles de la Puissance, le Courage, la Force et la Pureté non seulement le cinéma mais l'inconscient collectif qui associe « Arthur » à des boites de conserve rutilantes. Sauf bien sûr, pour les moins de 10 ans, intoxiqués de Bessonite, qui l'associe à des « Minimoys », ce qui par rebond fait penser leurs frères ainés à « Austin Powers » et le « Mini-moi » du Docteur Denfer.

Denfert-Rochereau, tout le monde descend, le chroniqueur a besoin de repos, d'une bonne bière et de reprendre ses esprits...


Où en étais-je ? … Ah ! « Excalibur » ! une vision grandiose : la quête d'un absolu, le Graal ; lyrique grâce aux images magnifiques et à la musique de Wagner (tiens, ceux qui font de Richie un prototype de nazi feraient mieux de se renseigner, c'est plus compliqué, si, si. On en causera une autre fois, promis)


Jusqu'à... jusqu'à ce qu'un trublion de lyonnais ne débarque avec son Kaamelott. Même pas fichu de l'écrire correctement... Pfff...


M'sieur Astier devait remplacer le « cultissime » « Caméra Café »... Bof... Pour moi, facile de faire mieux, vu que je n'ai jamais aimé. Ben, voui, ça fait 20 ans que je croise des blaireaux comme ça toute la journée, alors revoir leurs clones le soir à la téloche... NAN !!!


M6 a donc imposé le format « 3mn de pure déconnade avec très peu de moyens ». Et il s'en est bien sorti.

A partir du 3ème livre, il a commencé à lier les épisodes entres eux. Le 4ème livre passait au format «7 mn », toujours dans le mode feuilleton, il pouvait le faire, la base de fans était là pour suivre à la trace les épisodes.


Changement radical pour le 5ème livre, il remonte les épisodes en télé-films. Et pour le 6ème, il a imposé ce format d'entrée.

Yep ! Astier prend du gallon et arrive à imposer ses choix artistiques. Bravo, Sire ! … pardon, j'avais oublié, pas « Sire »...


Au delà de ce minutage digne d'un arbitre de basket-ball, ce qui m'impressionne le plus est l'unité, la cohérence du tout.

Quand on arrive à la fin du 6ème livre, tout se tient.


Les angoisses d'Arthur, les origines de sa dépression, ses valeurs morales, ses rapports avec les femmes.

Tout est relié dans une logique en acier trempé.

Idem pour les personnages secondaires qui ont un comportement cohérent tout au long de cette épopée burlesque.


Astier nous montre aussi qu'il est capable de grand et beaux moments d'émotion.

Cf, pour les fans,

« L'enragé » dans le livre II,

« Le retour du roi » dans le livre V à la fin du « Garçon qui criait au loup ».

Ce sont mes moments favoris dans le registre « émotion »

Pour le farfelu, je ne les compte plus.


Astier a apporté une autre vision de la légende, une autre interprétation, et je lui souhaite sincèrement d'entrer dans la « Matière de Bretagne » comme l'ont fait avant lui les Monty Python. Ils sont étudiés en université, héééééééééé oui !

 

Chats contre chiens : Wouaf ! Miaou ! ... Totale régression en direct du BBP...

 

Wouf ! Stop callin’, stop callin’, I don’t wanna think anymore! Maitre Capello est depuis devenu metal-head !!! ...teuheu... teuheu... pardon... boule de poils... Wouf again !

Wouf !
Wouf ! 


Quand j'ai vu la bande-annonce avec les gros toutous et les matous gris, euh, ben, oui... j'avoue, j'ai craqué.

Retour case départ : âge mental = 6 ans. Ceux qui me connaissent pour de bon le savent : c'est « no surprise ».

Les autres, qui trouvaient certains articles incisifs se demandent si je n'ai pas mis des croquettes à la place des cahouettes pour mon apéro.


Maiiiiiis euhhhhh, d'abord, je n'ai bu que du diabolo menthe, et pis, en plus, j'aime pas les cahouettes. Alors, zut !



Une campagne d'affichage agressive avec des jeux de mots qui feraient pleurer Maître Capello : ENFIN ! On a une arme pour se venger de ce cuistre cochonophile !!! ... Les Jeux de 20 heures, le pognon dans le cochon, ... Les quadras, vous remettez ? Les plus jeunes, ça va, vous avez Naguy, Lagaff, Reichman. C'est plus con, mais moins cuistre.


Bref des affiches mignonnes et marrantes :

 

« Allez le voir avant la mi-aout »

« L'agence Toutou risque »

« Channibal Lecter »

« Lady Chacha »

« Les experts miamiaou »

« Cet été, tous à poils »

« L'été sera chiot »,

Etc...


- Alors, le blockbuster de l'été sera sponsorisé par Whyskas et Royal Canin ?

- Wouf !!!


Si vous mettez votre encéphale en mode « kid », comme quand vous jouez à ces jeux crétins sur Face de Bouc, ça le fait.

Le générique, pastiche de James Bond, montre une volonté de multiplier des clins d'oeils appuyés à tous ceux dont la vue méritait une exemption du service militaire.

Et question référence, on fait dans le lourd (hors d'ici Allen, Bergman et Jarmusch !!! ):


  • L'arme fatale, avec un berger allemand aussi barge que Mel Gibson.
    ...Enfin, à l'époque, il l'était pour de rire, maintenant, il ne joue plus la comédie, aïe, aïe, aïe...
    Le clebard dingo en tout(ou) cas est 100% sympa.


  • Les QGs félins et canins renvoient aux Men In Black : la classe !!! (mais pas avec Fabrice ni Pompon)


  • Kitty Gallore qui tombe dans la cuve de crème épilatoire, c'est le Joker de Batman, en plus félin, et moins gras du bide que Nicholson


  • Channibal Lecter est extra de méchanceté clairvoyante. Anthony Hopkins doit être sans voix.



Bien mieux fait que le 1er qui m'avait ennuyé à mourir avec ses animatronics en solde. Ici, on a des vrais bébètes qui sont doublées.


Un gentil divertissement familial à voir avec vos petit(e)s minet(te)s.

Ou tout seul (bouaaaahaaaahaaaaaa... tout seul, snif...) si vous êtes adhérent Premium à la SPA.

 

Comédie romantique : exercice casse-gueule !

 

Remède anti-blues... Plan organisationnel du film

Remède anti-blues...
Remède anti-blues... 

Dixit Wikipedia, que bon nombre d'entre vous doit détester, la comédie romantique est :

« Une comédie romantique, ou comédie sentimentale, est un film mettant en scène de manière humoristique l'histoire d'amour (ou du moins, une partie de l'histoire d'amour) entre deux personnes. Elle alterne scènes humoristiques et scènes plus sérieuses, qui cherchent davantage à émouvoir. »


Ils prennent pour exemple « Pretty Woman » avec cet ectoplasme de Richard Gere... personnellement, la référence va à « Quand Harry rencontre Sally » avec Billy Cristal en grande forme et Meg Ryan... (...soupir... comme Obelix face à Falbala).


Après, c'est un sous genre de la comédie et de l'histoire d'amour qui peut se révéler carrément crétin. Un truc qui ferait passer la collection Harlequin pour la série des « Saw » (le 6 et le 7 étant mes préférés !). Hé oui, franchir la ligne blanche dite « ligne gnan-gnan » rend l'exercice aussi pénible que les cours d'éducation sexuelle que l'on a suivi au collège.

Souvenir émus des jeunes puceaux que nous étions, seulement informés par les publications scientifiques de l'époque « Lui » et « Play-Boy ».

« - M'dame, ça mesure combien un vagin ? (obsession classique des garçons face aux longueurs) »

« - Oh... environ la taille d'un pénis en érection... 10-12 cm. »

« - Ah, non, m'dame, alors, c'est plus ! »

La prof a rougi ce jour là comme jamais...


Tiens, récemment est sorti « Valentine's day ». Un casting qui a du couter le PIB du Guatemala, et à l'arrivée, une daube que votre petite nièce aurait écrit en CM1 et filmé par son petit frère en CE2.

Minable, mièvre, rien à en tirer, même avec la clémence d'Amnesty International.


Un autre exemple, mais réussi, selon ma pomme. Et je vois là, les killers lecteurs qui vont se déchaîner... Big Bad est amoureux, il devient mou, il veut faire plaisir aux minettes de ses lectrices (mais, ça, toujours).

Nenni, rien de ceci, d'ailleurs, j'ai le live de Meshuggah http://www.youtube.com/watch?v=f1hmI4eqzps en fond sonore... Ca aide pour l'inspiration.

(Inspiration, what you are to me ? Inspiration, look and see...)


Donc, l'exemple, c'est, on y vient enfin, « Love Actually ». Il était temps, la moitié d'entre vous s'était endormi ou était retourné à la rubrique bricolage de « Modes & Travaux ».


Le film commence par une séquence affligeante de mièvrerie : des gens qui se retrouve dans un aéroport et qui sont heureux de se revoir. Plus sirupeux que ça, pas possible, même Michel Drucker avec 3 space cakes dans le bide serait plus corrosif.

Une jolie petite phrase, toutefois : « Lors de l'attentat des 2 tours, les derniers messages envoyés par les passagers étaient des messages d'amour ». Bon, posons la télécommande du DVD et attendons.


Une scène hilarante d'une rock-star sur le retour qui enregistre une version « Christmas » d'un de ses vieux tubes. Au passage, clin d'oeil à « 4 mariages et un enterrement », vu que c'est « Love is all around » des « Wet wet wet », groupe de pop pour gamines pré-pubères supposé rendre leur public à l'image du nom du groupe... (un peu tordu, mais vous arrivez à suivre ?)

Le rocker, Bill Nighy, nous fait un numéro décadent british que l'on aimerait voir chez Mick Jagger, par exemple, et que l'on retrouve dans la dépouille survivante de Keith Richards.

Bill Nighy, par ailleurs excellent dans « Good morning England » du même réalisateur Richard Curtis; inquiétant dans « Underworld » et visqueux dans le « Pirate des Caraïbes » (c'est Davy Jones, le capitaine-pieuvre).


Un film de ce genre se doit d'avoir un bôôôô mariage ! Pour ceux qui en auraient envie, n'oubliez pas, c'est un film. Dans la vraie vie, c'est pas comme ça. ...Enfin pas toujours...

Une cérémonie qui se termine par les invités dans l'Eglise qui jouent « All you need is love ».

Hééééé oui, on est en Angleterre, le pays des Beatles, les brittons ne connaissent pas la « Danse des canards »... (… re-soupir... mais pas comme tout à l'heure...)

En plus la mariée, c'est Keira Knightley... (...re-re-soupir... comme au début).

Et le meilleur ami du marié est secrètement fou amoureux d'elle. Mais il se cache.

L'aigre-doux est un des ingrédients de ces films.


Un écrivain découvre que sa nana le trompe avec son propre frère.

« Sad but true » dirait Metallica. En effet, un film de ce genre ne peut être totalement rose Barbara Cartland, faut du tragique. Par dépit, il se barre dans le sud de la France, en Provence pour être précis. Une excellente destination que ne je peux qu'approuver.

Il finira par craquer pour sa femme de ménage portugaise et reviendra le jour de Noël la demander en mariage.

Le truc à ne pas faire dans la vraie vie : les coups de foudre, c'est bon pour les films. C'est tout.


Le professeur Rogue, pardon, Alan Rickman, directeur d'une boite de design se fait allumer au napalm par sa secrétaire. J'en profite en passant pour recommander « Snowcake » avec Rickman qui montre qu'il est autre chose qu'un psychopathe « Die Hard », un shérif de Nottingham ripoux ou un magicien aux cheveux gras. J'insiste lourdement sur "Snowcake", car il y a en plus la sublime Sigourney Weaver qui refuse depuis 1979 mes demandes en mariage. Cré-putain de nom de Zeus, la Poste est-elle si nulle ? Si quelqu'un connait son e-mail, je prends !

Rickman est marié à Emma Thompson, moins shakespearienne qu'à son habitude, mais toujours très classieuse.

Il est à la limite de craquer pour la jeune « bitch », sa légitime le découvre, lui passe un savon, mais lui donne une deuxième chance.


Le frère d'Emma Thompson n'est autre que Hugh Grant, improbable premier ministre qui joue le même rôle depuis environ 20 ans : le mec cool, sympa, british, donc coincé, un peu gaffeur, et au final courageux. Avec une bonne vingtaine de films copiés sur ce rôle, « no problemo » (dixit Bart Simpson), il assure comme le tourneur-fraiseur qui ajuste les même pièces depuis son CAP. Il y a finalement dans la carrière d'Hugh Grant un parfum des « Temps modernes » de Chaplin, don't you think so ?

Il craque pour l'une de ses collaboratrices, il pète un câble devant le président des USA, et fait un numéro de danse 80's tard le soir au 10 Downing Street.

On nage en pleine science-fiction ! Vous imaginez François Fillon dire « Zut ! » à notre bien-aimé et tout-puissant président (pour l'exercice du courage), puis faire la choré de « YMCA » à Matignon (pour auditionner X Factor) ?

C'est justement ce genre de conneries qui rend ces films plaisants. Bah oui !


Liam Neeson vient de perdre sa femme, à son enterrement, il lui rend hommage comme elle l'a souhaité en passant une chanson pop et des images de sa vie. Sortez vos mouchoirs, mais mouchez-vous sans bruit, s'il vous plait, on est en Angleterre.

Il reste avec son jeune beau-fils, amoureux fou d'une fille de son école. C'est-y pas mignon ? Et comme, c'est bien connu que les musiciens attirent les filles comme le miel pour les abeilles, il apprend la batterie pour la fête de Noël.

Encore de la SF... Jamais ramené de gonzesses avec ma guitare, et les batteurs.... naaaaan, faut pas déconner, qui s'intéresse aux batteurs ? Cette engeance qu'il faut détruire !!! Caton le Grand disait toujours « Drummers delenda est », et il était loin d'être con Caton !!!


On a droit ensuite aux deux timides de service qui n'osent pas se déclarer alors que tous leurs collègues sont au courant. La fille a le prétexte d'être envahie par son frère interné en hôpital psychiatrique. Classique et bien réel. Le monde est rempli de gens gentils, trop timides qui laissent la place aux rapaces de la séduction et restent sur le bord de la route regarder passer les voitures avec des #### qui vont pourrir la vie de leur moitié; ou plus marrant 2 #### qui vont se pourrir jusqu'à l'agonie.


Deux personnages complètement surréalistes : des doublures de prises de vue sur un tournage d'un film qui a l'air plus que chaud. Encore de la SF.

Un : vu le manque de budget des films de boules, on ne perd pas de temps à faire des raccords. Euh... raccords de ce genre, capito ?...

Deux : je vois mal des anglais tourner un film non porno aussi cochon que ça !!! 

Trois : et pis d'abord, les anglais sont trop coincés depuis la reine Victoria pour se vautrer dans la luxure d'aussi vulgaire manière. Une anglaise qui a un orgasme bouge son petit orteil de contentement. Nothing more !

Et malgré l'intimité de plus en plus forte de ces 2 loustics : tourner à poil, ça devrait créer des liens? Ben non, ils sont timides comme deux collégiens.


Enfin, une tronche de cake, mieux ! Une gueule de pudding, parfaite caricature de l'anglais dans toute sa médiocrité : le Prince Charles, c'est David Beckham à coté. Donc, ce gros naze (dixit son pote) part aux States et se fait brancher puis partouzer par des méga-bombes. Ca ne m'est jamais arrivé, certainement parce que je ne suis pas anglais. Sniff... C'est bien connu les méditerranéens ont moins la côte que les Brittons... j'me marre !


Finalement, ce film est bien écrit, car tous ces personnages ont des liens entre eux, leurs histoires forment un puzzle invraisemblable mais cohérent si l'on accepte ce romantisme de midinettes. Il y a des paradoxes plus balèzes que ça à gober : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_d%27Achille_et_de_la_tortue


C'est bien filmé, les acteurs sont bons, bien dirigés. Leurs performances nuancées, si, si, promis.


Hugh Grant, farfelu, puis flamboyant patriote, et toutes les recettes qu'ils maitrisent en bon ouvrier du cinoche.

Liam Neeson entre désespoir de son deuil et entrain pour coacher son beau-fils.

Le môme est extra, d'ailleurs, et la copine... nom de Zeus, … Olivia Olson, c'est elle qui chante pour de bon !!!

Emma Thompson, survoltée quand elle est sur-bookée, puis dévastée quand elle est (presque) trompée

Laura Linney, coincée entre son devoir de soeur bienveillante (ou bien-vaillante ?) et de femme aspirant à mieux.

Bill Nighy, cabotin à souhait ! Ce type est hilarant !!!

Colin Firth, avec plus de substance que d'habitude : un exploit !

Etc...

Tous sont bons.


Résultat, si pendant 2h15 on accepte à nouveau de croire aux belles histoires, on rit beaucoup, on est ému, et à la fin, on se sent bien.


A « feel-good movie » !


 

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