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Rendez-vous au bac à sable : Ultima nanard !!!

 

Rien que l'affiche fait peur... Là, j'ai très très peur !!!

Rien que l'affiche fait peur...
Rien que l'affiche fait peur... 

Ou « Le méta-nanard, la perle rare ! »

 

On peut comprendre ceci comme l’aboutissement d’une vie d’un dur labeur cinéphilique masochiste consacré à la recherche de la médiocrité élevée au rang d’art, à savoir : le nanard !

Ici, s’arrête donc ma quête de l’à-peu-près narratif et des abysses cinématographique. Un exercice de style courant au cinéma, la mise en abime, consiste à faire une autoréférence dans le film. Exemple : « La nuit américaine » de Truffaut raconte le tournage d’un film.

Le nanard aurait pu utiliser ce terme de mise en abime pour qualifier le voyage sans retour (et sans Marylin) vers les profondeurs inexplorées de la médiocrité.

Employons donc le terme de « mise en abysses », qui évoque la mer des Sargasses et nous produit  en conjuguant les deux une allitération de bon aloi, je mets 2 euros dans le nourrin. Garçon, un thé et l’addition, siouplé !

 

Mais de quoi parle-t-il donc, misère de mirmidon ???

 

Du seul et unique film majeur, comprenez: "où s'est investi" Richard Gotainer : « Rendez-vous au tas de sable ». ... On comprend l'unicité de l'acte en le visionnant...

 

 

 Un dépanneur improbable se retrouve manager d’un duo de musiciens approximatifs. Il en fait un groupe de rock asthmatique et les lance dans les eaux troubles du show-biz.

 

 

 Ca tient sur un ticket de métro rongé par un pitbull. C’est mal joué, ya même pas d’acteurs ! Vincent Ferniot, ancien chroniqueur gastronomique à Télé-Matin, c’est un comédien ? Non, et ça se voit dans le film. Gotainer itou ! Et plein d’autres, aussi…

 

 

On frôle le cauchemar ? non, non, en fait c’est le mur du son … euh… du con ! On franchit le mur du con, et après, c’est tellement con que c’en est bon !

 

Pour vous donner une idée, ce petit extrait d’intensité dramatique paroxystique proche de l’insoutenable :

http://www.youtube.com/watch?v=TiatkM-PSGs

 

Alors, précision pleine de cuistrerie : le métalleux bovin, c'est Jango Edwards, mais la voix qu'on entend, c'est celle de Bernie Bonvoisin, à 1000 années-lumière de Trust, je parie ma selle et mes bottes qu'il a du se marrer comme un cachalot.

Ca tombe bien, nous aussi !

 

Le diagnostic sera simple, si vous avez survécu à ces 8 minutes, vous êtes bon comme la romaine, bon pour le service, décérébré à souhait, votre encéphalogramme est plat comme une crêpe passée sous un rouleau-compresseur.

Vous êtes fichus, il faut débrancher la prise ou passer aux drogues dures comme le Beowulf avec Christophe Lambert.

 

 

 « Rendez-vous au tas de sable » n’est pas un navet, c’est un nanard. Big difference ! Le film n’est pas raté, il s’est auto-sabordé de lui-même personnellement dès le 1er tour de manivelle.

 

Des couleurs kitsch dignes des Technicolor de la grande époque, ça pète, ça flashe comme les costumes de mon pauvre cousin Raymond, daltonien avec des gouts de chiotte.

 

Une absence de jeu, une épure immédiate de la comédie que Jean-Pierre Léaud a mis 20 ans à parfaire.

Des dialogues à l’image des chansons de Gotainer, bourrés de jeu de mots (laids), complètement à coté de la plaque (d’immatriculation), mais tellement booooooooons !!!!!!!!!!!!

 

 

A consommer complètement bourré pour vraiment apprécier !!!

 

Southside Johnny : Dans la série « c'est trop injuste à la fin !!! »...

 

De la voix, des tripes et du coeur ! Zut, flûte et feuque, ... j'y étais pô...

De la voix, des tripes et du coeur !
De la voix, des tripes et du coeur ! 



Si je vous dis « rock », « New Jersey », vous répondez quoi ?

Allez faites un effort, quoi ! Allez chercher sur Wikipedia, c'est pas grave, je ne dirai rien, je me gausserai juste un peu (comme le thé au rème).

Springsteen ? … Ben, voui, facile quand même, heing ! Personne d'autre ?

Bon Joviiiiii !!! … Oui, les filles, Bon Jovi, en effet. Rigolez pas trop les mecs, Bon Jovi a été un vrai groupe de rock... dans les années 80, et même un peu après. Et c'est aussi un super chanteur. Ya pas que le black-death-fuck metal dans la vie !


On a donc :

« The Boss », auteur-compositeur génial, chanteur charismatique infatigable, belle gueule, grand coeur, etc, etc...

Jon Bon Jovi, auteur-compositeur honnête, chanteur plus qu'honnête, belle gueule aussi. Un peu la copie du Boss pour des fans de Patrick Bruel qui auraient grandi en attendant de passer aux choses sérieuses.


Et pis, c'est tout ? Personne d'autre ?


Et Southside Johnny ? Vous en faites quoi ? L'éternel outsider de Bruce ? … C'est pas faux... Steve Van Zandt, le rital au nom hollandais ou le hollandais à la gueule de rital a commencé chez lui, et Johnny a souvent joué des chansons de Bruce, et avec lui, on stage. Donc, ya des liens. Mais il n'a jamais vraiment décollé.


Pourtant des bijoux comme ce « Spittin ' fire » enregistré au Chesterfield Café à Parissss (Ach ! Parisss !) près des Champs Elysées (The Tchamps Elaïzies) au siècle dernier, en 1995 pour être précis, mériteraient de pousser l'animal un peu plus vers la lumière.

Ca sent la sueur, la bière, la joie (sans BMW, on laisse ça aux gros frimeurs à p'tit' teub), la spontanéité. Bref, l’honnêteté de l'artisan rock qui mouille son t-shirt chaque soir que Leo Fender regarde du haut de l'Olympe en se tapant tranquillou un 'tit Whisky Sour ou un Mint Julep.

On est loin des karaokaaaaaaayyyy 100% made in daube, juste 4 zycos qui jouent face au public sans tricher.


Ecoutez ça le soir, peinard, fermez les yeux, et buvez votre pinte de bière avec une paille pour rester dans le rêve de cette soirée que vous avez loupé comme moi, c'est bête, mais c'est tellement bien enregistré qu'on s'y croirait !


Et la prochaine fois qu'un groupe passe dans un bar, allez-y, rien ne vaut la musique live !


(Pour illustrer l'article, ceci : http://www.youtube.com/watch?v=yQ3amVBypEk ce n'était pas à Parisss, mais ça donne une idée de la bête sur scène, avec le Boss, il est loin d'être ridicule)

 

Le nom des gens : Ne vous fiez pas aux apparences...

 

Il comprend rien, mais il essaie... Gens nominem (et j'étais nul en latin, étonnant, non ?)

Il comprend rien, mais il essaie...
Il comprend rien, mais il essaie... 
 

Il n’y a pas longtemps, dans la galaxie de cette somme indispensable d’inutilités constitué par ces pages, j’affirmais haut et fort, à grand coup de 7 cordes et autres engins de destruction sonore que le cinéma américain était niais parce qu’il représentait la vie telle qu’elle devait être et le cinoche français chiant car on y voyait la vie telle qu’elle était.


Hé bien, en cette fin d’année 2010, à deux ans de la promesse d’apocalypse humide emmerichienne, je me suis marré comme un cachalot en voyant un film français. Et surtout, surtout pas ennuyé du tout. Dingue, non ?


Comme quoi tout arrive, il reste plus qu’à trouver une production américaine intelligente, et le renversement des pôles pourra avoir lieu, l’Apocalypse prendra tout son sens initial, à savoir celui de la Révélation : Godard est un gagman irrésistible et Stallone un réalisateur intimiste…


Et faut que j’arrête de boire de la tisane de houblon et mes décoctions de malt, ça attaque les neurones…


Vous y croyez vous ? Regarder jusqu’à la fin et apprécier un film qui vous raconte la vie de gens ordinaires et timbrés comme vous et moi ? … Enfin, moi plus que vous, certes… Un film avec pour seul moment d’action l’intervention héroïque de l’héroïne (héro, héro, quand tu nous tiens, merci Keith, j’suis junkie à cause de ton bouquin…) pour bloquer la porte de la rame du métro afin de laisser monter un couple de petits vieux lents comme un ralenti d’un Lelouch sous Valium.


Palpitant, n’est-ce pas ?


Certes, la vue de Sara Forrestier à poil est un plus non négligeable sur l’échelle de Richter de votre libido de geek affamé-complexé (vous plus que moi).


Mais pas que !


Le mode de narration parodique des personnages qui font leur propre commentaire avec un  montage de flash-back hilarant y est pour beaucoup. C’est décousu comme quand je raconte des histoires, ça prend des plombes, personne ne voit où je veux en venir, et pourtant ya du sens. Si, si, j’vous jure !


Les sujets traités, apparemment consensuels et politiquement corrects, sont sournoisement égratignés au fur et à mesure. Racisme, engagement politique, intolérance. D’habitude, ces discours sont passionnants comme des cours de philos en terminale scientifique. Pas ici. On y prend goût.


C’est la vie de gens tout à fait communs, avec leurs manies communes, mais racontés de manière délicieusement tordue, en exagérant quand même un peu les défauts des protagonistes. « Faites l’amour, pas la guerre, et faire du sexe l’instrument d’un combat politique », c’est gonflé, mais pas si invraisemblable. En tout cas, c’est marrant.


Un film riche et bordélique comme une jam inspirée de Grateful Dead ou Phish qui mélange habilement les genres et s’en moque avec délectation sur fond de dialogues qui à la fin de la phrase font mouche et déclenche l’avalanche de rires.


Jacques Gamblin est impeccable dans son rôle de clown blanc perdu dans le tourbillon d’excentricités de Sara Forrestier. Les parents, excités ou réservés, renforcent subtilement le trait.


A noter l’apparition de Lionel Jospin dans son propre rôle. Drôle et juste, plein d’humour, car il se  moque de lui-même. Jospin, un rigolo ? Vous rigolez ! En fait, il est la parfaite démonstration du thème du film : ne vous fiez pas aux apparences…

 

Clapton : "God" is still alive...

 

Le dernier album du Maître, tout simplement... Et avec une strat noire... :o)

Le dernier album du Maître, tout simplement...
Le dernier album du Maître, tout simplement... 
 

Clapton n’est plus tout jeune. Alors, au lieu de faire le vieux lifté de partout (même là où ça ne se voit pas…), il nous balance depuis un bon moment des albums qui lui font plaisir, à lui et aussi aux fans qui le suivent et changent avec lui.


« Il y a un temps pour tout Obelix, un temps pour les baffes, et un temps pour discuter… »


Il y a aussi un temps pour la grosse distortion avec la Gibson qui hurle ou la Strato en piqué (dive-bomb, like a Stuka, baby ! dive-bomb !), et pis, y a un temps pour les sons clairs ou à peine salis, les grattes acoustiques. Les musiques moins électriques, moins produites, bref, les trucs sans Pro-Tools et les auto-tunes qui font chanter les midinettes et les petits minets mieux qu’un 1er prix du Conservatoire de Paris (qui a dit « Florent Pagny » ???... argh…)

Clapton n’a plus rien à prouver. Il est « God » pour plein de monde. Enfin, pour ceusses qui ne vénèrent pas les millions de notes à la seconde. Il est une Divinité Majeure pour les subtils qui privilégient le son, le placement de la note dans le temps, un peu avant, un peu après ou carrément au fond, comme on veut, comme on sent, et pas comme le logiciel quantificateur le décide.


Clapton a la voix du survivant qui remercie je ne sais quelle puissance supposée supérieure de l’avoir encore laissé en vie alors qu’il a du jouer tous les atouts que le pignouf moyen a dans sa partie de poker de vie de misérable-sans-grade-obscur. Une force de la nature qui continue à jouer et chanter comme tant d’autres courent après une once de Son Talent.


Il est à moitié sourd, pourquoi monter le son ?


Il respire à nouveau, sans clopes, et ça s’entend dans sa voix.


Il a l’esprit clair : il ne boit que de l’eau. Et ça s’entend aussi. Et ça se voit aussi, plus de coupe-rose, ou de regard hagard envapé perdu dans le lointain des promesses hypocrites des royaumes opiacés.


Clapton est vivant et se laisse vivre en posant ses doigts nonchalamment sur des guitares à peines électriques. Il murmure des vieux standards paresseusement assis (laid back), tranquille peinard, mais plus au comptoir, non face au micro, et bien droit sans tituber.


Eric est là, envers et contre tous ses démons. Et contre les pisses-vinaigres qui attendent des prouesses pyrotechniques quand le Maître parle de « feeling ».

…Pfff… s’ils savaient…

 

Chuck Berry : J'ai vu le passé du rock...

 

Celui a gravé les Tables de la Loi... Essayez de faire pareil à 60 piges...

Celui a gravé les Tables de la Loi...
Celui a gravé les Tables de la Loi... 

J’ai eu la chance de voir et écouter y a pas longtemps René Urtregger (qui c’est çui-là ?), un grand pianiste de jazz qui se trouve être français (personne n’est parfait, j’suis bien marseillais).

Le vieux et respectable musicien avait l’air d’avoir une aversion forte contre le « rock’n’roll »… une maladie selon lui… Ben, ça fait plus de 30 ans que je suis malade et je ne veux pas guérir !!!

Selon le distingué pianiste, il y avait 3 principales composantes dans la musique :

-          Le cerveau

-          L’âme

-          Les tripes

Le rock manque sérieusement de cerveau, d’après le Vénérable. Soit.

Mais question tripes et âmes, leurs ancêtres du caniveau ont donné ce qu’il faut.

Ok, le cerveau, c’est bien pour calculer des intégrales, la théorie des super-cordes, ou des intérêts d’emprunts sur 35 ans, mais à part ça…

Vous écoutez quoi quand vous câlinez vot’ copine (ou matou) ? Du Bach ? Ou du blues ? Heing ?

Ben, le rock vient du blues et du rythm’n’blues. Et ce qui a de triste, c’est que c’est l’ultime arnaque du marketing blanc qui a volé une fois de plus les noirs.

Qui se souvient de Little Richard et Chuck Berry ? A part les p’tits blanc anglais des 60’s… pas grand monde…

Jon Landau a dit « J’ai vu le futur du rock’n’roll, il s’appelle Bruce Springteen. »

Ce véquende, j’ai vu le PASSE du rock, et il s’appelle Chuck Berry. Dans un vieux documentaire « Hail, hail rock’n’roll » sorti en 1986.

On y découvre le Chuck, roublard, escroc, mais aussi l’alpha et l’omega de cette musique de dégénérés qui fait flipper les curés et culs coincés depuis les mid-50’s.

Qui connait ce type ? Eric Clapton et Keith Richards le vénère comme un dieu. Les jeunes noirs se tournent vers des zozos à casquettes + boites à rythmes, les jeunes blancs font la même chose avec un train de retard agrémenté de soupe bien sucrée.

Regarder ce documentaire vous fait monter dans la De Lorean de Marty Mc Fly pour un bon moment, et finalement, au lieu de se la jouer « vieux crouton - c’était mieux avant », on prend un bain de jouvence en revenant aux sources.

Back in the 50’s aux USA, c’était pas la joie d’être noir, jeune, en dehors du système. Comme maintenant. « Some things never change » dixit Machine Head y a 10 ans. Ben oui, mon lapin. Tant que tu n’es qu’another brick in the Wall, tout va bien. Tant que tu votes bien, ça baigne. Si tu descends pas dans la rue, ça baigne. Si tu regardes les bonnes chaines de TéVé, tout le monde te reconnait. Ceux qui veulent leur liberté le paye, un jour ou l’autre…

Les Beatles, les Stones, Clapton, John Mayall et ses disciples vénéraient les musiciens noirs américains, OK. Qui a rempli les stades ? … les p’tits gars, pas les grands maitres…

« Sad but true » dixit des mens in black méchants et bien blancs ya 20 ans…

Alors, sans tomber dans l’auto-flagellation dont ces ancêtres n’ont que faire, sans faire dans la repentance qui ne sert à rien, jetez seulement une oreille sur ces pionniers, et remerciez-les d’avoir ouvert ces portes. Rien que ça. Plus besoin de leur jeter des fleurs, c’est trop tard, fallait le faire y a 50 ans, et vous n’étiez pas nés, et moi non plus.

J’vous laisse, je vais piquer des plans à Lucky Peterson…

 

 

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