Encyclopédie du savoir inutile et dispensable.
The Kat : du blues félin (miaou !)
... and another cat ! |
Pour moi qui voue aux félins un culte digne de l’Egypte antique, une chanteuse qui se fait appeler « Kat » va forcément attirer mon attention.
Si la chanteuse en question donne dans le blouze, le rythme et blouze et autres musiques noires du même tonneau, c’est encore mieux !
Et à part ça, Kat, qui c’est-y donc ?
C’est quelqu’une qui fait mentir John Lennon qui disait « French rock is like english wine ». …
T’aurais pu dire « english food », Johnny, mais bon, passons, dans les 60’s, c’était vrai, mais ya de moins en moins de blaireaux de ce coté-ci de la Manche et de l’Atlantique.
Au hasard : Paul Personne, c’est pas dégun, heing ! (jeu de mots régional que seuls les marseillais ou fans de l’OM peuvent comprendre).
Kat & sa bande du Midnightsun ne cherche pas à accrocher une n-ième émission de TV-Crochet mâtinée de TV-réalité tout aussi irréelle que le succès à la clé des gagnants.
Elle fait pas ça, Kat, elle chante tout le temps devant des vrais gens. Elle a appris son métier face à un vrai public qui ne fait pas « coucou » devant la caméra.
Et vous savez quoi ? Ca s’entend. C’est sincère et honnête. Big difference. Enormous, même.
The Kat nous distille un blues-rock vintage qui vous installe dans la De Lorean de Marty Mc Fly pour vous envoyer « back in ze 70’s ».
Une chanteuse avec une voix chaude, sensuelle, puissante sans se croire obligée de casser les verres et les tympans du premier rang. Merci pour mes esgourdes et tant pis pour Audika.
Une très bonne prod, à l’ancienne donc, avec des vrais zicos sur des vrais instruments. Un truc totalement hors du temps en ces périodes maudites de machins-bidules bricolés sur un ordinateur. Ici, ça transpire de feeling, ça racle l’harmonica, ça tape sur des vrais drums (no bambous allowed, please !), ça triture des cordes, ça souffle dans des vrais cuivres sur des tempos médiums bien groovy qui ronronnent … comme un chat !
Des compositions pour la plupart originales faites sur mesure pour la Féline Miss qui met aussi la patte (miaou !) à la pâte. On note, entre autres, un collaborateur d’Etta James : Kevin Bowe, Jean-Jacques Milteau, Boney Fields : il a bossé avec Luther et Bernard Allison. Et et et et les autres qui connaissent bien leur métier. No souci.
Première partie de l’album plutôt en angliche, la fin presque en french. On passe de l’un à l’autre naturellement.
Fermez les yeux, vous n’êtes plus dans le bus, vous conduisez une Corvette StingRay ou une Harley Sporster IronHead tranquille peinard à 55 miles/hour.
Yeah !
Allez donc faire un tour ici : http://www.mid-night-sun.net/
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All we hear is Radio Gaga...
Et la gestuelle !!! |
En ces temps troublés de stupre, luxure, débauche et violence, Big Bad Pete se doit d'apporter sa pierre à l'édifice forcément phallique de l'amoindrissement cul-turel ambiant.
Ça ne veut rien dire, mais ça sonne bien !
Causons donc un peu de « SJAG », les sigles nominatifs étant à la mode, pourquoi n'en userais-je point moi aussi ?
Savez-vous qui est « SJAG » ?
Non ? Rassurez-vous, je vien de l'apprendre grace à Wikipedia. « SJAG », c'est Stefani Joanne Angelina Germanotta, plus connue sur le sobriquet débilitant de « Lady Gaga ».
Ha yié ! C'est le début de la fin, BBP déconne à pleins tubes, il se vautre dans la fange (lui aussi) et il vend son âme au diable (m'en fous, j'y crois pas, et pis de toute façon, je joue les musiques du diable depuis plus de 30 piges).
Point de tout ceci, hordes de fans intégristes, gardiens du Temple des 12 mesures, apologues de la distorsion, chantres du ternaire, aficionados des dissonances. C'est juste un article putassier pour faire sauter les compteurs de fréquentation de ce blog anémique.
Ah, nom de Zeus, comme la chair est faible... Comme il est difficile de résister aux multiples tentations me disait récemment un futur décapité dépité député.
Curieux et à l'affut des nouvelles perversions que TF1 et M6 nous délivrent par tombereaux, j'ai donc jeté une oreille sur « Fame Monster ». Et ça donne quoi ? Quelle est la recette du succès de la donzelle ? La voici :
Prenez une voix avec de la présence naturelle puis, passez-la à travers les plug-in de Pro Tools pour lui donner une couleur plastoc (c'est quoi « une couleur plastoc » ? ça ressemble à une boite de Big-Mac...)
Afin de réduire les couts et s'affranchir des frasques des musiciens, programmer le tout dans un séquenceur à la noix, et youpi-hourra-voilà-tralala on a des trucs parfaits pour faire bouger les popotins des gamins de la ménagère et du pépère de moins de 50 ans.
Alors, la Diva Gaga, une comique de plus ?
Ah bah, c'est certain que les quasi porn-clips, les excentricités du genre costume bidoche, les fausses larmes à répétition on stage, tout ça ne va pas donner une bonne image du football !
Mais... comme disait Pete Townshend « A good song has just to be played on a guitar or a piano ».
Autrement dit, pas besoin d'en faire des tonnes, une bonne chanson c'est un(e) chanteur(euse) et un piano ou une gratte. Et pis c'est tout.
Version originale indigeste comme un hamburger-choucroute :
http://www.youtube.com/watch?v=bESGLojNYSo (et je vous dispense des paroles crétines...)
La même déjantée, ici se prenant pour une copie de Barbra Streisand shootée au LSD :
http://www.dailymotion.com/video/xau1hw_lady-gaga-poker-face-live-2009_music
Et pour finir, un ancien participant de la « Vilaine Star » à la sauce ketchup, Chris Daughtry, il s'en sort pas si mal :
http://www.youtube.com/watch?v=t90dFkM9acg
Conclusion ?
Enlevez toute la production dance-pétasse, et ça donne une chanson potable.
En plus, la fille sait chanter et joue correctement du piano.
Sauf que... si elle n'était pas quasiment à poil et déjantée, dans ce monde où le cul est roi, où les fesses sont reines, on ne ferait pas gaffe à elle... Zut...
C'est en tout cas, un cran au dessus des sombres bouses électro fabriquées à la chaines par des DJ de 15ème zone pour gaver les batteries de volailles transgéniques par procuration qui se trémoussement même pas en rythme sur les dance-floors.
Je suis quand même d'accord avec le monsieur :
http://www.youtube.com/watch?v=EhzpZPUy0WE
C'est en fait, à peu près du même tonneau que Marylyn Manson : beaucoup de com', de l'esbrouffe, de l'opportunisme, mais quand même une once de talent.
Euh... je retire, le Révérend Manson est nul sur toute la ligne, même pas foutu de pondre une chanson acceptable, les seules qui étaient sympas étaient des reprises.
Tiens, en parlant de reprise, la meilleure, c'est celle-là :
http://www.youtube.com/watch?v=haHXgFU7qNI
Elève Germanotta : 4/10, peux mieux faire, et c'est pas en faisant n'importe quoi que vous ferez quelque chose dans la vie !
Fêtons dignement les 30 ans du film "Signé Furax" !!!
Furieusement marrant !!! |
« ...Des figues, des bananes, des noix.
Des noix, des bananes, des figues.
Des figues, des bananes, des noix.
Des noix, des bananes, des figues.
Tout le monde y pue,
Il sent la charogne.
Y a que le Grand Babu
Qui sent l'eau de Cologne
Tout le monde y pue,
Il fait mal au coeur.
Y a que le Grand Babu
Qu'a la bonne odeur.
Chaviro chami
Rotantacha Tantacha
Chamipataro
Rogriapatacha.
Chaviro chami
Rotantacha Tantacha
Chamipataro
Rogriapatacha... »
Vous êtes encore là ? Vraiment ? … Alors, vous êtes fichus, oubliez votre concours d'entrée à l'ENA, votre (dés)agrégation de philosophie, votre investiture à l'académie française.
Fi de tout cela, vous êtes rayés définitivement du genre humain supérieur et bien pensant, rendez votre carte électorale, car, d'Übermensch, vous dégringolez au stade de la méduse primaire.
Les quadras décadents et au delà auront reconnu l'hymne des Babus, secte fanatique (pléonasme) issue des géniaux cerveaux de Pierre Dac et Francis Blanche.
Au début des années 50, il paraît que la France s'arrêtait pendant 10 mn pour écouter ce feuilleton radiophonique de référence loufoque.
Imaginez, essayez d'imaginer ce que pouvait donner des histoires avec des titres pareils :
« Malheur aux barbus »
« Le boudin sacré »
« La lumière qui éteint »
« Le gruyère qui tue ».
On peut trouver ces sommets du calembours dans toutes les bonnes charcuteries. Ouf !
Mais le film adapté en 1981 du « boudin sacré », non !
Alors, en ce moment du printemps 2011, la France se souvient avec émotion de Tonton au Panthéon.
Ben, moi, je vous cause de « Signé Furax », film essentiel et séminal dans le genre sous-estimé de la comédie potache qui n'aura aucune chance de figurer au Festival de Cannes dans la catégorie « Une certaine poilade », même en mettant un litre de Mezcal dans la verveine-menthe des jurés.
Les fans de Woody Allen et les militants UMP, pour une fois alliés objectifs, vous diront que ce film est à peu près aussi fin qu'une bouse de Max Pécas (les filles à poil en moins) ou à ranger à coté des « Sous doués » pour la richesse du scénario.
Hé bien, zut, flute et feuque !!!
Allez faire un tour à Tchernobyl pour vous massacrer le bulbe, et ensuite appréciez cet extrait à sa juste valeur...
http://www.dailymotion.com/video/x2skkf_signe-furax-fouvreaux-socrate-extra_shortfilms
La honte me submerge, ça me fait marrer... J'ai du trop forcer sur l'eau de Cologne, ça m'est monté à la tête !
http://www.dailymotion.com/video/x2sdmb_signe-furax-black-white-extrait_shortfilms
Alors... dites moi donc votre avis dans un commentaire cinglant... (open fire, all weapons)
'Maginez-vous que la crème de la crème de la comédie franchouillarde des 70's et 80's s'était bousculée pour faire partie de cette sympathique pantalonnade.
(Rendons à Wikipedia ce qui lui appartient : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sign%C3%A9_Furax_%28film%29#Distribution )
Je vais vous demander un service : faites comme moi, harcelez les vendeurs des rayons DVD pour réclamer ce méfait du bon goût, ce crime de la bienséance, ce hold-up de l'intelligence, ce sommet de l'impensable !!!
Ou bien... un petit coup de Torrent... et zut à Hadopi-hadopa-life-goes-on-whaaaaa !!!
Pour finir en beauté, la chanson du début, et la boucle sera bouclée !
http://www.dailymotion.com/video/x2skq3_signe-furax-generique-fin-extrait_shortfilms
Avec en prime, Desproges qui nous fait un discours sourd-muet complètement dingo !
Raoul t'appelle !!!
RP est à la pointe des revendications : la preuve. |
(Merci et pardon à Michel Audiard pour le pillage éhonté de certaines de ses répliques les plus célèbres)
Aujourd'hui, à l'occasion de leur dernier album, "Yes futur", je vais vous parler d'un groupe majeur : Raoul Petite.
(… silence dans la salle... puis intervention du délégué zélé des ignorants, ignorantus, ignoranta, ignorantum, ignorantii...)
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Et c'est-y quoi qu'ils font comme zic, ces raouls là ? Du rock ?
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Y en a.
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Du funk ?
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Y en a aussi !
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Du reggae ?
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Y en a encore !!!
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Du jazz ?
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Y en a toujours !!! Raoul... ben, c'est du raoul. C'est clair, non ?
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...euh, pas vraiment.
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Alors, comme ça, tu connais pas Raoul ? Mais tu vas avoir un réveil pénible. Il va te travailler en férocité zygomatiquesque à coup de lattes dans le bide si tu te marres pas. Les coincés de la feuille, il les soigne, il va te coller une ordonnance sévère. Tu demanderas pardon, et au garde-à-vous. Et pis t'iras revendre tes CéDé d'Obispo et plus vite que ça ou alors y va t'essploser les tympans et te les éparpiller en p'tits morcifs façon puzzle ! Quand on fait dans le TF1-M6-NRJ-Skyrock, il correctionne p'us, il dynamite, il disperse, il ventile !!!
Donc, à l'intention des non-entendant, des non-comprenant, des non-entravant, des non-réfléchissant, voici une approximation quantique de ce qu'est « Raoul Petite ».
Et j'écris bien « quantique » et non pas « cantique ».
Le Cantique des cantiques est en effet, et c'est à ce titre exceptionnel, un programme de joyeusetés assumées dans un livre qui recommande sans parcimonie le serrage de ceinture par-ci et l'aplatissement de lolos par-là; au risque de décevoir les hypothétiques batraciens de bénitier égarés sur ces pages de brebis tout aussi perdues, mais en toute connaissance de cause pour elles, mon propos n'est pas de vous chanter des « Allez Louya » même si c'est une équipe formidable, or détestant le foot, j'y suis totalement étranger, je laisserai donc ces débordements d'optimisme à d'autres hères d'une autre ère et aborderai en prenant garde de ne point l'affecter, d'où ma référence aux phénomènes quantiques, et ce, avec la grande humilité que m'autorise mon mètre quatre-vingts deux, l'étude d'un phénomène malheureusement atomique sur le plan du succès commercial et jovialement galactique à l'échelle du talent.
Mais laissez moi d'abord respirer un peu, je vous prie.
« Raoul Petite » , une bande de grands malades comme on rêverait d'en croiser dans le métro ou la rue au lieu des succédanés d'originaux en descente de soirée mal arrosée qui éructent des flatulences en guise de paroles rebelles. Et je ne parle même des artistes poussifs en accordéon, non, non, juste des crétins bourrés à l'alcool de bois qui libèrent la chasse d'eaux usées de leurs pensées putrides dans les oreilles reconverties en fosses sceptiques des pauvres voyageurs qui ne leur ont rien demandé.
(Plus je prend le métro, plus j'aime ma moto, et je demande pardon aux écolos)
« Raoul Petite » est de la même planète que Frank Zappa aux USA, « Quartiers Nord » à Marseille ou « Odeurs » période « 1981 : No sex » à Paris. Une planète peuplée de zycos excentriques qui déconnent sérieusement, mélangent humour, musique, le tout à un très haut niveau.
Et pas à trois ou quatre, naaaaaaaan, c'est une tribu !!!
Des choristes, mais sans Jugnot, des cuivres, avec du groove, vous en voyez beaucoup sur scène ?
« Raoul Petite », c'est surtout Christian « Carton » Picard, pas vraiment chanteur, mais surement frontman, surréaliste affiche de la folie de cette bande de zoauves à géométrie variable. Carton est le liant, la mémoire, celui qui assure la continuité conceptuelle du groupe.
Et le turnover des autres zycos n'est pas un sujet d'inquiétude : un musicien qui arrive dans cette bande se fait tout de suite « raouliser »
Mais, mes braves, mes bons et fidèles décrypteurs, cet article alambiqué n'est qu'une tentative cuistresque d'approcher la réalité de Raoul. Voici quelques extraits pour mieux appréhender le Phénomène et surtout l'injonction sans appel d'aller les voir s'ils passent par chez vous.
Hop !
Présentation : http://www.youtube.com/watch?v=9OX0AK4t0nM
Tout en mouvement : http://www.youtube.com/watch?v=iHV-9O8zc14
Voisine : http://www.youtube.com/watch?v=g4hiBQO_TU4
Mammouth : http://www.youtube.com/watch?v=U6vWyvNI7c8
Le meilleur solo de batterie in ze world ! http://www.dailymotion.com/video/x60xrj_raoul-petite-les-poules_music
Molosse : http://www.youtube.com/watch?v=q_-LZkukdeA
Y en a marre ! http://www.youtube.com/watch?v=xY_doHx84_g
Et n'oubliez pas leur site : http://www.raoulpetite.com
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Code Source : 8 mn sans fin...
...Run, rabbit, run... (Pink Floyd) |
- Connaissez-vous David Jones ?
- Davy Jones, le capitaine du Hollandais Volant dans le Pirate des Caraïbes ?
- Naaaaaan !!! David Jones… (soupir)…
- …Ben, non… kisséssuila ?
- Sache, ô misérable shooté à l’alcool de bois et pourfendeur des belles lettres à coup de touches caoutchoutées que David Jones est le vrai nom de David Bowie.
- …
- Tu ne connais pas non plus ? Alors, retourne gaver tes oreilles de chou radioactif et le petit pois qui te sert d’encéphale avec les musiques 100% OGM de M6 et TF1
Et pourquoi que je cause de Bowie ? …
Je sais, j’écris mal aujourd’hui, mais c’est pour me mettre à la hauteur du gazon anglais qui chatouille les dessous de bras des égarés de Skyrock et autres sommités culturelles de notre temps. Bien, évidemment, adorable lecteur mon semblable, mon frère, tu n’étais pas visé.
Donc, que vient faire ce cher Ziggy dans cet article ?
Et quand je cause de Ziggy, il s’agit forcément du Martien à cheveux rouges du début des 70’s et absolument pas de son homonyme édulcoré à la sauce « Platement dont le bâton chevelu de Berger » avait détourné l’usage premier de révolte rock à l’esthétique glam affirmé.
Et ben, le Beau David a un fils qui s’appelle Duncan Zowie Heywood. Le gamin choisit de se faire plutôt appeler « Duncan Jones » au lieu de « Zowie Jones », on se demande pourquoi.
Il est moins beau que le père. Je mentionne ceci afin de faire fuir les derniers ratatinés du bulbe qui ont échoué ici suite à un clic malheureux sur le site de « Voilà, le magazine des photos floues qui vous flouze »
Donc, après cette intro laborieuse, voici (et non pas voilà) des infos sur Duncan Jones, réalisateur de cinéma, au moins aussi doué que son père, pas au niveau de la zic, mais plutôt des images.
Son premier film « Moon » est scandaleusement passé à la trappe vidéo en France. Pas de sortie en salle, pas de promo, directos en DVD et VOD. Et pourtant, c’est un petit bijou de SF parano, un joyau de « Philip-K.-Dickerie » comme on en voit pas souvent.
Aucun budget ou presque. Pas grave, Duncan n’a pas besoin de faire sauter la moitié de la Terre puis de l’engloutir pour être crédible. Une bonne histoire, un excellent acteur en la personne de Sam Rockwell, et avec ça, il vous concocte une merveille de film indépendant pas chiant et très convaincant. Désolé, Roland, toi, t’en fais pas autant !
Encore une fois, je vais faillir à ma tâche de chroniqueur en NE vous racontant PAS « Moon » histoire de ne pas gâcher votre plaisir.
Regardez-le, c’est un ordre !
En ce printemps 2011, à un an de la catastrophe prophético-emmerichienne à la sauce maya garantie 100% pure miel, Duncan Jones nous livre « Code Source ».
Deuxième essai transformé de cet anglais décidément doué. Si, si.
Ca ressemble à « Un jour sans fin ». Le fun en moins, la tension en plus. Ici, il ne s’agit pas de revivre la même séquence pour devenir meilleur, mais pour sauver toute une ville. Ce zouave de Bill Murray nous faisait marrer à nous blinder les abdos. Le pauvre Jake Gyllenhaal nous fait une peine immense face à une machine scientifique inhumaine.
« La fin justifie les moyens. Mais qui est-ce qui justifiera la fin ? » se demandait Albert Camus.
On est en plein dans cette réflexion. Seuls les cœurs de pierre massacrant les cobayes à la chaine ont la conscience tranquille le matin en se brossant les dents.
L’âme, la pensée, l’esprit. Une idée ou une réalité ? Peut-on changer de corps comme on copie les données d’un ordinateur à l’autre ? Un vieux truc de SF, ici un brin dépoussiéré avec brio.
Les réalités alternatives, les mondes parallèles. Encore un grand fantasme SF, mis au service d’un scenario tiroirs que l’on ne cesse de fouiller pendant 1h33.
Et tout ça fait avec finalement peu de moyens, mais surtout une grande intelligence.
Mordus d’effets spéciaux CGI machins-bidules, passez votre chemin, y en a pas, ou si peu.
Les autres, les férus d’histoires tortueuses et belles comme une route corse : Welcome !
Lire les commentaires textes
c'est frustrant tes liens avec le "clic droit interdit sur ce blog"...
Salut BBP
Quelques films en parlent à demi-mot, sous-cape.
"L'échelle de Jacob" notamment.
Hééééééééé oui.... c'est bien triste... Se souvenir, en effet, que le LSD a été expérimenté en premier par l'armée américaine...
Dingue, non ?
Il paraît que l'on distribue aux marines des produits illicites afin qu'ils soient plus performants. Des produits qui ont malheureusement des effets secondaires. La preuve dans le dernier clip (bientôt censuré par la céhyha).