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La musique de Vivaldi à Led Zep, la littérature de Shakespeare à Achille Talon, le cinéma de René Clair à American Pie,

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Confortablement engourdi...

 

Il existe une autre version, mais qui risque un peu plus de censure...
Il existe une autre version, mais qui risque un peu plus de censure... 

...et ça dure depuis si longtemps...  autour de 1978, environ....

 

Une autre raison de mon absence éditoriale...

 

smiley smiley smiley

 

BBP , un héros en pantoufles !

 

Portrait du héros en action ! ...zzZZZzzz...
Portrait du héros en action ! ...zzZZZzzz... 

Pour ceusses qui se demandent ce que je fous depuis un moment, ben... voilà !

...

Jetez une oreille !

...

 

Miaou à vous !

 

« World Invasion : Battle Los Angeles », l’anti "Independance Day"

 

Pleins de trous dans la couche d'ozone...
Pleins de trous dans la couche d'ozone... 

 

Un « petit » film passé tellement inaperçu que…

  • il n’est pas sorti en salle,
  • il a loupé la case départ,
  • il n’a pas touché le pognon des spectateurs,
  • il s’est retrouvé non pas en Prison,
  • mais directos en DiViDi chez Vidéo-No Future !

 

Une histoire apparemment banale d’invasion alien, de guéguerre en plein Los Angeles fatalement rasée de près grâce aux vaisseaux d’E.T. féroces à 5 lames. La première lame déboule avec des météores, la deuxième lame débarque sur les plages, la troisième lame nettoie les rues, la quatrième donne la chasse aérienne (et même plus, si on rajoute un « i ») et la cinquième lame est évitée de justesse grâce au courage de quelques Marines.

 

Voilà, on y est. Encore un truc improbable où une poignée de pignoufs à tête brulée et crane rasé sauve le monde.

 

Reprenons depuis le début.

 

Narration assez classique : une courte introduction suggère fortement l’hypothèse d’une invasion alien, déjà subtilement annoncée avec le titre du film : « World invasion », ça a le mérite d’être clair, non ?

Ensuite, flash-back ,

… Aaaah « Flash-back »…, magnifique jeux d’Arcad(e) (et je salue mes potes au passage) période Amiga…,

…hmmm, hmmm… Retour-arrière !...  avant d’être interrompu une fois de plus par moi-même : taisez-vous Big Bad, ou plutôt racontez, et ne faites pas de digression récursive !

 

Retour arrière, alorsss, centré sur un sous-off’. Un sergent et pas un cuistot, ni même un cuistre, et encore moins Steven Seagall. Pas un surhomme des SEALS ou de la Légion, non, un simple soldat joué sobrement par Aaron Eckhart, beau blond taciturne Redfordien, le genre à faire fondre les frangines même en Antarctique. Le héros est fatigué, il veut raccrocher, il en a trop vu, ça suffat comme çi.

Quelques autres trouffions sont aussi bien usés par l’Afghanistan, l’Irak et tous les joyeux théâtres d’opérations  américaines commanditées par l’Oncle Sam, le Gendarme du Monde qui broie sans distinction les civils bronzés all around ze world comme ses propres soldats noirs, latinos et WASP.

On découvre des soldats fourbus de la chasse aux barbus qui n’en finit plus.

 

Un phénomène astronomique exceptionnel, une pluie de météorites, se transforme soudainement en débarquement. Débarquement ? Voui, mais à l’envers. Et, ici, ce n’est pas le soldat Ryan qu’il faut sauver, mais la ville de Los Angeles. Les vaisseaux extra-terrestres tombent tels des anges en feu sur la ville des Anges. Quelle surprenante ironie, non ?

L’armée US réagit le plus vite possible face à la surprise, mais c’est déjà trop tard. En face, les Vilains Hommes Verts ont mis le paquet, et le temps de dégainer son Colt, John Wayne s’est déjà pris un bourre-pif et un grand coup de latte dans les noix. C’est limite s’il n’a pas son slip sur la tête…

Que faire ? On évacue la ville dare-dare, car, d’ici une poignée d’heure, elle va être atomisée !!!

Fini le napalm de papa et le LSD de Coppola, on est au XXIème siècle, et face à des bestioles pas commodes, on les bute à l’uranium craspèque, on négociera la sortie du nucléaire APRES le barbecue des envahisseurs !

Des commandos de Marines sont envoyés pour récupérer des groupes de civils isolés dans le temps limité de l’opération Boum-Badaboum.

 

C’est là que commence vraiment le film, et on est à peine à 15 minutes du début.

 

Peu de moyens, c’est traité comme un documentaire sur l’armée, caméra à l’épaule.

Plans rapprochés sur la double trouille de ces gars qui ne savent pas sur quoi ils vont tomber ET qui doivent rentrer à la maison avant le passage général à l’atome.

Plans rapprochés aussi sur une ou deux grandes gueules mythos, il en faut bien, quelques soldats bien bourrins et bourrés de testostérone, pile-poil le genre de gars qui me fait apprécier d’avoir évité mon service militaire…

Gros plan sur le sergent Aaron qui regrette de ne pas avoir posé sa dém’ une semaine plus tôt.

Grosses allusions à sa dernière mission, une catastrophe d’où il en est revenu avec ses compagnons d’arme entre quatre planches. Ce gars se traine une sale réputation de mauvais sous-off’, de lâcheur, de boucher. Bref, aucun soldat n’a confiance en lui, et à partir de là, les apartés fusent comme les balles au creux des oreilles.

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L’essentiel du film se passe au cœur de l’action, avec ce groupe de soldats qui improvise au fur et à mesure. Rien ne se passe comme prévu, il leur faut sans cesse s’adapter pour se sortir de ce merdier avant le zéro fatidique du largage du croisement de Little Boy & Fat Man modèle Hiroshima-Nagasaki amélioré Vietnam modifié Irak.

Points de grandes scènes d’ennui numérique à base de destruction massive. C’est quasiment du corps à corps.

Peu de scènes de bravoure, juste ce qu’il faut pour donner de la patate, mais de la patate douce-amère, car on doute sur l’efficacité du résultat. Exemple : le jeune lieutenant complètement dépassé par les évènements est mortellement blessé. Il décide de se sacrifier pour donner quoi, cinq-dix minutes de répit au reste du groupe ?

C’est une partie d’échecs que l’on joue face à un Kasparov dopé aux amphèt’ assisté de Rocky Balboa gavé de stéroïdes (pléonasme). Quoi qu’on fasse, on se fait bouffer et on en prend plein la gueule.

 

Question dialogues, pas de blabla inutile, de grandes envolées lyriques boursouflées écrites par les scénaristes des « Feux de l’amour ». Au contraire, des trouvailles très justes, comme par exemple le déballage entre le Sergent Aaron et les soldats survivants : « Alors, Sergent, on va tous crever ? Comme ceux de votre dernière mission ?».

Au lieu de sortir des grandes phrases creuses pour se justifier, le type déclame la litanie morbide des disparus : nom, grade, matricule. Il se souvient de tout, il se le ressasse sans cesse. C’est sa malédiction, il vivra avec les fantômes de ses frères d’armes jusqu’à ce qu’il les rejoigne. Et il laisse pointer une once d’humanité et de sensibilité, oui, ses camarades lui manquent. C’est sobre, efficace et émouvant.

A partir de ce moment, le groupe trouve enfin sa cohésion et ne la perdra pas, le sergent maudit devient le chef d’équipe avec toute la légitimité qui lui est due.

 

Pour le spectaculaire, une idée de génie pour trouver le point faible des « fourmis » (nom affectueux donné aux aliens) donne le moyen de voir une belle scène d’action bravache. Une jolie opération de commando, infiltration d’une poignée de marine dans le vaisseau amiral, ils font tout péter, et ouf, on respire c’est le happy-end de rigueur.

Une fin pas forcément joyeuse avec L.A. complètement outragée, brisée, martyrisée et pas prête d’être libérée.

 

Dernière scène : Un gradé quelconque accueille le commando et leur offre le petit déjeuner pour les remonter. Au lieu de prendre de la bouffe, les types  rechargent leur armes, se bourrent les poches de grenades et autres bonbecs avant de repartir botter le cul à E.T. « On a pris notre p’tit déj’ » réplique le Sergent Aaron. Ce genre de phrase serait ridicule dans n’importe quel sous-Rambo, ici, c’est crédible, car dit par des personnages réels.

 

Conclusion : pas d’esbrouffe à base d’effets spéciaux neuneus, rien d’énormissime, juste des personnages humains, très humains. Et on y croit !

 

 

(Olida, Dalida,) Holiday (in the sun !) ... comprenne qui pourra, moi-même, j'y arrive pas !

 

Je vire le gros, et... I am ze king of ze world !!!
Je vire le gros, et... I am ze king of ze world !!! 

 

Cameron Diaz frigide ? Kate Winslet laissée pour compte ??? Euh... c'est un univers parallèle ??? Avec de l'antimatière à 13 à la douzaine ?

 

Mais pourquoi est-ce donc que je loue des trucs pareils au vidéo-club ?

 

  • Un film de repassage ? Mouais, bon, foutaise.

  • La curiosité de voir Jack Black faire autre chose que le crétin nucléaire ? Re-foutaise.

  • Une oeuvre de Nancy Meyers ? La réalisatrice qui m'avait bien plu dans « Ce que pensent les femmes » et « Tout peut arriver » ? Sans blague !

 

Avoue, mon Big Bad, tu te ramollis, tu ne mets pas assez souvent la disto à 11, tu chantes « Purple Rain » façon crooner et tu balances le solo avec moult effets héroïques. Dans pas longtemps, tu vas faire le casting du « Facteur XXL » (rapport à ta taille, et pas celle des Durex, zut !) où tu iras massacrer allègrement (dans le gras du mammouth) du Jason Mraz 3 octaves trop bas.

 

Allez, ressaisis-toi, une petite cure de black-death-fuck-metal, vide une boutanche de Jack, branche la Gibson dans l'ampli, met la chaine à fond à fond à fond avec du Led Zep, éclate-toi les cordes (vocales) à choper les notes de Robert (pas l'autre connard) Plant qui hurle plus haut que l'Everest quand il a été ré-étalonné par ce crétin de Rolan Emmerich dans « 2012, l'odyssée des benêts ».

 

Tu t'fais vieux, mon lapin, tu as la trouille en regardant les films d'horreur qui ont bercé ta jeunesse avec du fil de fer barbelé dans le bas du dos (oh cré-putain que ça fait mal). « Oh, oh, oh, take my hand », et même si on ne se rend pas au « Promised land » que chante ce cher Boss dans « Thunder Road », allons massacrer quelques casquettes à l'envers dans le métro en cette heure avancée de la nuit où les loups-garous flanquent des roustes mémorables aux vampires à tête de fiottes et cheveux savamment décoiffées au gel 100% OGM. Le temps de chausser quelques bagues, juste une dizaine, à mes doigts de fée Carabosse, d'enfiler mes 'tiags affutées au cyanure de potassium, et je suis à vous.

 

Sous cette carapace de faux-dur comparable à un faux-derche de pré-campagne présidentielle, j'avoue, j'en ai bavé d'envie, mon amour, à la vision de ces sublimes apparitions idéalement féminines, l'une américaine jusqu'au bout du sourire hypnotique, et l'autre de ses, à peine plus gros, seins britanniques.

 

C'est convenu, c'est sirupeux, c'est long comme un jour de régime hypo-calorique. Il y a quand même deux mérites :

 

Eli Wallach n'est plus le salopard cosmique de Tuco, le Truand qui accompagnait le supposé Bon et la Brute. C'est un p'tit vieux charmant comme tout qui disserte admirablement du Hollywood d'avaaaaaaaaant qui était forcément mieux.

 

Jack Black arrive à ne pas grimacer. Enfin, pas trop. A peine. Si, si.

 

A louer en DVD, pas forcément à acheter, même à 10 euros, à moins de plaire VRAIMENT à votre copine et passer pour le mec sensible qui regarde autre chose que la série burlesque des « Saw » (mention spéciale au « Saw 6 » et un blame pour avoir escamoté le « Saw 7 » en « Saw 3D », non mais !!!)

 

 

Un nouveau Yes ? YES !!!

 

Encore une sublime pochette de Roger Dean... YES !!!  :o)
Encore une sublime pochette de Roger Dean... YES !!! :o) 
 

Un nouveau Yes, Chouette ! Euh... J'en vois qui rigolent dans le fond de la classe. Et pas les plus jeunes, ni les plus attentifs, encore moins les plus doués, juste une engeance vieillissante : les punks ! Des survivants qui ne tiennent même pas debout à force de consommer de la mauvaise bière.

D'autres vieux hibous, pas trop déplumés, respectent ce genre de 'zique : les métalleux, ceux qui patiemment tricotent une note à l'envers, une note à l'endroit.

Merci pour ces vieux babas de Yes. Depuis plus de 40 piges, Jon Anderson et ses acolytes distillent du soleil, des ondes positives trèèèèès sophistiquées que le commun des rockers a du mal à appréhender. Ah, c'est sûr, ya un peu plus de 3 accords dans des chansons qui dépassent toujours les 3 minutes de formatage radiophonique de cervelle.

 

-         Jon Anderson, m'sieur ?

-         (… encore un silence pesant d'ignorance...) Ah, quelle classe de cancres !!!

-         euh, non, il n'est pas sur l'album...

-         C'est ça, oui, et Rick Wakeman est parti à la pêche aux moules ?

-         Ben... il n'est pas là non plus.

-         (… silence apoplectique du prof...) Damned ! Tout fout l'camps !

 

En effet, Rick Wakeman, le virtuose au physique de bucheron est encore reparti après être revenu une n-ième fois. On a l'habitude, il fait ça depuis 76 ! Il est remplacé par un intérimaire connu du « Yes World » en la personne de Geoff Downes. Ouf, ça pouvait être pire : Charlie Oleg, par exemple. Et comme l'album est produit par Trevor Horn, son pote de « Buggles », groupe de pop-prog, ils nous la font «Drama » le retour ou quoi ? « Drama » (sorti en 1980), ce n'est pas l'album préféré des fans... Aïe...

Et le p'tit gars qui remplace le Grand Magicien Anderson, c'est un jeunôt du nom de Benoit David, il vient d'un « tribute band » de Yes : « Mistery », donc il connait bien cet univers si particulier. Et reconnaissons que la transition est parfaite.

Les autres : Chris Squire, Steve Howe, Alan White sont des vétérans quasi inamovibles.

 

-         L'album commence avec une ouverture délicatement pianistique, histoire de montrer que Mister Downes n'est pas une truffe aux claviers. On retrouve les breaks, les mesures tordues du Grand Yes. Merci, les gars, ça rassure.

-         Ensuite, le morceau à rallonge, « Fly from here » est bien dans la tradition de Yes, c'est varié, coloré, ça change tout le temps, une peinture musicale vivante comme eux seuls savent faire maintenant, depuis que Peter Gabriel a quitté Genesis et laissé les commandes à un batteur-crooner... grrr... Ce qui est étonnant, c'est que ce morceau sonne très « Yes », et pourtant, c'est quasiment du pur « Downes-Horn », Dingue, non ?

-         Baisse de régime avec « The man you always wanted to be ». Bof... moyen, gentillet, après la claque multi-dimensionnelle des 7 mouvements de « Fly from here »

-         « Life on a film set », est encore plus laborieux, ça décolle vers le milieu, un peu tard, les gars, mais la deuxième partie rattrape la sauce. Qui sait ? C'était peut-être voulu.

-         « Hour of need » est une jolie ritournelle acoustique, simple, mais fraiche comme un ruisseau en pleine canicule.

-         « Solitaire » porte bien son nom, vu que ce petit canaillou de Steve Howe nous la fait comme « Mood for a day » sur le « Fragile » de légende... Un magnifique morceau de guitare acoustique, classisant, de toute beauté virtuose, mais attention, pas du ma-tu-vu, du vrai, du sensible. Merci Steve !

-         « Into the storm » termine l'album avec enfin de l'énergie toute renouvelable, rien de toxique, du bio, du naturel, du vrai. Oeuvre de composition collégiale, un rock assez carré, efficace, on s'est asse pris la tête, hein !

 

Alors, la conclusion ? Pas forcément un grand album, mais une galette plus qu'honnête, une transition de plus dans le line-up à géométrie variable. On va dire un « album rassurant ». Et c'est très bien. A bientôt, les gars.

A lire ôssi ici : http://ultrarock.free.fr/

 

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