Encyclopédie du savoir inutile et dispensable.
Julien Guiomar : On va s'emmerder sans toi...
Puzzle des facettes de l'artiste |
La classification traditionnelle du cinéma français et sa dichotomie peu valorisante de « 1er rôle et 2nd rôle » laisse à croire qu’il y a les vraies vedettes et les faire-valoir. Or , les 2nd rôles sont souvent le sel, les épices d’un film. On les enlève ? … Alors vous êtes au régime sans sel, et c’est bien fade !
Julien Guiomar faisait partie de ces 2nd rôles. Le gars qui surgissait au rien de la pellicule et, en traitre, vous assénait quelques répliques qui faisaient mouche !
Alors plutôt que de donner dans la paraphrase pompeuse, laissons l’artiste donner un extrait de son talent aux ignares ignorants tout (ignorantus, ignoranta, ignorantum) de sa cuistrerie délicieuse !!!
Un florilège de « L’Incorrigible », parfaite et complémentaire interprétation des dialogues incisifs de Michel Audiard.
http://www.dailymotion.com/video/x4t2sf_l-incorrigible-1975-de-broca_shortfilms
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Vulcain : Rock 'n' roll secours !!! (on en a bien besoin...)
Au Hellfest et en grande forme (tant pis pour les grenouilles...) |
J’ai appris la nouvelle à la fin de l’été : Vulcain revient !!!
… silence parmi les lecteurs… puis questionnements :
* · BBP devient païen après sa phase « athée non pratiquant »
* · BBP retourne à ses supposées lointaines origines romaines, du temps où il prenait des baffes (ah passque c’est fini ?)
* · BBP a ouvert un livre de mythologie et il nous étale sa culture nouvelle (ça va faire vite, rassurez-vous)
Vous n’êtes que des cuistres !
Vulcain, mon Vulcain, c’est pas ça, c’était LE groupe de hard-rock des années 80 du royaume de l’occupant franc quand Trust nous avait laissé tomber.
L’Angleterre avait Motörhead, nous on avait Vulcain. Et comme la bande à Lemmy était un peu en avance et que Lemmy est tout sauf la brute sauvage qu’il affiche à la face du monde superficiel, Vulcain avait fait la 1ère partie de Motörhead en 82 à Paris.
Mais comme c’est difficile de survivre avec des grosses guitares dans le territoire de Claude François et le pays d’adoption du plus grand chanteur belgo-helvético-monégasque, Vulcain a jeté l’éponge il y a 10 ans.
Voilà pour l’histoire à l’intention des non-entravants, non-comprenants, non-entendants de cette musique électrique, passionnée autant que puissante : le rock fort au piment, le rock dur, le métal lourd, bref, l’anti-thèse de l’Académie des Moches, la Vilaine Star, le Facteur X (à ne pas confondre avec le do-cul-mentaire spéléologique du 1er samedi du mois sur Canal).
Hier soir, donc, les frères Puzio et Marc Varez ont investi le petit espace du Trabendo, à coté du Zénith, et nous ont montré ce que les mots « générosité » « sincérité » et « énergie » voulaient dire.
Face à un public acquis à leur cause, ils nous ont accueillis comme des vieux amis revenus au bercail après un long voyage. Toute la soirée était sur le thème « Damned ! Ca fait du bien de vous revoir !!! ». Et c’était pas du marketing, c’était du 100 % tripes.
Trip ‘n’ roll, quoi.
Public fidèle un peu vieux, venu avec le renfort de la jeune garde qui pouvait slammer en toute liberté et complicité avec le groupe. La sécurité, bienveillante, laissait les surfeurs de vague humaine monter sur scène pour se jeter dans la fosse. Les djeunz n’en revenaient pas !
Et ce n’est pas passque le concert était filmé. Vulcain, c’est ça, un groupe de fans qui n’a pas la mémoire courte, le public est invité à la fête. Parfait pour ceux qui n’ont pas leurs ménisques en pièces !
Petite salle parfaite pour les retrouvailles, le Trabendo.
Petite scène, mais on s’en fout.
Petite batterie me faisait remarquer un jeune gars encore préoccupé par des problèmes de mensurations… pffff… comme si la taille suffit !
La configuration « Ringo Starr » est amplement suffisante pour Môssieur Marc Varez qui sait faire chauffer la marmite comme le dieu … Vulcain justement !
Avec Vincent Puzio, sa Rickenbacker souvent en accords comme Lemmy, ils faisaient vibrer le sol de belles et bonnes vibrations rarement en dessous de 150 la noire. Y aurait eu des radars dans la salle, ils perdaient leurs points en un clin d’œil.
Daniel Puzio, en grande forme lui aussi, la voix, la guitare, le porte-parole du groupe, était un poil en retrait dans le mix. Il fallait laisser le temps aux amplis de chauffer !!! Après 3 chansons, le rythme de croisière était atteint : la poignée en coin, pied au plancher, à fond à fond à fond … Vrrrrrrroooooummmmmmmm !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
On a eu droit à pleins de pépites de « Desperado » et « Rock ‘n’ roll secours », même un petit peu de « Big brothers »
Didier Lohezic est venu sur la fin du set. Ca faisait bieeeeeeeeen plaisir de le revoir
Ian Kent, de Blackstone, est venu prêter souffle fort avec son harmonica sur « Richard »
Vulcain, le fils de Lucifer, L’enfer, Blueberry blues , Sur la route, Fuck the polices, Soldat, Faire du rock, Ebony, Le King, Les damnés, Richard, Rock ‘n’ roll secours
Je dois en oublier, pardon, je suis un peu sourd et aphone. Je ne peux pas appeler un ami faute de voix, et Jean-Pierre refuse le 50/50, il cuve son bourbon.
Si vous aimez le VRAI rock qui tâche comme le bon vin un soir de fête, ou comme le sang dans vos coeurs, jetez une oreille sur ce groupe ou redécouvrez-le, pas pris une ride, et… toujours d’actualité…
Voilà leur page Myspace : http://www.myspace.com/vulcainweb//
Mention spéciale à Vellocet, leur première partie qui a assuré impec’. Un groupe de musique douce à suivre. Très prometteur. Ils ont aussi une page Myspace : http://www.myspace.com/vellocetorg
Et on a terminé avec un bon chant traditionnel de bons vivants, un brin joyeux, que la bière et le vin donne du coeur au ventre (dans tous les sens du terme)
Metal ruleeeezzz !!!
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Social Network : Ben alors, t'as pas d'amis ???
Une parodie stupide... |
Encore un film de geek, nerd, ou autre bestiole à poils laineux pour cause d’abandon de rasoir au coin du lavabo voire de désertion de la salle de bains au profit d’un clavier 102 touches qui fait clic-clic-clic-clic.
En français courant, on appelle ça des autistes. Des gars qui peuvent être géniaux mais à coté de la plaque. Un peu comme s’il y avait eu redistribution des cases dans leur cerveau : à certains endroits, on remarque un empilement féroce de petites pièces et à coté un déficit flagrant d’éléments de base assurant pourtant les fonctions basiques de communication avec ses contemporains.
Le film commence avec la démonstration du manque de case d’un de ces spécimens. Il n’a pas l’air bête, pas vraiment méchant, et pourtant, on voudrait le baffer à coup de pelles ou d’extincteur comme Dupontel dans « Bernie » ou « Irréversible ». Tiens, je remarque le gout d’Albert pour les explications musclées, percussives autant que définitives. Parenthèse fermée.
Il parait que m’sieur Fincher a flashé sur le bouquin de Ben Mezrich qui raconte les débuts de « Face de bouc ». Il a même tellement adoré qu’il aurait refusé de couper dans le texte, d’où le débit digne de l’Antoine de Caunes période « Rapido » des acteurs.
Ah, si vous n’entravez queud’ à la langue de Dylan, Zappa et Springsteen, vous êtes mal barrés, condamnés à lire les sous-titres pendant 2 plombes. Et la VF est naze, à ce qu’il parait.
Damned ! Il est temps d’aller faire un tour au Wall Street Institute ou améliorer son angliche avec un chippendale ou une bimbo brittone (fuck ! ça n’existe que dans Benny Hill !).
Classé à tort dans la catégorie des réalisateurs purement visuels, Finch’ avait réussi un beau coup d’essai avec « Alien 3 » en retrouvant la veine paranoïaque que ce bourrin de James Cameron avait noyé sous la testostérone dans son clip de propagande à la gloire des marines : « Aliens » pour faire plus court.
« Se7en » l’a consacré grand furieux efficace. Et à partir de là, sa réputation de frappadingue n’a fait que croitre, notamment avec le « Fight club », petit bijou de schizophrénie militante.
Pépère s’est calmé ensuite avec « Zodiac » que plein de monde a trouvé mou du genou. Pas moi, mais ça n’engage que moi.
« Benjamin Button », long film bizarre, a rempli les urnes de ses suffrages plébiscitaires dithyrambiques (pléonasme de cuistre, mais ça sonne bien).
Avec le « Social network », Finchy continue à épurer son approche et se concentre sur l’histoire, rien que l’histoire. Et il évite l’écueil d’une hagiographie ou pamphlet sur fonds d’octets, car mis à part les informaticiens, engeance du Diable, qui se soucie de ces #### de machines ???
… Vous ? Sans blague, vous êtes si accros que ça à Internénette ? Hé ho, ya une vraie vie dehors. Lisez mes rubriques (et celles du déblocnot’ : http://ledeblocnot.blogspot.com/ , d’accord, à part ça, sortez, emmenez vot’ copine au resto, allez courir dans un parc, etc…)
Un peu de jargon d’informaticien au début, et ensuite le film détaille surtout le milieu de ces start-up fragiles et futiles, ces boites qui finalement ne servent à rien mais cartonnent comme la vérole dans le bas-clergé jusqu’au XIXème siècle.
Le personnage de Mark Zuckerberg est peint avec finalement beaucoup de mesure. Des premières minutes avec sévices fantasmés, on en vient à prendre en pitié ce gars suprêmement doué et fatalement inadapté.
Les frères Winklevoss, ses concurrents blonds aryens et bons à rien, bourgeois puants, sont trop caricaturaux. Sean Parker, le has-been mytho/parano, fondateur de Napster est lui aussi trop forcé ; encore que la prestation de Justin Timberlake est poilante. Andrew Garfield confirme sa valeur après le beau et poétique « Imaginarium du Dr Parnassus ».
Mais surtout, l'intelligence du film se trouve dans le fait que personne n'est blanc ou noir, tous les personnages ont raison selon leur point de vue, leur arguments sont aussi valables pour les uns comme pour les autres. Il n'y a pas d'enquête à charge ou à décharge, Bref, Fincher nous laisse le choix de juger; et ça c'est rare dans un film, d'habitude, on nous pré-mâche le boulot et on sort de là convaincus comme un jury de moutons.
Bref un film qui peut plaire à d’autres homoncules que les bouffeurs d’octets (en anglais, on dit « bytes » et on prononce « baïte », bande de dépravés)
Enfin, mention spéciale à la bande originale envoutante de Trent Reznor et son acolyte tellement inconnu que j'en oublie son nom en trèèèès grande forme.
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Le blues est une musique bio !!!
Un médecin de l'âme... |
Quand Miles Davis a décrété qu’il fallait laisser le blues aux blancs, cette musique a pris un sacré coup de vieux. Cette injonction sur le coup de la colère a agi comme une malédiction.
En effet, depuis les années 60, ce sont souvent des p’tits blancs, brittons de surcroit, qui ont fait connaitre cette musique à d’autres p’tits blancs pendant que les noirs créaient d’autres choses, dans cette fuite en avant musicale, ce réflexe ancré dans leur ADN : regarder devant, ne jamais se retourner vers le passé. Trop triste est le passé, trop lourd.
Parmi ces jeunes blancs-becs, il y eut des escrocs, des pilleurs. Page et sa bande de vikings embarqués sur le Zeppelin triomphant dans les 70’s a bien mis 30 ans à reconnaitre que « Whole lotta love » empruntaient pas mal à Willie Dixon. Par exemple…
Mais d’autres gentlemen, comme Eric Clapton, ont versé des droits d’auteurs par valise remplies de billets aux compositeurs systématiquement spoliés.
Que reste-t-il du blues en 2010 ? Des p’tits blancs désormais vieux comme Clapton ? Des noirs encore plus vieux comme B.B. King ? Bref, des figures de légende gravées dans la pierre, des dinosaures bien habillés, polis et courtois inadaptés à un monde de violences verbales et vestimentaires ? …
« Violences vestimentaires » ???... Bah oui, les casquettes, maillots NYC, les futals XXXXXXXXXXL portés négligemment en dessous des burnes, c’est violent. Alorsss, les zouaves qui traitent les filles de putes passqu’elles mettent des jupes feraient mieux de remonter leur falzar au lieu d’exhiber leur noisettes modèle schtroumpf en se prenant pour le Rocco du quartier.
Ah, c’est pas B.B. King qui apparaitrait comme ça sur scène !!! Et par la même occasion, les incultes, analphabètes, et pas polyglottes qui s’imaginent que le King et les autres survivants sont des bons noirs à la sauce « Oncle Tom » tout souriant devraient regarder plus loin que leur pompes sans lacets.
Sur la scène du théâtre du Casino d’Enghien (en plein territoire des Rupins !!!), Lucky Peterson n’avait pas l’élégance de Duke Ellington, mais le négligé classieux du type qui vous accueille chez lui sans chichis pour que vous vous sentiez bien tout en mettant autre chose qu’un vieux peignoir et des charentaises pourries.
Assez parlé chiffon et emballage, Lucky Peterson sur scène, ça fait quoi ?
Du bien, beaucoup de bien. L’exemple parfait pour expliquer le blues aux nuls.
Le blues, ce n’est pas que les trucs « ma copine m’a plaqué pour mon pire ennemi, mon banquier brule mon chéquier, mon chien ne mange pas sa pâtée, mon patron me fouette jusqu’au sang, et je roule en Lada avec un autoradio mono avec la K7 compil’ de Ringo bloquée dedans».
Le blues, c’est les peines, comme les joies. Le Blues raconte des histoires de la vie. Avec toutes les nuances qui la caractérisent.
Et Lucky Peterson fait tout ça sur scène avec une sincérité qui transpire à chaque instant. Une générosité qui vous colle la banane du début et bien au-delà de la fin. Un type qui aime son public comme ça et qui discute aussi bien avec lui, ça vous laisse pas indifférent, forcément, à un moment, ça vous touche en plein cœur. Même les plus coincés-endurcis-blasés sont sous le charme.
Alors, si en plus, ça joue… Que demander d'autre ?
Un batteur vivant, avec des vrais morceaux de groove dedans. Un type agile, élastique et élégant comme un chat. Le parfait exemple de ce qu’une boite à rythme n’arrivera JAMAIS à faire, car un bon batteur emmène le groupe avec lui, mais veille aussi sur lui. Essayez de faire ça avec une espèce d’ordinateur…Ca va vite tourner à un remake de "2001 l'odyssée de l'espace" avec un PéCé buggé qui joue de l'orgue Bontempi...
Un bassiste économe en mouvements, mais généreux en groove. On ne voit pas les doigts bouger, mais qu’est-ce qu’on entend bien ce truc magique qui vous colle des puces dans les jambes !
Le guitariste faussement rythmique, car merveilleux soliste à l’occasion. Trahi par ses petites pédales d’effets. Pas besoin d’ça, man ! Tes doigts, ton cœur, ton âme, ta putain de Tom Anderson (une gratte de la Mort qui Tue !!!) dans ton ampli Fender à lampes, ça suffit. Pas besoin de ces gadgets. Laisse-les aux mous du bulbe déficient en imaginaire musical.
Et Lucky la main chaude et la voix de braise, Lucky aussi à l’aise derrière un piano Fender Rhodes, un orgue Hammond, une acoustique à résonateur, une gratte électrique à moins de 300 euros (comme quoi, c’est pas le matos qui fait le son, mais l’humain…). Lucky qui ne vous ennuie jamais avec des solos à rallonge car il raconte pleins d’histoires avec ses guitares ou ses claviers. Lucky qui joue et discute avec le public comme avec des vieux potes. Lucky qui descend dans le public tout simplement pour s’éclater et notre plus grand bonheur.
Voila juste 4 types qui jouent avec leurs tripes, sans tricher, sans artifices, sans effets spéciaux. Un bain d’authenticité salvateur dans un monde où tout est artificiel sauf le fiel que l’on boit même au petit déjeuner.
« Le blues consiste à mettre une âme, c'est à dire vous même, dans chaque phrase. » (Miles Davis)
Voila. TOUT est dit. Merci, Miles.
JOIE ! Authentique émission ROCK de retour !!!
De Caunes déconnait déjà à pleins poumons... :oD |
Attention, émission de légende ! Voui, « légende », le terme « culte » étant galvaudé, je préfère employer « légende », na !
Parents, montrez à vos enfants ce qu’était la télé avant l’époque maudite staracadémicienne et faussement réaliste qui sévit depuis le début de ce siècle funeste.
Une époque révolue, encore fraîche et spontanée, la préhistoire de èMTiVi, un vent de liberté qui soufflait sur la TV encore giscardienne avant qu’elle ne bascule dans le joyeux boxon mitterandien des années post 81.
Depuis… les bien-pensants en costard-cravate ont repris en main la situation, aidés par leurs complices armés de calculettes gonflés de chiffres, statistiques, panels de la mythique-hypothétique ménagère de moins de 50 ans qui s’abrutit devant « Amour, Gloire et Beauté » et fantasme en secret sur les super-productions Dorcel.
Dans ces années précédents le Sida et le trou dans la couche d’ozone, on branchait les guitares, on tapait sur les toms (et pas encore les bambous), on beuglait dans le micro, bref, on faisait du rock. Pas comme papa avec les Beatles-Stones encore bien propres sur eux. Pas comme le grand frère avec Bowie-Led Zep trop sophistiqués. Pas comme maintenant pour être une star.
Non, on faisait du rock passqu’on aimait ça, et qu’on voulait en faire tout de suite, sans attendre d’être un dieu de la gratte ou une diva de la voix.
3 chaines de TV bien cadrées, des radios tout autant conventionnelles, pas d’internet, de mp3, d’Hadopi-Attrape-Moi. Des vinyls, ces grosses galettes noires encombrantes qui se rayent si on les touche de trop près. Des cassettes audio à la qualité sonore directement proportionnelle à leur taille.
Au milieu de cet océan de platitude, apparait Antoine de Caunes avec son « Chorus », improbable émission qui passe en pleine journée, ironie ultime, juste après la messe en directe le dimanche matin.
Mais qu’est-ce que le patron d’Antenne 2 (ancêtre de France 2) avait mis dans sa tisane pour accepter ça ??? Je soupçonne fortement Jacky, le facétieux Jacky d’avoir vidé sa rasade quotidienne de Mezcal dans le verveine-menthe du boss.
Depuis le temps, que nous les quadras rockers mélomanes dégénérés au plutonium de Tchenobyl attendons une réédition de ces pépites ! Abandonnés et trahis par les chantres de notre juste cause, nous repassons des versions remasterisées de nos chansons fétiches en boucle, et sans craquelure, le CD et sa prodigieuse avance technologique nous dispensant des « crouïks » d’antant.
Maintenant, De Caunes a les cheveux blancs, comme nous, pour ce qu’il en reste. Comme nous, il ne pogote plus qu’avec les mains, les ménisques des genoux nous ont définitivement lâchés sur la tournée de Metallica en 2005. Ne reste plus que nos lunettes progressives pour regarder sur nos écrans plats HD ces trois DiViDis pleins ras la gueule de concerts et autres joyeusetés en « direct live » sans filet.
Pensez-donc, « The Police » quand Sting était encore punk et ne se prenait pas pour un jazzman. « Dire Straits » avec Mark Knopfler transpirant en marcel, il ne rêvait pas encore aux niaiseries prétentieuses qu’il allait commettre moins de 10 ans après.
« Trust » quand Nono et Bernie avaient assez de rage en commun pour la jouer ensemble avant de se la jeter en pleine poire.
« The Cure » avec Robert Smith, jeune, mince et sobre.
Etc, etc…
C’était à la fin des 70’s et au tout début des 80’s…
Et dire que ça fait presque 20 que Nirvana est apparu…
2010, est-ce encore une époque rock ?
Lire les commentaires textes
Vu deux fois (ou trois ?) en concert. La 1ère c'était dément, une chaude ambiance, chaleureuse, généreuse.
La 2sde, le début était presque gonflant (c'était l'année de son album soul éponyme), cela avait mis du temps à chauffer (comme un vieux diesel), puis, progressivement cela a prit de l'ampleur. Les titres de son dernier disque passaient moins bien. Il y avait des cuivres, avec Boney Fields (sacré présence aussi). Moins bon que la fois précédente (on ne peut pas être au top tous les soirs), mais toujours une certaine qualité d'interprétation, et une présence scénique innée.
@ François : Attention, tu vas devenir curé !
(mouarf !)
Le blues est une musique ethnique de douleursssssssssss.
Le Blues, c'est avant toute chose la foi en un lendemain que est susceptible de donner ce rayon de soleil dont rêvaient les esclaves noirs américains en souvenir de la chaleur tropicale ou équatoriale ou le soleil rythme la vie. Ces gens ont été arrachés à leur foret, savane ou environnement urbain pour se trouver enchainés à une vie dont ils ne connaissaient pas le codes. Le blues est cette musique de souffrances et d'espoirs. Seuls des noirs sont en mesure de donner corps aux voix (voies) de cette souffrance imposée par une race sur une autre au nom de cette même idéologie que celle qui a mené Hitler au pouvoir).
Le Bleues est une musique éminemment politique, même si il ne parle jamais de luttes sociales ou politiques, mais de souffrance de l'âme. Ne jamais oublier que le blues trouve aussi ses racines dans l'animisme.